Alfred Rosenberg

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Date de naissance:
12.01.1893
Date de décès:
16.10.1946
Durée de vie:
53
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
47953
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
131
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
28318
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
77
Noms supplémentaires:
Alfred Rosenberg, Alfrēds Rozenbergs, Alfred Rosenberg, Alfredas Rozenbergas, А́льфред Эрнст Ро́зенберг
Catégories:
Architecte, Liée à la Lettonie, Membre de la Société de l'étudiant, Membre du gouvernement, Ministre, Participant de la seconde guerre mondiale
Nationalité:
 estonien, allemand
Cimetière:
Réglez cimetière

    Alfred Rosenberg, né le 12 janvier 1893 à Reval (aujourd'hui Tallinn, capitale de l'Estonie, dans le gouvernement d'Estland appartenant alors à l'Empire russe), exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg, est un théoricien du parti nazi. Durant la Seconde Guerre mondiale, il occupe le poste de ministre du Reich aux Territoires occupés de l'Est. Condamné à mort lors du procès de Nuremberg, il est exécuté par pendaison.

    Biographie

    Rosenberg est issu d'une famille germano-balte. Un temps protégé du mystique russe Dimitri Merejkovski, il entreprend des études d'ingénieur-architecte à l'École impériale technique de Moscou, aujourd'hui université Bauman. Il fuit la Révolution bolchévique et s'établit à Munich en 1918, où il fréquente l'ordre de Thulé se ralliant alors aux doctrines raciales de Dietrich Eckart (1868-1923), qui le présente à Adolf Hitler.

    Membre du NSDAP

    Il devient un des plus fervents partisans du national-socialisme. Dès 1920, il est ainsi rédacteur en chef du Völkischer Beobachter, organe du parti nazi. Il publie en 1922 Peste en Russie ! le bolchévisme, ses dirigeants, ses exécutants et ses victimes, ouvrage qui, en identifiant bolchévisme et Juifs, marque Hitler. Il participe au putsch manqué de Munich en 1923. Hitler, emprisonné, le désigne pour le remplacer à la tête du parti. Il rend visite à Hitler en prison et aurait influencé certaines parties de Mein Kampf. Devenu idéologue du parti national-socialiste, il diffuse l'antisémitisme par le biais des Protocoles des Sages de Sion. Il développe ses théories raciales et antichrétiennes dans le Mythe du vingtième siècle, édité en 1930. Pour lui, la « race » est le principe déterminant la science, l'art et la culture, au point de considérer le Juif comme issu d'une antirace (Gegenrasse).

    Le Troisième Reich

    Après la prise de pouvoir en 1933, il subit néanmoins l'inimitié personnelle de la part de Hermann Göring, de Heinrich Himmler et de Joseph Goebbels, qui l'écartent de tous les postes ministériels, et il doit alors se contenter d'un rôle secondaire aux Affaires étrangères du parti.

    Occupation de fonctions diverses au sein du parti

    Nommé en 1934 à la tête de la recherche au sein du NSDAP, il développe la recherche nazie vers l'archéologie et l'ethnographie. Avec l'appui de Hans Reinerth (de), il développe au sein de son bureau, le Rosenberg Amt, une fédération de la Préhistoire allemande du Reich, ou Reichsbund für deutsche Vorgechischte. Jusqu'en 1937, cette fédération connaît, sous la houlette de Rosenberg, des succès indéniables, cependant, Rosenberg et son protégé doivent, à partir de ce moment, compter avec l'influence grandissante de l'Ahnenerbe de la SS, et doit, surtout après 1940, céder le pas devant cette institution SS.

    Cependant, malgré cet échec, il met en place, au cours des années qui suivent, l'institut pour l'étude de la question juive, qui démarre ses activités en 1938, présidées par un proche de Hans Frank, brouillé avec ce dernier pour tenter de prendre le contrôle de la propagande antisémite dans le parti.

    Une carrière marquée dans un premier temps par la proximité de Hitler puis par de nombreuses déconvenues

    Rosenberg est, dans les années 1930, un familier de Hitler, l'un de ses premiers « compagnons de routes », auquel il confie durant ces années à de nombreuses reprises, ses objectifs pour le conflit qui se déclenche en 1939 ou ses considérations raciales et antisémites, en 1939 ou en 1941.

    Cependant, en dépit de cette relative proximité, de nombreux déboires et déconvenues affectent sa carrière au sein du Troisième Reich, d'abord en 1938 avec la nomination de Joachim von Ribbentrop au ministère des Affaires étrangères, puis en 1939 avec la signature du pacte germano-soviétique, puis durant l'hiver 1941-1942, l'échec de la prise de contrôle des Juifs vivant dans les territoires conquis sur l'URSS, ou encore en juillet 1942, face à Himmler, lorsqu'il propose une définition du Juif dans les territoires dont il a la responsabilité.

    Responsable des biens et des œuvres confisqués

    Membre historique du NSDAP, il participe à la confiscation du pouvoir par le parti dès les années 1930.

    Il est chargé à partir de 1940 de la confiscation des œuvres d'art et des bibliothèques volées aux Juifs à travers l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg, dirigé, à Vilnius, par le Dr Muller. Il reçoit également, dans ce cadre, la responsabilité du mobilier confisqué aux Juifs déportés : celui-ci doit être acheminé dans le Reich puis vendu ou donné aux Allemands du Reich.

    En France, quinze jours après l'armistice, Keitel communique au général Vollard-Beckenberg commandant la place de Paris, "une note ordonnant de recenser et de mettre en sûreté les objets d'art et documents historiques appartenant à l'État français ou à des particuliers, notamment à des Juifs", précisant que "cette mesure ne doit pas constituer une appropriation". Quelques jours après, Hitler charge Rosenberg de récupérer et d'acheminer vers l'Allemagne toutes les œuvres d'art « sans propriétaires ». La première collection visée, d'une valeur estimée à plus de 2 milliards, est celle des Rothschild, cachée dans les domaines de Château Lafite et de Château Mouton Rothschild, dénoncée par un nommé Jurschewitz qui reçoit une prime de 65 000 francs. En mars 1941, un convoi de 28 wagons, contenant près de 4000 œuvres d'art saisies en France, arrive à Neuschwanstein.

    Le 16 avril 1943, il transmet servilement à Hitler un rapport synthétisant l'ensemble des 20000 œuvres d'art saisis à l'Ouest par ses subordonnés.

    Ministre des Territoires de l'Est

    Nommé en mars 1941 conseiller spécial pour les territoires occupés à l'Est, il joue un rôle certain dans la préparation idéologique et pratique de l'invasion de l'URSS, ce qui n'échappe pas aux services de renseignements soviétiques dans les semaines qui précèdent l'intervention allemande.

    Le 16 juillet 1941, lors d'une conférence réunissant Hitler, Lammers, Göring, Bormann et lui-même, il est nommé sur décret d'Hitler « ministre du Reich pour les territoires occupés de l'Est » (en allemand, Minister für die besetzten Ostgebiete), planifie la réalisation du Generalplan Ost, et supervise l'admistration civile à travers les Reichskommissariat. Néanmoins, comme il le dit, Rosenberg est un souverain sans pays ni sujet, ses compétences ministérielles étant réduites à peau de chagrin : passant pour un illuminé, mais entouré d'une administration compétente, composée pour une part non négligeable de Germano-Baltes, il doit composer avec les services de Göring qui a la charge de l'économie et qui cherche à l'évincer dès sa prise de poste, d'Himmler, dont les compétences policières sont définies clairement le 17 juillet ainsi qu'avec les hauts commandements militaires (OKW et OKH). De plus, l'absence d'accès direct à Hitler, dont les visiteurs sont sévèrement contrôlés par Lammers et Bormann, qui lui est hostile, le prive dans les faits d'une partie de ses prérogatives : entre avril 1941 et le 17 octobre 1943, date de la dernière visite attestée, Rosenberg rencontre Hitler seize fois ; de plus, à partir de mars 1943, il n'a plus de représentant personnel auprès de Hitler pour faire valoir le point de vue de l'administration qu'il dirige.

    Par ailleurs, l'autorité réelle du ministre dans les commissariats de l'Est est constamment remise en cause par les pratiques sur le terrain : ainsi, il tente de lutter contre la corruption des fonctionnaires allemands en poste dans ces commissariats, sans grand succès, Koch et Lohse, chacun dans leur circonscription, vivant dans le luxe ; peu soutenu par Hitler, ses directives ne sont pas appliquées par Koch, par exemple. Soutenu cependant par les cadres territoriaux mis en place dans les districts et par des officiers en poste, Rosenberg voit ses vues politiques clairement désavouées par Hitler le 19 mai 1943.

    L'historien Joachim Fest écrit : « les compétences de Rosenberg furent, dès le commencement, sérieusement limitées. Göring était muni des pleins pouvoirs pour la réalisation du plan primordial ; Himmler, envoyé extraordinaire dans le secteur opérationnel de l'armée, exerçait en même temps les fonctions de chef de la police, de Reichsführer SS, de commissaire du Reich chargé des problèmes de transfert des populations et de la consolidation du « Volkssturm » allemand ; Sauckel assumait la responsabilité des problèmes de main-d'œuvre et Keitel la direction de la Wehrmacht ; toutes ces instances grignotaient si bien les compétences de Rosenberg qu'il ne lui restait guère que son titre. […] De fait, la tâche du ministre du Reich se réduisit bientôt à rédiger des textes que personne ne lisait, des mémorandums qui ne franchissaient pas les portes de ses services, des protestations dont nul ne prenait plus connaissance : un compagnon oublié à la tête d'un service non moins oublié ». Il démissionne le 12 octobre 1944, mais tout porte à croire qu'il n'a reçu aucune réponse, ce qui témoigne une nouvelle fois de l’inexistence de son influence politique.

    Au tribunal de Nuremberg

    Au procès de Nuremberg, le 1er octobre 1946, il est condamné à mort après avoir été reconnu responsable des massacres organisés dans les pays à l'Est de l'Allemagne, pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est pendu le 16 octobre suivant. Quand il lui est demandé s'il a quelque chose à déclarer avant son exécution, il répond d'un simple « Non ».

    Rosenberg est aussi connu pour son rejet du christianisme, et pour avoir joué un rôle important dans le développement du paganisme qu'il percevait comme une transition vers une nouvelle foi nazie ainsi que pour son antimaçonnisme. Se considérant comme le « gardien du temple du national-socialisme », notamment de son idéologie, il fut tout au long de sa carrière raillé par les autres dignitaires du régime, pour son « intellectualisation » de la doctrine du parti, qui, en définitive, comme le note Joachim Fest, « résidait dans l'exercice du pouvoir », et non dans une « façade idéologique ».

    Le théoricien du national-socialisme

    Idéologue du NSDAP dans les années 1920, en concurrence avec Goebbels dans le domaine idéologique, il développe au sein du mouvement une approche intellectuelle du national-socialisme qui suscite l'incompréhension de nombreux membres du parti.

    Pour un mouvement comme le NSDAP, le contrôle de l'idéologie, entre autres par le contrôle de l'Histoire, est déterminant pour asseoir le pouvoir de Rosenberg sur l'idéologie du parti, et au-delà, sur les domaines dans lesquels son bureau exerce une compétence, sans cesse remise en question par d'autres membres de la « nébuleuse » national-socialiste. S'il essuie des échecs dans sa lutte pour le contrôle de l'agitation antisémite, il parvient cependant à imposer la ligne idéologique la plus radicale sur les questions raciales et culturelles, jusqu'à pratiquer de nombreuses modifications dans les textes religieux mis en musique par Mozart ou Haendel.

    Une vision nationale-socialiste du passé

    À ses yeux, le combat des races constitue la raison d'être de l'Histoire humaine. En cela, il fait totalement siennes les conceptions historicistes de Hitler : une lutte gigantesque, qui prend la forme d'une gigantomachie, oppose la race aryenne à la race sémitique depuis une longue éternité. Ainsi, il développe une conception déterministe de l'Histoire selon deux principes : tout d'abord, l'existence d'une loi de l'Histoire, la lutte des races pour leur survie, qui serait intangible ; ensuite, cet affrontement racial met aux prises deux mêmes races, malgré les oripeaux extérieurs, pouvant connaître des modifications de forme.

    De même, il développe une conception de l'histoire antique très personnelle. À ses yeux, tout peuple qui a renoncé à une pureté raciale a été balayé par un peuple dans lesquels les éléments indogermaniques n'ont pas encore perdu l'essentiel de leur force.
    En effet, pour l'auteur du Mythe du Vingtième Siècle, Alexandre le Grand ne veut pas réaliser la monarchie universelle, mais souhaite réaliser la fusion de deux aristocraties, deux élites, la grecque et la perse, « racialement » parentes : aux yeux de Rosenberg, Alexandre jouit du supposé de la bonne foi raciale, en écartant de manière systématique les Sémites, les Babyloniens et les Syriens de la direction de l'empire qu'il édifie. Cependant, le bilan de son règne reste négatif car, selon Rosenberg, Alexandre n'a pas été en mesure de léguer un héritage durable, les races asiatiques qui avaient plié sous le joug indo-germanique perso-macédonien ayant rapidement repris le dessus.
    Ainsi, c'est seulement après la défaite raciale et politique des Grecs que Rome participe de façon importante à la lutte des races, dans un premier temps en s'opposant à la sémitique Carthage : pour Rosenberg, cette série de guerres représente aussi un choc entre deux races antagonistes et son issue a sauvé l'Occident de l'essor dans ses contrées de la civilisation phénicienne et de ses « miasmes ». Ainsi, il donne au discours de Caton une signification raciale : il lui confère le sens d'un appel à la destruction de la race punique ; il regrette malgré tout que Rome n'ait pas poussé son avantage jusqu'au bout et entrepris une campagne dans l'est du bassin méditerranéen pour éradiquer de façon définitive les foyers de peuplement sémitiques.
    De même il regrette que les guerres menées par Vespasien et Titus en Judée ne se soient pas soldées par l'extermination du peuple juif ; cependant, conscient que cette mesure n'était pas nécessaire du point de vue stratégique, il développe l'idée qu'elle est néanmoins nécessaire d'un point de vue racial car, à la suite de la diaspora, la figure du Juif fait alors son entrée dans la guerre des races, qu'il ne mène ouvertement qu'en de très rares occasions, notamment pendant la révolte juive : en effet, aux yeux de Rosenberg, le peuple juif mène la guerre raciale de façon insidieuse : l'ayant perdue du point de vue militaire et politique, il va la gagner, en s'appuyant sur le christianisme en général, et plus spécifiquement, sur la lecture de saint Paul.

    Une forte hostilité envers le christianisme

    Comme Hitler, Rosenberg ne développe de rhétorique anti-chrétienne que parce que, à ses yeux, la religion mise en place à partir de Paul a contaminé le christianisme naissant et lui a donné une dimension de réaction contre la domination indo-germanique des Romains. Ainsi, Rome s'est écroulée sous les coups d'un assaut venu du Sud et de l'Est ; de la sorte, Rosenberg reprend les thèses d'une abondante littérature antisémite, prônant l'idée d'une défense de la romanité, et de sa forme politique, l'Empire romain, rendue possible par l'apport des populations germaniques à partir du IIIe siècle, mais tenue en échec par les influences méridionales. De plus, les idées véhiculés par le christianisme, constituent, selon Rosenberg, la preuve que le peuple romain avait perdu sa vitalité raciale : pour ce dernier, la honte du péché, notamment celui de la chair, entraîne la honte vis-à-vis de la conscience raciale, qui a pour conséquence la perte de la confiance en soi et l'irrésolution dans l'action.

    Cette hostilité envers le christianisme l'incite à encourager, d'accord avec Himmler, un culte spécifiquement germanique. Ainsi, il préconise la mise en place d'un culte spécifiquement national-socialiste : ces célébrations, encouragées auprès des membres du parti nazi, ces Lebenfeiern, sont mises en avant par Rosenberg comme un nouveau calendrier, destiné à se substituer au calendrier chrétien : le soin apporté à l'organisation de ces fêtes publiques et privées témoigne de la politisation de la vie privée, mais l'agencement bureaucratique de Rosenberg, pour tenter d'encadrer certains excès, fait craindre à ce dernier, ainsi qu'à Himmler, autre ordonnateur du culte néo-païen national-socialiste, la mise en place d'un nouveau clergé; pour éviter cet écueil, il préconise de donner à ces célébrations un caractère privé. La mise en place de nouveau culte à visée très clairement politique rencontre peu de succès, en dehors des cercles nationaux-socialistes.

    Une vision eschatologique de la lutte des races

    Dans le Mythe du Vingtième Siècle, l'auteur prophétise la plongée du monde dans le chaos en cas de défaite de la race aryenne dans la lutte l'opposant au monde asiatique, qui a pris la forme du bolchevisme juif. La lutte, il l'annonce dès 1935 dans un discours devant une société savante, la Nordische Gesellschaft, et en définit les principaux caractères : elle sera décisive, terrible et sans pitié, elle aura les traits d'une guerre raciale et idéologique et se soldera par la victoire ou la défaite totale de l'un des protagonistes. En cas de défaite des Aryens, le sort serait terrible : le métissage et la submersion du sang aryen, réputé pur, dans le sang impur des races inférieures.

    Le journal de Rosenberg

    Lors du procès de Rosenberg, le Tribunal Militaire International avait décidé le 19 août 1945 de donner à la défense accès au journal que l'inculpé avait tenu avant et pendant la guerre, mais Alfred Thoma, avocat de Rosenberg, nota : « Kempner ne nous le remet pas. » Selon Thoma, l'accusation lui déclara que le journal était introuvable. En fait, le substitut Robert Kempner, accusateur de Rosenberg, détourna frauduleusement de nombreuses pièces du procès, parmi lesquelles le journal, et, quand son rôle à Nuremberg fut terminé, emporta ces pièces avec lui aux États-Unis. Le journal fut récupéré par des agents de l'U.S. Immigration and Customs Enforcement en juin 2013, auprès de l’ancienne secrétaire de Robert Kempner, et, tout en restant propriété du gouvernement américain, déposé le 17 décembre 2013 à l'United States Holocaust Memorial Museum.

    Selon l'United States Holocaust Memorial Museum, le bureau du procureur avait donné à Kempner l'autorisation d'emporter les pièces, mais selon l'U.S. Immigration and Customs Enforcement, la soustraction des documents par Kempner était contraire à la loi et à une procédure correcte

    D'après Jurgen Matthaus, directeur de recherches au Center for Advanced Holocaust Studies de l'United States Holocaust Memorial Museum, Rosenberg était obsédé par les Juifs, mais cela n'apparaît guère dans son journal. Il aborde parfois le sujet, par exemple le 28 mars 1941 pour dire que cette race doit être séparée de toute l'Europe (« diese Rasse aus ganz Europa auszusondern »), mais le journal ne contient rien sur l'extermination des Juifs. Jurgen Matthaus conjecture que le motif de ce silence est que Rosenberg n'avait pas de raison d'entrer dans des détails sur les buts fondamentaux du nazisme parce que, pour lui, ils allaient de soi.

    Le journal de Rosenberg est consultable sur le site de l'United States Holocaust Memorial Museum.

    Sources: wikipedia.org, news.lv

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          Rapports

          NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
          1Woldemar Wilhelm RosenbergWoldemar Wilhelm RosenbergPère06.06.186209.10.1904
          2
          Elfriede Luise Caroline RosenbergMère19.03.186801.03.1893
          3
          Eugen Woldemar Martin RosenbergFrère20.10.188800.00.1929
          4
          Hilda Elfriede RosenbergFemme16.12.189101.02.1928
          5
          Hedwig RosenbergFemme00.00.1925
          6
          Martin RosenbergGrand-père02.11.182029.03.1896
          7
          Johann RosenbergGrand-père04.03.1781
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