Bernard Blier

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Date de naissance:
11.01.1916
Date de décès:
29.03.1989
Durée de vie:
73
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
39552
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
108
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
12812
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
35
Noms supplémentaires:
Бернар Блие, Bernard Blier,
Catégories:
Acteur
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Bernard Blier est un acteur français, né à Buenos Aires le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989.

Biographie

Son père Jules Blier étant biologiste à l'Institut Pasteur, les aléas de son métier font que le petit Bernard voit le jour en Argentine.

De retour en France, la famille Blier s'installe à Paris où Bernard mène des études sans enthousiasme au lycée Condorcet. Abandonnant petit à petit ses études, il commence à prendre des cours de théâtre en 1931.

Il se produit pour la première fois sur scène en 1934 à La Ciotat devant une salle à moitié pleine pour un cachet de 50 francs. Ensuite, il s'inscrit au Conservatoire, à Paris, où il intègre la classe de Louis Jouvet. Après trois échecs, il est enfin reçu en 1937. C'est au Conservatoire qu'il fait la rencontre de deux grandes personnalités qui resteront ses amis : François Périer et Gérard Oury.

Il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma jusqu'à Hôtel du Nord, réalisé par Marcel Carné en 1938, avec Arletty etLouis Jouvet. Au mois d'avril 1938, il épouse Gisèle qui lui donne, le 14 mars 1939, le petit Bertrand. Il tourne ensuite Le jour se lève, en 1939, avec Jean Gabin. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes.

En juillet 1939, au concours de sortie du Conservatoire, le jury choisi ne lui décerne pas de prix. Au même moment, la Seconde Guerre mondiale éclate. Mobilisé, il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire des lettres pleines de désarroi. Suite à l'invasion du 10 mai 1940, il est fait prisonnier, il sera interné dans un camp en Autriche (le Stalag XVII-A). Il entame malgré lui une spectaculaire cure d'amaigrissement. Après un an, il perd 27 kilos et se fait rapatrier comme sanitaire. De retour à Paris, il court le cachet avec son nouveau physique, celui d'un séducteur. Des amis commeChristian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre en lui offrant des petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre. À la Libération, il enchaîne film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre et fait des interventions à la radio.

Dans les années 1950, il joue des seconds rôles avec les plus grands réalisateurs, mais il lui faudra attendre le début des années 1960 pour obtenir des rôles à sa mesure. En 1958, le cinéma italien fait appel à lui et lui donne des rôles dramatiques dignes de son talent. Il tournera plus de trente films dans ce pays. Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes « cousus main », en fait un acteur incontournable du cinéma français.

Les années 1960 sont celles de la réussite. Des rôles inoubliables dans des films devenus classiques. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre (Les Tontons flingueursLe cave se rebiffeQuand passent les faisansDu mou dans la gâchetteC'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule…). À la fin des années 1960, sa carrière marque le pas en France, mais, au début de la décennie suivante, une nouvelle génération de réalisateurs va lui permettre de renouer avec le succès.

Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne et crée un nouveau rôle, celui du comique méchant[réf. nécessaire]. Le public en redemande et il enchaîne tournage sur tournage. En 1975, un grand moment arrive : il tourne sous la direction de son fils dans Calmos. Le film n'aura pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au théâtre de l'Atelier à Paris.

Les années 1980 se passent surtout en Italie où il est considéré comme un mythe[réf. nécessaire]. Le 20 juin 1986, il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (le Césaritalien) pour Pourvu que ce soit une fille. En 1985, un cancer de la prostate est détecté. Ses proches refusent de lui dire la vérité et il continue d'enchaîner les tournages. Le mal continue sa progression et atteint les os.

Le cinéma français lui attribue le César d'honneur en 1989 (samedi 4 mars 1989). Lorsqu'il paraît sur la scène de l'Empire, Bernard Blier n'est plus que l'ombre de lui-même, il arrive à petits pas, prend sa statuette et puis s'en va. Le 29 mars 1989, il meurt à la clinique Val d'Or, à Saint-Cloud, des suites de son cancer.

Vie privée

En avril 1938, il épouse Gisèle Brunet qui lui donne un fils le 14 mars 1939, Bertrand Blier, futur réalisateur. Bernard Blier a également une fille Brigitte, celle-ci a coupé les ponts avec sa famille et vit en Suisse depuis l'âge de 19 ans où elle s'occupe de chevaux. En 1960, à 44 ans, il fait la connaissance à Pontarlier d'Annette, de vingt ans plus jeune que lui. Après de multiples péripéties, il l'épouse le 6 octobre 1965 et ils resteront ensemble vingt-quatre ans.

Hommage

 

Le dessinateur Uderzo a rendu hommage à Bernard Blier dans l'album L'Odyssée d'Astérix en donnant ses traits au personnage Caius Soutienmordicus, chef des services secrets deCésar ayant sous ses ordres le druide-espion Zérozérosix qui, lui, emprunte ses traits à Sean Connery.

Télévision

  • 1959 : Spécial Noël / Jean Gabin, documentaire de Frédéric Rossif : participation de Bernard Blier
  • 1970 : Au théâtre ce soir : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny : Sébastien
  • 1973 : L'École des femmes pièce de Molière, mise en scène de Raymond Rouleau : Arnolphe
  • 1978 : Portrait de Jacques Dufilho, documentaire de François Chatel : témoignage de Bernard Blier
  • 1979 : Feu la mère de Madame, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : Lucien
  • 1979 : On purge bébé, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : M. Follavoine

Théâtre

  • Les Plaisirs de l'été théâtre de Paris
  • 1934 : Les Précieuses Ridicules de Molière
  • 1934 : Les Fourberies de Scapin de Molière
  • 1935 : Rouge ! d'Henri Duvernois, Théâtre Saint-Georges
  • 1936 : Interlude de Lucien Dabril et Gabriel-Emme, mise en scène Gabriel-Emme, Théâtre de la Nouvelle Comédie
  • 1937 : Altitude 3200 de Julien Luchaire, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre de l'Étoile
  • 1937 : L'Homme qui se donnait la comédie de Emlyn Williams, mise en scène Pierre Brasseur, Théâtre Antoine
  • 1938 : Septembre de Constance Coline, mise en scène René Rocher, Théâtre du Vieux-Colombier
  • 1939 : L'Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon et André Bost, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
  • 1939 : Mailloche de René Dorin, Théâtre de la Madeleine
  • 1941 : Mamouret de Jean Sarment, mise en scène Charles Dullin, Théâtre de Paris
  • 1941 : La Nuit de printemps de Pierre Ducrocq, mise en scène de l'auteur, Théâtre Saint-Georges
  • 1941 : Le Mariage en trois leçons de Julien Luchaire, mise en scène Jacques Grétillat, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1942 : Mademoiselle de Panama de Marcel Achard, mise en scène Marcel Herrand, Théâtre des Mathurins
  • 1942 : Colinette de Marcel Achard, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de l'Athénée
  • 1944 : Monsieur chasse ! de Georges Feydeau, mise en scène Jean Darcante, Palace
  • 1945 : N'importe comment ! de Noel Coward, mise en scène Jean Wall, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
  • 1945 : Une demande en mariage d'Anton Tchekhov, mise en scène Jean Meyer, (Le Spectacle des Alliés) Théâtre Pigalle
  • 1946 : Maria d'André Obey, Comédie des Champs-Élysées
  • 1946 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre de la Michodière
  • 1948 : Auprès de ma blonde de Marcel Achard, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
  • 1949 : Le Petit Café de Tristan Bernard, mise en scène Yves Mirande, Théâtre Antoine
  • 1950 : Victor de Henry Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1952 : Les Compagnons de la marjolaine de Marcel Achard, mise en scène Yves Robert, Théâtre Antoine
  • 1953 : Désiré de Sacha Guitry, mise en scène de l'auteur, Théâtre royal du Parc
  • 1954 : Crime parfait de Frederick Knott, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Ambigu
  • 1954 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Ambassadeurs, Théâtre des Célestins
  • 1956 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre des Célestins, tournée Karsenty
  • 1958 : Lucy Crown de Irwin Shaw, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
  • 1959 : Douze hommes en colère de Reginald Rose, mise en scène Michel Vitold, tournée
  • 1964 : Photo-finish de Peter Ustinov, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1968 : C'est malin ! de Fulbert Janin, mise en scène Michel Roux, Théâtre des Ambassadeurs
  • 1971 : Galapagos de Jean Chatenet, mise en scène Bernard Blier, Théâtre de la Madeleine
  • 1972 : Le Faiseur d'Honoré de Balzac, mise en scène Pierre Franck, théâtre Montansier, Théâtre des Célestins, tournée
  • 1973 : L'Homme en question de Félicien Marceau, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Atelier
  • 1976 : À vos souhaits de Pierre Chesnot, mise en scène Claude Sainval, Comédie des Champs-Élysées
  • 1978 : Boulevard Feydeau, pièces de Georges Feydeau : Feu la mère de MadameOn purge bébé, mise en scène Raymond Gérome, avec Danielle Darrieux, Louis Seigner,Théâtre des Variétés
  • 1981 : Le Nombril de Jean Anouilh, mise en scène Jean Anouilh et Roland Piétri, Théâtre de l'Atelier

Metteur en scène

  • 1955 : L'Ami de la famille de Jean Sommet, Comédie Caumartin
  • 1971 : Galapagos de Jean Chatenet, Théâtre de la Madeleine

Récompenses

  • 1987 : Prix David di Donatello du meilleur second rôle masculin pour Pourvu que ce soit une fille
  • 1989 : César d'honneur

Sources: wikipedia.org

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