Danielle Darrieux

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Date de naissance:
01.05.1917
Date de décès:
17.10.2017
Durée de vie:
100
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
39078
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
106
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
2384
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
6
Nom de jeune fille de la personne de:
Danielle Yvonne Marie Antoinette Darrieux,
Noms supplémentaires:
Danielle Darrieux,
Catégories:
Acteur, Chanteur
Nationalité:
 français
Cimetière:
Fort-de-france, Cemetery Trabaud

Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux (Gironde) et morte le 17 octobre 2017 à Bois-le-Roi (Eure), est une actrice et chanteusefrançaise. Elle est la sœur de l'acteur Olivier Darrieux.

Au cours d'une des plus longues carrières cinématographiques — 110 films sur huit décennies —, elle a traversé l’histoire du cinéma parlant.

Au début de sa carrière, Danielle Darrieux passe des rôles de jeunes filles ingénues dans des comédies musicales, à ceux de jeunes filles romantiques de drames historiques (Marie Vetsera de Mayerling en 1936, Catherine Yourevska de Katia en 1938). On la voit ensuite notamment dans les mélodrames et les comédies d’Henri Decoin, dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur(1939), Premier rendez-vous (1941), La Vérité sur Bébé Donge (1952) et surtout les films de Max Ophüls, qui, après la bourgeoise de La Ronde, lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et Madame de....

La comédienne mène également une carrière internationale, qui la conduira en Italie, au Royaume-Uni, et aux États-Unis où elle tourne pour Universal Studios, la MGM et United Artists. Vingt ans avant Brigitte Bardot, cette comédienne imposait ses initiales : DD.

 

Biographie

Enfance

Née au sein d’une famille de mélomanes, Danielle Darrieux voit le jour à Bordeaux mais passe son enfance à Paris. Son père Jean Darrieux, d'origine bordelaise, est ophtalmologue ; sa mère Marie-Louise Darrieux-Witkowski qui a des ascendances alsaciennes, polonaises et provençales (familles Witkowski, Boitel, Ehrenpfort, Bez, Guigues, Imbert), est une célèbre cantatrice. Elle a un frère cadet, Olivier (1921-1994), qui deviendra lui aussi acteur.

La mort prématurée de son père d'une crise cardiaque, alors qu'elle n'a que sept ans, contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle Darrieux en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue, mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano, puis, à quatorze ans, entre en classe de violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Débuts

Par l’intermédiaire du mari d’une élève de sa mère, Marie Serta, elle apprend que deux producteurs, Delac et Vandal, recherchent une héroïne de treize ou quatorze ans pour leur prochain film. Elle se présente aux studios d’Épinay et fait des essais qui se révèlent concluants. Elle débute à 14 ans dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle obtient immédiatement un contrat de cinq ans. Ne pensant pas alors exercer le métier d'actrice, elle n'a jamais pris de cours d'art dramatique, préférant entrer à l'École commerciale, puis prendre des cours de dessin à l'académie Julian tout en continuant à jouer du violoncelle, son « violon d'Ingres ».

Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés d'acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre : Jean-Pierre Aumont, Henri Garat, Pierre Mingand et surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finieDédéQuelle drôle de gosse…). Dès son premier film, elle chante et interprète, dans bon nombre de ses films (bien souvent dans des compositions de Georges Van Parys), des chansons populaires qui deviendront des succès : La crise est finieUn mauvais garçonUne charade et Premier rendez-vous.

Durant cette période, elle a aussi tourné dans le film Mauvaise Graine (1933), réalisé par un scénariste autrichien exilé, fuyant l’Allemagne nazie, Billy Wilder, et tourné dans les rues de Paris en décors naturels. « C’était une sorte de film d’avant-garde » dira Wilder.

Elle devient, en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue14. Il lui fait tourner des comédies comme J'aime toutes les femmesLe Domino vertMademoiselle ma mère...

On la surnomme alors « la fiancée de Paris » et elle rencontre déjà le succès :

« Le succès, c’est un mystère, j’ai réussi peut-être parce que mon personnage n’était pas courant sur les écrans : je veux dire par là que je n’étais simplement qu’une jeune fille, alors que les autres gamines de quatorze ans jouaient déjà à la vamp. »

Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique : dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera aux côtés de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood : elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris avec Douglas Fairbanks Jr.. Nino Frank, journaliste, déclare : « Danielle Darrieux débute à Hollywood et elle le fait avec une grâce extrêmement nuancée, un charme dépourvu de timidité, un talent qui enchante parce qu’elle est à l’aise et ne le brandit pas comme un drapeau. » Mais très vite elle s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France.

Entre-temps, Danielle Darrieux a déjà tourné un film de Maurice Tourneur, Katia qui exploite le succès et la magie de Mayerling. Henri Decoin confirmera également le talent dramatique de Danielle Darrieux avec Abus de confiance et Retour à l'aube, et surtout, profitant de son expérience acquise aux États-Unis, il tourne Battement de cœur.

Danielle Darrieux déclare à propos de Henri Decoin  :

« … J’ai toujours eu une absolue confiance en lui et je lui ai obéi en tout. Sans ses conseils, son flair et son appui, je serais sans aucun doute restée une jolie fille chantant et bêtifiant dans des productions mineures et j’aurais probablement quitté le métier assez rapidement. Il a su me mettre en valeur et me persuader que je pouvais jouer de grands rôles dramatiques. Il a même écrit pour moi, m’imposant ainsi dans un emploi où personne ne m’imaginait et ne me voulait. Il m’encourageait quand je perdais confiance ou quand je voulais abandonner. C’est à lui et à lui seul, que je dois d'être ce que je suis devenue. »

Les trois derniers films de Decoin sont des succès et Darrieux est l’une des vedettes les plus populaires du moment.

« … Le public plébiscite, ovationne Danielle Darrieux. Les femmes portent à son instar des cravates, des jupes souples, les cheveux ondulés et libres sur les épaules… N’est-elle pas (sondage de La Cinématographie française) la plus populaire des vedettes ? N’est-elle pas copiée par toutes les jeunes femmes et jeunes filles qui voudraient posséder son aisance, sa joyeuseté, son élégance jamais tapageuse, toujours dans le vent ? »

Darrieux tourne un nouveau film avec Decoin, Coup de foudre, mais la guerre est déclarée et le film interrompu restera inachevé. Elle séjourna avec lui dans une villa de style basque de Saint-Palais-sur-Mer (près de Royan, en Charente-Maritime) qui surplombe la plage de Nauzan.

Les années de guerre

Divorcée d’Henri Decoin en 1941, avec qui elle conservera toujours des relations amicales, Danielle accepte, la même année, de tourner dans Premier rendez-vous pour la Continental.

« Comme j’avais – à l’instar de beaucoup de mes camarades – tourné en Allemagne avant la guerre, je n’avais pas une idée bien précise de ce que représentait cette compagnie. »

Le film et la chanson-titre connaissent un succès énorme.

Elle se remarie en 1942 avec Porfirio Rubirosa, rencontré dans le Midi de la France, ambassadeur de la République dominicaine, qui sera soupçonné d’espionnage contre l’Allemagne au point d’y être interné. Alfred Greven, directeur de la Continental, fait subir des pressions à Danielle Darrieux au point d’exiger d’elle, si elle ne veut pas que « la personne qui lui était chère eût de gros ennuis », de tourner deux autres films, Caprices et La Fausse Maîtresse, pour la compagnie.

Elle fait également partie du voyage à Berlin en mars 1942 en compagnie d’autres acteurs français sous contrat avec la Continental dont Albert Préjean, René Dary, Suzy Delair, Junie Astor et Viviane Romance. Dans un documentaire diffusé sur Arte au début des années 1990, elle déclarait qu’elle n'était partie en Allemagne, qu'après un accord avec les Allemands, en ayant l'assurance de rencontrer son mari Porfirio Rubirosa qui y était incarcéré.

Une fois son mari libéré, elle rompt son contrat avec la Continental et passe la fin de la guerre en résidence surveillée à Megève puis, sous un faux nom, dans la région parisienne. Elle n'est que peu inquiétée à la Libération.

L'après-guerre

Après trois ans d’interruption, Danielle Darrieux revient à l’écran décidée à tourner la page des rôles de jeunes filles écervelées de ses débuts.

Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois le 1er juin 1948 avec Georges Mitsinkidès avec qui elle adopte son unique fils Mathieu, et commence une seconde carrière.

Jean Cocteau avait envisagé, quelques années plus tôt, d’adapter La Princesse de Clèves avec Danielle. Après quelques films mineurs, il fait appel à elle pour interpréter la reine d’Espagne dans Ruy Blas (1948) de Pierre Billon avec Jean Marais. Mais c’est Claude Autant-Lara qui, l’employant différemment, lui donne l’occasion de renouer avec le succès avec trois films, un vaudeville Occupe-toi d'Amélie (1949), où elle joue une femme entretenue de la Belle Époque, dans Le Bon Dieu sans confession(1953) où, rouée et ambiguë, elle interprète la garce assumée et Le Rouge et le Noir.

À nouveau, Henri Decoin la sollicite et l’impose dans un rôle très noir dans La Vérité sur Bébé Donge (1952) avec Jean Gabin où elle incarne une épouse aimante et bafouée qui devient une meurtrière statufiée. Elle fera deux autres films avec Decoin, un polar, Bonnes à tuer, et un film historique, L'Affaire des poisons, où elle incarne Madame de Montespan.

Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Elle est choisie par Joseph Mankiewicz pour incarner la comtesse Anna Slaviska dans L'Affaire Cicéron avec James Mason, elle joue également la mère de Richard Burton (pourtant son cadet de 7 ans seulement) dans Alexandre le Grand (1956) de Robert Rossen.

Un grand directeur d’actrices va exploiter son talent de tragédienne et, revenu de son exil américain, Max Ophüls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie.

Elle tourne dans trois films majeurs : La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire ; Le Plaisir (1952) et surtout Madame de... Film qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. Danielle Darrieux y est comparée à Dietrich et à Garbo.

Karl Guérin écrira sur cette collaboration :

« … de La Ronde au Plaisir, du Plaisir à Madame de…, les personnages interprétés par Danielle Darrieux découvrent la réalité du masque social dont ils finissent par être les victimes. Errant au milieu de tous les bonheurs possibles et jamais réalisés, celle qui fut la plus célèbre ingénue du cinéma français semble de film en film découvrir avec naïveté et étonnement l’univers des sensations et des passions. Parvenir à animer d’un frémissement ce visage et ce corps si ordinairement élégants, parvenir à attirer à la lumière du jour un peu de la femme dissimulée derrière l’image frivole et rassurante chère à l’actrice : voilà l’indice d’un certain plaisir ophulsien dont Danielle Darrieux fut plus que tout autre la victime consentante. »

Elle tourne aussi avec les plus grands acteurs de l’époque, tels Jean Gabin, Jean Marais, Jeanne Moreau, Bourvil, Fernandel, Louis de Funès, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Michèle Morgan, Michel Piccoli… Elle donne également la réplique à Gérard Philipe dans deux adaptations de classiques de la littérature, en amoureuse éplorée dans Le Rouge et le Noir (1954) de Claude Autant-Lara d’après Stendhal et en femme d’affaires mêlant autorité et séduction dans Pot-Bouille (1957) de Julien Duvivier d’après Zola, deux énormes succès.

Sous la direction de Duvivier, elle est entourée d’acteurs comme Paul Meurisse, Lino Ventura, Serge Reggiani, Bernard Blier… dans un huis clos dramatique, Marie-Octobre (1959). Elle tournera encore avec Marcel L'Herbier, Sacha Guitry, Christian-Jaque, Marc Allégret, Henri Verneuil…

En 1954, Danielle Darrieux achète et s'installe dans l'île déserte de huit hectares de Stibiden30.

Les années 1960

La nouvelle vague la fait tourner, Claude Chabrol dans Landru (1962) dans le petit rôle d'un victime assassinée et Jacques Demy lui offre le rôle de la mère de Françoise Dorléac et Catherine Deneuve dans Les Demoiselles de Rochefort (1967). Elle reste, dans cette comédie musicale, la seule comédienne non doublée au chant.

Parallèlement, elle retourne au théâtre. Après avoir fait ses débuts en 1937 dans une pièce d’Henri Decoin Jeux dangereux et quelques pièces au cours des deux décennies suivantes (Sérénade à trois de Noël Coward, Faisons un rêve de Sacha Guitry…), Françoise Sagan, scénariste du Landru de Chabrol, lui offre un rôle en or en 1963, dans La Robe mauve de Valentine.

Dominique Delouche, jeune cinéaste, la sollicite pour deux films, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1968), un film que Max Ophüls voulait déjà tourner avec elle et Divine (1975), une comédie musicale.

Jacques Demy reprend le projet d’un film abandonné sept ans plus tôt, Une chambre en ville. Apprenant cela, Danielle Darrieux contacte le réalisateur, démarche qu’elle n’avait jamais entreprise pour aucun film, en espérant interpréter la baronne Margot Langlois, rôle prévu auparavant pour Simone Signoret. Demy, qui s’était toujours promis de retrouver l’actrice, n’osait pas la solliciter pour incarner le rôle d’une alcoolique. Danielle Darrieux effectue son retour pour ce film, un drame social entièrement chanté (seule elle et Fabienne Guyon chantent avec leur propre voix), succès critique mais échec public.

À Demy, en 1982, elle a précisé : « Je suis un instrument, il faut savoir jouer de moi, alors on sait en jouer ou on ne sait pas. » « Un instrument, oui, rétorquera Demy, mais un Stradivarius. »

Paul Vecchiali la dirige dans En haut des marches (1983). Elle y incarne le premier rôle d’une institutrice, très proche de la propre mère du cinéaste, qui revient à Toulon quinze ans après la guerre et affronte les souvenirs liés à la mort de son mari, accusé de collaboration et assassiné à la Libération. Elle y chante trois chansons. Danielle Darrieux avait déjà fait une apparition dans son premier film Les Petits drames et le retrouvera plus tard dans un téléfilm de 1988 avec Annie Girardot, Le Front dans les nuages.

André Téchiné, après un projet avorté Les Mots pour le dire, parvient à réunir Catherine Deneuve et Danielle Darrieux dans Le Lieu du crime (1986).

Par la suite Benoît Jacquot lui donne le rôle d'une vieille excentrique qui veut venger la mort de son amie dans Corps et biens, Claude Sautet la hisse en directrice d’une chaîne de magasins, mère de Daniel Auteuil dans Quelques jours avec moi, elle retrouve deux amies complices de toujours, Micheline Presle et Paulette Dubost, dans Le Jour des rois.

Danielle Darrieux redouble d’activité dans les années 2000, outre le succès au théâtre avec Oscar et la Dame rose, François Ozon lui fait tourner son 106e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, et en fait l'une des suspectes de Huit Femmes. Mère de Catherine Deneuve pour la troisième fois, elle y chante le poème d'Aragon mis en musique par Georges Brassens, Il n'y a pas d'amour heureux.

En 2006, Danielle Darrieux joue un premier rôle dans Nouvelle chance d'Anne Fontaine aux côtés d'Arielle Dombasle et à 90 ans elle est la victime du film L'Heure zéro adaptation d’un roman d’Agatha Christie. En 2008, elle prévoit de remonter une dernière fois sur scène pour jouer La Maison du lac au côté de Jean Piat mais une chute lors des dernières répétitions l'amène à renoncer à ce projet. En 2009, à 92 ans, elle accepte de tourner dans le nouveau film de Denys Granier-Deferre intitulé Une pièce montée aux côtés de Jean-Pierre Marielle.

Elle fit aussi un tour de chant en 1967. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrales est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. La critique new-yorkaise salua sa performance.

« […] Je reprenais le rôle de Coco Chanel, que Katharine Hepburn, mon idole, avait tenu durant sept mois […] C’est la seule personne à qui j’ai demandé un autographe. Je l’adorais. À mes yeux, il n’y avait personne de plus talentueux qu’elle. Dès mon arrivée à New York, elle a été adorable. Elle m’a emmenée dîner chez elle et m’a offert deux tailleurs Chanel. « Je ne m’habille jamais comme ça », m’a-t-elle expliqué. « Moi non plus ! », lui ai-je répondu. On était parfaites pour ce rôle toutes les deux ! »

Vie privée[

En 1935, Danielle Darrieux épouse le cinéaste Henri Decoin (mort en 1969). Ils divorcent en 1941.

Le 18 septembre 1942, elle épouse à la mairie de Vichy Porfirio Rubirosa, un diplomate dominicain (mort en 1965), rencontré à l'hôtel de Lamballe35. Le couple s'installe alors à Megève, en Haute-Savoie, jusqu'à la fin de la guerre et divorce en 1947.

Le 1er juin 1948, elle épouse le scénariste Georges Mitsinkidès (mort en 1991). Ils adoptent un garçon, Mathieu. Vers 1994, elle rencontre un nouvel homme, Jacques Jenvrin, de 20 ans son cadet. Elle vit avec lui entre une villa de Larmor-Baden et une maison de Bois-le-Roy (Eure)36.

Elle entre dans le cercle des actrices centenaires le 1er mai 2017, rejoignant Renée Simonot (mère de Catherine Deneuve, née en 1911), Gisèle Casadesus (née en 1914) et Olivia de Havilland (née en 1916). Aveugle, un peu diminuée mais en bonne santé, l’actrice meurt le 17 octobre 2017 à son domicile du Bois-le-Roi (Eure), à l’âge de 100 ans.

Filmographie

Cinéma

  • 1931 : Le Bal de Wilhelm Thiele - Antoinette
  • 1931 : Coquecigrole d'André Berthomieu - Coquecigrole, l'orpheline
  • 1932 : Le Coffret de laque de Jean Kemm - Henriette Stenay
  • 1932 : Panurge de Michel Bernheim - Régine
  • 1933 : Château de rêve de Géza von Bolváry et Henri-Georges Clouzot - Béatrix
  • 1934 : Le Secret d'une nuit de Félix Gandéra - présence non créditée
  • 1934 : Volga en flammes de Victor Tourjansky - Maria Ivanovna
  • 1934 : Mauvaise Graine de Billy Wilder et Alexander Esway - Jeannette
  • 1934 : Mon cœur t'appelle de Carmine Gallone et Serge Veber - Nicole Nadin
  • 1934 : La crise est finie de Robert Siodmak - Nicole
  • 1934 : L'Auberge du Petit-Dragon de Jean de Limur (non créditée)
  • 1934 : L'Or dans la rue de Kurt Bernhardt - Gaby
  • 1935 : Dédé de René Guissart - Denise
  • 1935 : Le Contrôleur des wagons-lits de Richard Eichberg
  • 1935 : Quelle drôle de gosse de Léo Joannon - Lucie
  • 1935 : J'aime toutes les femmes d'Henri Decoin et Carl Lamac - Danielle
  • 1935 : Le Domino vert d'Herbert Selpin et Henri Decoin - Hélène et Marianne de Richmond
  • 1936 : Mademoiselle Mozart d'Yvan Noé - Denise
  • 1936 : Mayerling d'Anatole Litvak - Maria Vetsera
  • 1936 : Tarass Boulba d'Alexis Granowsky - Marina
  • 1936 : Club de femmes de Jacques Deval - Claire Derouve
  • 1936 : Port-Arthur de Nicolas Farkas - Youki
  • 1936 : Un mauvais garçon de Jean Boyer et Raoul Ploquin - Jacqueline Serval
  • 1937 : Mademoiselle ma mère d'Henri Decoin - Jacqueline Letournel
  • 1937 : Abus de confiance d'Henri Decoin - Lydia
  • 1938 : La Coqueluche de Paris (The rage of Paris) d'Henry Koster - Nicole
  • 1938 : Katia de Maurice Tourneur - Katia Dolgoronsky
  • 1938 : Retour à l'aube d'Henri Decoin - Anita Ammer
  • 1940 : Battement de cœur d'Henri Decoin - Arlette
  • 1940 : Coup de foudre, film resté inachevé d'Henri Decoin
  • 1941 : Premier Rendez-vous d'Henri Decoin - Micheline Chevasse
  • 1942 : Caprices de Léo Joannon - Lise
  • 1942 : La Fausse Maîtresse d'André Cayatte - Lilian Rander
  • 1946 : Adieu chérie de Raymond Bernard - Chérie
  • 1946 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier - Martine Cavignol
  • 1947 : Bethsabée de Léonide Moguy - Arabella Delvert
  • 1948 : Ruy Blas de Pierre Billon - La reine d'Espagne
  • 1949 : Jean de la Lune de Marcel Achard - Marceline
  • 1949 : Occupe-toi d'Amélie de Claude Autant-Lara - Amélie
  • 1950 : La Ronde de Max Ophüls - Emma Breitkopf, la femme mariée
  • 1950 : Toselli (Romenzo d'amor) de Duilio Coletti - Luisa d'Asburgo-Lorena
  • 1951 : Riche, jeune et jolie (Rich, young and pretty) de Norman Taurog - Marie Devaronne
  • 1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim - Gabrielle Bonnadieu
  • 1952 : La Vérité sur Bébé Donge d'Henri Decoin - Elisabeth « Bébé » Donge
  • 1952 : Le Plaisir de Max Ophüls - Rosa, une pensionnaire dans le sketch : La maison Tellier
  • 1952 : L'Affaire Cicéron (Five Fingers / Operation Cicéron) de Joseph Mankiewicz - La comtesse Anna Staviska
  • 1952 : Adorables Créatures de Christian-Jaque - Christine
  • 1953 : Madame de... de Max Ophüls - La comtesse Louise de...
  • 1953 : Le Bon Dieu sans confession de Claude Autant-Lara - Janine Frejoul
  • 1954 : Châteaux en Espagne (El torero) de René Wheeler - Geneviève Dupré
  • 1954 : Escalier de service de Carlo Rim - Béatrice Berthier
  • 1954 : Le Rouge et le Noir de Claude Autant-Lara - Madame de Rénal
  • 1954 : Bonnes à tuer d'Henri Decoin - Constance « Poussy » Andrieux
  • 1955 : Napoléon de Sacha Guitry - Eléonore Denuelle
  • 1955 : L'Affaire des poisons d'Henri Decoin - Madame de Montespan
  • 1955 : L'Amant de lady Chatterley de Marc Allégret - Constance Chatterley
  • 1956 : Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - Agnès Sorel
  • 1956 : Alexandre le Grand (Alexander the great) de Robert Rossen - Olympias
  • 1956 : Le Salaire du péché de Denys de La Patellière - Isabelle Lindstrom
  • 1957 : Typhon sur Nagasaki d'Yves Ciampi - Françoise Fabre
  • 1957 : Pot-Bouille de Julien Duvivier - Caroline Hédouin
  • 1958 : Le Septième Ciel de Raymond Bernard - Brigitte de Lédouville
  • 1958 : Le Désordre et la Nuit de Gilles Grangier - Thérèse Marken, la pharmacienne
  • 1958 : La Vie à deux de Clément Duhour - Monique Lebeaut
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret - Catherine
  • 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier - Marie-Hélène Dumoulin, dite : « Marie-Octobre »
  • 1959 : Les Yeux de l'amour de Denys de La Patellière - Jeanne Moncatel
  • 1960 : Meurtre en quarante-cinq tours d'Étienne Périer - Eve Faugères
  • 1960 : L'Homme à femmes de Jacques-Gérard Cornu - Gabrielle/Françoise
  • 1961 : Un si bel été (The greengage summer / Loss of innocence) de Lewis Gilbert - Madame Zisi
  • 1961 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara - Henriette d'Entragues
  • 1961 : Les lions sont lâchés d'Henri Verneuil - Marie-Laure
  • 1961 : Les Bras de la nuit de Jacques Guymont - Danielle Garnier
  • 1961 : Les Petits Drames de Paul Vecchiali - Simplement une apparition
  • 1962 : Le crime ne paie pas un film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux, de Gérard Oury - Madame Marsais dans le sketch : L'homme de l'avenue
  • 1962 : Le Diable et les Dix Commandements de Julien Duvivier - Clarisse Ardan dans le sketch: Tes père et mère honoreras
  • 1962 : Les Don Juan de la Côte d'Azur (I Don Giovanni della Costa Azzurra) de Vittorio Sala - images d'archives
  • 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière - La prostituée dans le café de Denis
  • 1963 : Landru de Claude Chabrol - Berthe Héon
  • 1963 : Du grabuge chez les veuves de Jacques Poitrenaud - Judith
  • 1963 : Méfiez-vous, mesdames Un monsieur bien sous tous rapports d'André Hunebelle - Hedwige
  • 1964 : Patate de Robert Thomas - Édith Rollo
  • 1964 : Le Coup de grâce (Les temps héroïques) de Jean Cayrol et Claude Durand - Yolande
  • 1965 : L'Or du duc de Jacques Baratier et Bernard Toublanc-Michel - Marie-Gabrielle
  • 1966 : L'Homme à la Buick de Gilles Grangier - Madame Delayrac
  • 1967 : Le Dimanche de la vie de Jean Herman - Julia
  • 1967 : Les Demoiselles de Rochefort de Jacques Demy - Yvonne Garnier
  • 1968 : Vingt-quatre Heures de la vie d'une femme de Dominique Delouche - Alice
  • 1968 : Les oiseaux vont mourir au Pérou de Romain Gary - Madame Fernande
  • 1969 : La Maison de campagne de Jean Girault - Lorette Boiselier
  • 1973 : Roses rouges et Piments verts, (No encontré rosas para mi madre) de Francisco Rovira Beleta - Teresa, la mère de Jaci
  • 1975 : Divine de Dominique Delouche - Marion Renoir
  • 1976 : L'Année sainte de Jean Girault - Christina
  • 1979 : Le Cavaleur de Philippe de Broca - Suzanne Taylor
  • 1982 : Une chambre en ville de Jacques Demy - Margot Langlois
  • 1983 : En haut des marches de Paul Vecchiali - Françoise Canavaggia
  • 1986 : Le Lieu du crime d'André Téchiné - La grand-mère
  • 1986 : Corps et biens de Benoît Jacquot - Madame Krantz
  • 1988 : Quelques jours avec moi de Claude Sautet - Madame Pasquier, la mère de Martial
  • 1989 : Bille en tête de Carlo Cotti - L'Arquebuse
  • 1991 : Le Jour des rois de Marie-Claude Treilhou - Armande (100e film)
  • 1992 : Les Mamies d'Annick Lanoë - Lolotte
  • 1993 : Les demoiselles ont eu 25 ans documentaire d'Agnès Varda - Témoignage
  • 1994 : L'Univers de Jacques Demy documentaire d'Agnès Varda - Témoignage
  • 2000 : Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune - Eva
  • 2001 : Émilie est partie court métrage de Thierry Klifa - Émilie
  • 2001 : Huit Femmes de François Ozon - Mamy
  • 2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
  • 2004 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa - Émilie
  • 2006 : Nouvelle Chance d'Anne Fontaine - Odette Saint-Gilles
  • 2006 : Persepolis film d'animation de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi - Voix de la grand-mère
  • 2007 : L'Heure zéro de Pascal Thomas - Camille Tressilian
  • 2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre - Madeleine

Télévision

Téléfilms, séries et feuilletons

  • 1960 : Le Bal des vagabonds Réalisateur inconnu - Participation sous réserve
  • 1969 : La Robe mauve de Valentine de Robert Crible - Valentine
  • 1972 : Au théâtre ce soir : Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Roux, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny - Françoise
  • 1974 : Les Jardins du roi de Jean Kerchbron - Hélène
  • 1977 : Les Jeudis d'Adrienne de Guy Jorré - Antoinette
  • 1977 : Bonheur, impair et passe de Roger Vadim - La comtesse Deverine
  • 1978 : Boulevard Feydeau : Mais n'te promène donc pas toute nue ! de Jeannette Hubert - Clarisse Ventroux
  • 1979 : Miss - série en 6 épisodes de 55 min réalisé par Roger Pigaut - Rôle de « Miss » dans tous les épisodes : Miss a peurMiss fait une cureMiss et le jeune homme fragileMiss et la vie en roseMiss et la montre de MozartMiss et le maître-chanteur.
  • 1979 : Boulevard Feydeau : On purge bébé de Jeannette Hubert - Julie Follavoine
  • 1979 : Un comédien lit un auteur documentaire - Danielle Darrieux lit Gyp
  • 1979 : Le Petit Théâtre d'Antenne 2 de Georges Ferraro (série) épisode La Belette
  • 1980 : Une puce dans la fourrure de Jean-Pierre Prévost - La logeuse
  • 1980 : La Mort en sautoir de Pierre Goutas - Évangéline saint-Léger
  • 1980 : Le Petit Théâtre d'Antenne 2 de Jean-Louis Muller (série) épisode Trafic
  • 1981 : Marie-Marie feuilleton en 6 épisodes de 52 min de François Chatel et Catherine Bourdet - Marie Bonnaventure
  • 1983 : La Dame aux mille et une vies de Pierre Goutas - Maria
  • 1984 : L'Âge vermeil feuilleton en 4 épisodes de 52 min de Roger Kahane - Adrienne dans les 6 épisodes : La MaisonLe Super MarchéUrbainLe mariage
  • 1985 : La Petite Fille modèle de Jean-Jacques Lagrange - Mamie
  • 1986 : Bonjour maître feuilleton en 12 épisodes de 52 min de Denys de La Patellière - Clarisse Cambèze
  • 1987 : La Vieille dame et l'Africain de Alain Dhouailly - Émilienne
  • 1987 : Gigi de Jeannette Hubert - Tante Alicia
  • 1988 : Adorable Julia de Yves-André Hubert - Julia Lambert
  • 1989 : Série noire de Giovanni Fago (série télévisée) épisode Tu crois pas si bien dire - Martine Lemaire
  • 1989 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali - Marguerite
  • 1989 : La Misère des riches de Richard Martin (feuilleton TV) - Agnès Mercier
  • 1992 : Georges et Margaret de Yves-André Hubert et René Clermont - Alice Smith
  • 1993 : La Vérité en face de Étienne Périer - Madeleine Depage
  • 1993 : Ne coupez pas mes arbres de Michel Roux et Michel Treguer - Lady Sheila Belmont
  • 1994 : Jalna, feuilleton en 8 épisodes de 90 min de Philippe Monnier - Adeline Whiteoack dans les épisodes : La jeunesse de RenyRetour de guerreLe grand nationalLa saison des amoursDéchiruresLa chasse au trésorLa mort d'un championLa fiancée du pianiste
  • 1997 : Belle comme Crésus de Jean-François Villemer - Suzanne
  • 1997 : Un et un font six - épisodes Crise de confiance et Ca passe ou ça casse de Franck Apprédis - Tante Lolie
  • 2000 : Que reste-t-il... d’Étienne Périer - Édith Lorimer
  • 2003 : Les Liaisons dangereuses de Josée Dayan - Madame de Rosemonde
  • 2003 : Louis de Funès : La comédie humaine documentaire de Philippe Azoulay - Témoignage
  • 2007 : Danielle Darrieux, une vie de cinéma documentaire de Anne Wiazemsky - Témoignage
  • 2009 : Elles et moi de Bernard Stora - Isabel Esteva
  • 2010 : Les Trois glorieuses documentaire de Henry-Jean Servat et Pierrick Bequet - Témoignage
  • 2010 : C'est toi, c'est tout de Jacques Santamaria - Camille

Théâtre

  • 1937 : Jeux dangereux d'Henri Decoin, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre de la Madeleine
  • 1945 : Tristan et Yseut de Lucien Fabre, mise en scène Alfred Pasquali, Théâtre Édouard VII
  • 1947 : L'amour vient en jouant de Jean-Bernard Luc, mise en scène Pierre-Louis, avec Claude Dauphin, Théâtre Édouard VII
  • 1948 : Sérénade à trois de Noël Coward, mise en scène Jacques-Henri Duval, Théâtre des Célestins, tournée
  • 1949 : Léocadia de Jean Anouilh et Un souvenir d'Italie de Louis Ducreux (en tournée et en alternance)
  • 1952 : Évangéline d'Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1957 : Faisons un rêve de Sacha Guitry, avec Robert Lamoureux, Louis de Funès, Théâtre des Variétés
  • 1959 : Le Chandelier d'Alfred de Musset, mise en scène Fernand Ledoux, avec Jacques Dacqmine, Fernand Ledoux, tournée Herbert
  • 1963 : La Robe mauve de Valentine de Françoise Sagan, mise en scène Yves Robert, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1964 : La Robe mauve de Valentine de Françoise Sagan, mise en scène Yves Robert, Théâtre des Célestins
  • 1965 : Secretissimo de Marc Camoletti, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1965 : Comme un oiseau de Ronald Millar & Nigel Balchin, mise en scène Sacha Pitoëff, Théâtre Antoine
  • 1966 : Laurette ou l'Amour voleur de Marcelle Maurette et Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
  • 1968 : L'Amour en passant d'après Scènes de la vie d'une femme de Guy de Maupassant et La Maîtresse de Jules Renard, mise en scène Pierre Franck, Théâtre Montansier, tournée Herbert-Karsenty
  • 1969 : L'Amour en passant, Théâtre des Célestins
  • 1970 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Pierre Mondy, avec Robert Lamoureux, Guy Tréjan, Daniel Ceccaldi, Théâtre des Variétés
  • 1970 : Coco d'Alan Jay Lerner, Mark Hellinger Theatre (en) à Broadway, avec René Auberjonois
  • 1971 : Ambassador de Stone Widney (à Londres et à Broadway), Chansons sur disque RCA
  • 1972 : Folie douce de Jean-Jacques Bricaire et Maurice Lasaygues, mise en scène Michel Roux, Théâtre Marigny
  • 1973 : Les Amants terribles de Noël Coward, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse, tournée Herbert-Karsenty
  • 1974 : Domino de Marcel Achard, mise en scène Raymond Gérôme, tournée Herbert-Karsenty
  • 1976 : Lucienne et le Boucher de Marcel Aymé, mise en scène Nicole Anouilh, Théâtre Saint-Georges
  • 1978 : Boulevard Feydeau pièces de Georges Feydeau : Feu la mère de madameOn purge bébé, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre des Variétés
  • 1980 : La Bonne Soupe de Félicien Marceau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Célestins, Théâtre Marigny
  • 1981 : L'Intoxe de Françoise Dorin, mise en scène Jean-Laurent Cochet, avec Jacques Dufilho, Théâtre des Variétés
  • 1982 : Potiche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Pierre Mondy, tournée Herbert-Karsenty
  • 1984 : Coup de soleil de Marcel Mithois, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty
  • 1985 : Gigi de Colette, mise en scène Jean Meyer, Théâtre des Nouveautés
  • 1986 : Adorable Julia de Marc-Gilbert Sauvajon d'après Somerset Maugham, mise en scène Jean-Paul Cisife, avec Raymond Pellegrin, Théâtre Hébertot, tournée Herbert-Karsenty
  • 1988 : La Maison du lac d'Ernest Thompson, mise en scène Raymond Gérôme, avec Jean-Pierre Aumont, tournée Herbert-Karsenty
  • 1989 : Adélaïde 90 de Robert Lamoureux, mise en scène Francis Joffo, Théâtre Antoine, tournée Herbert-Karsenty
  • 1992 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon & Jean Wall, mise en scène René Clermont, avec Jacques François, Théâtre des Bouffes-Parisiens, tournée Herbert-Karsenty
  • 1993 : Ne coupez pas mes arbres de Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Michel Roux, avec Jacques Dufilho, tournée Herbert-Karsenty
  • 1995 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jacques Rosny, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 1997 : Ma petite fille, mon amour de Jean-Claude Sussfeld, mise en scène Yves Le Moign', Théâtre Montansier
  • 1998 : Ma petite fille, mon amour de Jean-Claude Sussfeld, mise en scène Yves Le Moign', Théâtre Fontaine
  • 1998 : Une douche écossaise de Philippe Collas et Éric Villedary, mise en scène Muriel Mayette, avec Dominique Lavanant, Théâtre des Bouffes-Parisiens
  • 2001 : La Valse à Manhattan (L'Invitation à la valse) d'Ernest Thompson, adaptation Michel Blanc, mise en scène Jean-Luc Revol, avec Dominique Lavanant (en tournée)
  • 2003 : Oscar et la Dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Christophe Lidon, Comédie des Champs-Élysées
  • 2003-2004 : Oscar et la Dame rose d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Christophe Lidon, tournée

Chansons et discographie

  • « Récemment, Bruel l’a conviée à participer à son album de reprises. Ce garçon a bonne mémoire : l’hirondelle Darrieux, qui fit le printemps du cinéma français ne charma pas que la pellicule, mais aussi la bande-son. C’est qu’à l’époque, peu après les débuts balbutiants du cinéma parlant, la chanson y allait de soi. Et la jeune Bordelaise, fille d’une pianiste et chanteuse, elle-même pianiste et violoncelliste, orna de son timbre ailé bien des scénarios plus ou moins mémorables. Ses toutes premières chansons filmiques étaient signées de l’auteur des insubmersibles Gars de la Marine. Mais l’actrice dut attendre 1941 pour connaître son premier « tube » : ce swinguant Premier Rendez-vous, tiré du film éponyme, qui a gardé toute sa fraîcheur. (...) La « drôle de gosse » devenue grande dame du cinéma français y laisse l’empreinte, visuelle et vocale, d’un charme éblouissant. » Anne-Marie Paquotte à propos de reprises de chansons sur CD : Danielle Darrieux - Intégrale 1931-1951 (56 titres sur 2 CD - Fremeaux & Associés)

Titres de chansons et discographie

  • 1931 : « Les Beaux dimanches », « La Chanson de la poupée » enregistrés sur disque Polydor et CD (Le Bal)
  • 1931 : « Pauvre Mimi » non enregistré (Coquecigrole)
  • 1934 : « Depuis que tu m'aimes » en duo avec Pierre Mingand (Mauvaise Graine)
  • 1934 : « On ne voit ça qu’à Paris », « La Crise est finie », « Sans un mot » CD (La crise est finie)
  • 1934 : « Si j’avais su » non enregistré (Dédé)
  • 1934 : « Ni pire ni meilleur » CD (L'Or dans la rue)
  • 1934 : « Nous resterons chez nous », « Le Petit Moulin tout vermoulu » disque
  • 1935 : « J'aime tout ce qu'elle aime », « Trois jours » (repris du film de 1934 Quadrille d'amour avec Pierre Brasseur)
  • 1935 : « Le Petit Café »
  • 1935 : couplets non enregistrés (Le Contrôleur des wagons-lits)
  • 1935 : couplets non enregistrés (Quelle drôle de gosse)
  • 1935 : « Le bonheur c'est un rien », « Vous », « Ça vient tout doucement » CD (Mademoiselle Mozart)
  • 1936 : « Un mauvais garçon », « Je ne donnerai pas ma place » non enregistrés (Un mauvais garçon)
  • 1937 : « Je n’aime que vous » non enregistré (Mademoiselle ma mère)
  • 1938 : « Il peut neiger » enregistré dans les années 1950 sur disque DECCA (Katia)
  • 1938 : « Dans mon cœur », « Chanson de la poupée » enregistrés sur disque Polydor et CD (Retour à l'aube)
  • 1939 : « Je ne sais pas si je l'aime » (repris du film de 1939 Tourbillon de Paris)
  • 1939 : « Une Charade », « Au vent léger » enregistré sur disque Polydor et CD (Battement de cœur)
  • 1941 : « Premier Rendez-vous », « Chanson d’espoir » enregistrés sur disque Polydor et CD (Premier rendez-vous)
  • 1941 : « Un caprice », « Le Bonheur n'est jamais très loin » enregistré sur disque Polydor et CD (Caprices)
  • 1942 : « Les Fleurs sont des mots d’amour », « Berger d’autrefois » enregistrés sur disque Polydor et CD (La Fausse Maîtresse)
  • 1945 : « Adieu chérie », « Jolie petite étoile » enregistrés sur disque Le Chant du monde (Adieu chérie)
  • 1945 : « Je vous aime » enregistré sur disque Le Chant du monde (Au petit bonheur)
  • 1947 : « Le Temps d’y croire » non enregistré (Bethsabée)
  • 1949 : « Tu ne sauras jamais » (en duo avec Jean Desailly) non enregistré (Occupe-toi d'Amélie)
  • 1951 : « L’Amour toujours », « There’s danger in your eyes, chérie », « We never talk much » (en duo avec Fernando Lamas) enregistrés sur disque MGM et CD « C’est fini » non enregistré (Riche, jeune et jolie)
  • 1951 : « La Complainte des infidèles » non interprété dans le film, enregistré sur disque DECCA (La Maison Bonnadieu)
  • 1953 : « L’amour m’emporte » non interprété dans le film, enregistré sur disque DECCA (Madame de...)
  • 1958 : « Le Temps d’aimer » enregistré sur disque La Voix de son maître (Un drôle de dimanche)
  • 1959 : « Bonjour mon cœur » enregistré sur disque La Voix de son maître (Meurtre en quarante-cinq tours)
  • 1960 : « Danielle Darrieux » 10 titres (« Petite fleur », « Monsieur Hans  », « Que toi »...) Super 45 tours enregistré sur disque La Voix de son maître41
  • 1963 : « Méfiez-vous mesdames » non interprété dans le film, enregistré sur disque La Voix de son maître (Méfiez-vous, mesdames)
  • 1964 : « Le Diable au cœur » enregistré sur disque Barclay (Patate)
  • 1965 : « Le Dimanche de la vie » non enregistré (Le Dimanche de la vie)
  • 1966 : « Chanson d'Yvonne » enregistré sur disque Philips et CD (Les Demoiselles de Rochefort)
  • 1971: « Ambassador » comédie musicale musique Don Gohman/paroles Hal Hackady Chansons sur disque 33 tours RCA
  • 1975 : « Pourquoi l’amour » enregistré sur disque Pathé-Marconi (Divine)
  • 1976 : « Matelot », chanson inédite de Roger Dumas et Jean-Jacques Debout (créée pour un Numéro Un en avril 1976)
  • 1982 : « Edith et Sa Mère », « Chez la Baronne » ... enregistrés sur disque TREMA (Une chambre en ville)
  • 1983 : « En haut des marches », « Complainte de Charles », enregistrés sur disque Dynastie-Danubius (En haut des marches)
  • 1989 : « À l’île Maurice » non enregistré (Bille en tête)
  • 1990 : « La Chanson d’amour », « Le temps du muguet », « La Ballade irlandaise », « Laura »... « La Chanson d’amour » collection La Chance aux chansons. 19 titres sur CD EMI.
  • 1993 : du Bal (1931) à Premier rendez-vous (1942). 26 titres CD VANNY RECORDS M.A.D. Éditions.
  • 1997 : La chanson de « L’Horloge » dans le conte musical Emilie Jolie
  • 2001 : « Il n’y a pas d’amour heureux » (Huit Femmes)
  • 2002 : « À Paris dans chaque faubourg » en duo avec Patrick Bruel pour l'album Entre deux
  • 2003 : Intégrale Danielle Darrieux 1931-1951 (56 titres sur 2 CD - Fremeaux & Associés)
  • 2006 : « La Folle Complainte » de Charles Trenet (Nouvelle chance)

Distinctions

Danielle Darrieux est chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Elle a reçu en 1955, 1957 et 1958 la Victoire de la meilleure comédienne du cinéma français.

Elle est également lauréate d'un César d'honneur reçu en 1985, d'un Molière d'honneur décerné en 1997 et en 2003 d'un Molière de la meilleure comédienne dans Oscar et la Dame rose ainsi qu'un Sept d'or en 1995 comme meilleure comédienne pour Jalna et un Globe de Cristal d'honneur en 2010.

Récompenses

  • 1955 : Victoire de la meilleure actrice
  • 1958 : Victoire de la meilleure actrice
  • 1955 : Étoile de cristal de la meilleure actrice pour Le Rouge et le Noir
  • 1985 : César d'honneur
  • 1997 : Molière d'honneur
  • 2003 : Molière de la comédienne pour Oscar et la Dame rose
  • 2004 : Commandeur de la Légion d'honneur (9 avril 2004)
  • 2010 : Globe de cristal d'honneur

Hommages

Un hommage lui a été rendu à la Cinémathèque française à Paris du 7 janvier au 2 mars 2009, avec une programmation spéciale de plus de 90 films de sa filmographie.
Un autre hommage lui a été rendu par Michel Drucker dans l'émission Vivement dimanche enregistrée le 24 février 2010, au cours de laquelle elle était entourée d'amis tels que Paulette Dubost et Charles Aznavour.

Dans le film Inglourious Basterds de Quentin Tarantino, Danielle Darrieux est évoquée, lors d'un dialogue entre le projectionniste et la jeune femme dans la cabine de projection, lors de la préparation de l'attentat contre Hitler.

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Henri DecoinHenri DecoinMari18.03.189004.07.1969
        2Porfirio RubirosaPorfirio RubirosaMari22.01.190905.07.1965

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        Mots clés