Wilhelm Keitel
- Date de naissance:
- 22.09.1882
- Date de décès:
- 16.10.1946
- Durée de vie:
- 64
- PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
- 51950
- PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
- 142
- PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
- 28550
- PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
- 78
- Noms supplémentaires:
- Wilhelm Keitel, Вильгельм Кейтель, Wilhelm Bodewin Johann Gustav Keitel, Вильгельм Бодевин Йоханн Густав Кейтель, Wilhelm Keitel, Vilhelms Keitels, Vilhelms Bodevins Gustavs Keitels, Вільгельм
- Catégories:
- Criminel de guerre, Général, Maréchal, Soldat
- Nationalité:
- allemand
- Cimetière:
- Réglez cimetière
Wilhelm Bodewin Johann Gustav Keitel est un officier général allemand, né le 22 septembre 1882 à Helmscherode, près de Hanovre, et mort le 16 octobre 1946 à Nuremberg. Il a été Generalfeldmarschall et chef de l’Oberkommando der Wehrmacht de 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il a été condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est l'un des instigateurs du décret Nacht und Nebel.
Jeunesse
Wilhelm Keitel est né dans une famille de grands propriétaires fonciers. Adolescent, il aimait parcourir la campagne et, en particulier, les exploitations de ses parents, pour rêver et jouer avec d'autres enfants à la guerre.
Après une éducation à Göttingen, il s'enrôle dans l'armée comme Fahnenjunker (officier cadet) en 1901 et rejoint le 6e régiment d'artillerie de campagne de Basse-Saxe. Il épouse Lisa Fontaine en 1909.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert sur le front de l'Ouest avec le 46e régiment d'artillerie, en qualité de commandant de batterie. En septembre 1914, pendant les combats en Flandres, il est gravement blessé au bras droit par un éclat d'obus. Il se rétablit et revient au service au début de l'année 1915 en tant que membre de l'état-major.
Après la guerre, il reste dans la nouvelle Reichswehr et aide à organiser les Freikorps, garde-frontières avec la Pologne, puis il est instructeur pendant deux ans à l'école de cavalerie de Hanovre.
À la fin de 1924, il est transféré au ministère de la Guerre de la République de Weimar qui était alors dissimulé sous le vocable « bureau des troupes » (Truppenamt). Il garde son poste après l'arrivée des Nazis au pouvoir et même en est promu comme le chef avec la recommandation de Werner von Fritsch.
Le 30 janvier 1933, Hitler arrive au pouvoir et, durant la période suivante, Keitel, en convalescence à la clinique de Tatra-Westerheim en Tchécoslovaquie pour une thrombose à une jambe, apprend la nouvelle. À son retour à Berlin, Keitel devient chef de service du ministre de la Défense, le général von Blomberg. Le 1er décembre 1933, Keitel prend le commandement d'une division d'infanterie à Potsdam et, malgré le traité de Versailles et avec la complicité de la Reichswehr, il prépare, dans les écuries de l'ancien régiment de la garde, une manufacture d'armes. Ce dépôt d’armes, utilisé par les SS pour préparer la nuit des Longs Couteaux, est déplacé, tenu secret et gardé par le Major du contre-espionnage Anton Rintelen.
Seconde Guerre mondiale
En 1937, il est général et, en 1938, après l'affaire Blomberg-Fritsch suivie du remplacement du Reichswehrministerium par le Oberkommando der Wehrmacht (en abrégé, l’OKW, ou en français le « haut-commandement des forces armées »), il devient le « chef de ce Grand État-Major ». Il est nommé Generalfeldmarschall le 19 juillet 1940. Il est vraisemblable que Hitler choisit ce personnage falot, qualifié par Blomberg de simple « chef de bureau », pour mieux contrôler la Wehrmacht par lui-même.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se montre un commandant faible et précautionneux, voire pusillanime. Il s'oppose à l'invasion de la Pologne puis de la France. À chaque fois, il propose sa démission, mais elle n'est pas acceptée.
En septembre 1942, Keitel prend la défense, contre Hitler, du Generalfeldmarschall Wilhelm List dont le groupe d'armées, profondément avancé vers la mer Caspienne, éprouve de sérieuses difficultés face aux Soviétiques lors des batailles du Caucase : il s'agit ici de sa dernière confrontation avec le Führer ; List est néanmoins relevé de son commandement et, à compter de cet incident, Keitel exécute passivement tout ce qui lui est ordonné : il aurait ainsi reçu de ses collègues le surnom de Lakaitel (Lakai signifiant laquais), pour faire un jeu de mots avec son nom de famille. Il signe tous les ordres, y compris les plus critiquables éthiquement, notamment ceux permettant à Himmler d'exercer sa terreur en Russie.
Keitel préside le tribunal d'honneur militaire (Ehrenhof) qui exclut de la Wehrmacht et remet au Volksgerichtshof les officiers qui ont tenté d'assassiner Hitler le 20 juillet 1944, cela pour qu'ils soient éliminés sans les faire comparaître devant une cour martiale (Militärgericht).
Le 8 mai 1945 à Berlin, Keitel signe les actes de capitulation de l'Allemagne en tant que chef de la délégation allemande qui comprend également Stumpff, Friedeburg et six autres officiers. En entrant dans la salle, il salue de son bâton de maréchal les délégations alliées, salutation à laquelle personne ne répond. Apercevant le drapeau tricolore, il fait remarquer, à haute voix : « Ah ! Il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! ». Il demande en vain la clémence des vainqueurs à l'égard de l'Allemagne vaincue.
Au procès de Nuremberg, il plaide d'abord non coupable, mais reconnaît son « erreur » avant le verdict, tout en fondant sa défense sur une obéissance sans limite. Il est condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité en raison de son rôle prépondérant dans la guerre d'extermination à l'Est. Il demande vainement à être fusillé mais il est pendu comme les autres condamnés.
Avant d'être exécuté, il s'exclame Deutschland über alles ! (« L'Allemagne au-dessus de tout ! »).
L'étroitesse de la trappe du gibet a provoqué des contusions faciales sur plusieurs condamnés, ce qui explique que le visage de Keitel est ensanglanté sur les images prises post mortem.
Promotions
- Fähnrich – 14 octobre 1901
- Leutnant – 18 août 1902
- Oberleutnant – 18 août 1910
- Hauptmann – 8 août 1914
- Major – 1er juin 1923
- Oberstleutnant – 1er février 1929
- Oberst – 1er octobre 1931
- Generalmajor – 1er avril 1934
- Generalleutnant – 1er janvier 1936
- General der Artillerie – 1er août 1937
- Generaloberst – 1er novembre 1938
- Generalfeldmarschall – 19 juillet 1940
Décorations
- Croix de chevalier
- Croix de fer de 1re classe (1914) avec l'agrafe de 1939
- Croix de fer de 2e classe (1914) avec l'agrafe de 1939
- Croix de chevalier de l'ordre de la maison royale de Hohenzollern avec glaives
- Croix du mérite de guerre (Brunswick) de 1re classe
- Croix du mérite de guerre (Brunswick) de 2e classe avec le fermoir de Bewährung
- Croix de chevalier de l'ordre de la maison ducale Ernestine de Saxe de 2e classe avec glaives
- Insigne d'honneur général du grand-duché de Hesse pour acte de bravoure
- Croix de Frédéric-Auguste d'Oldenbourg de 1re classe
- Croix hanséatique d'Hambourg
- Croix hanséatique de Brême
- Croix d'honneur pour les combattants de 1914–1918
- Ordre ducal d'Henri le Lion (Brunswick) de 4e classe
- Médaille du service de longue durée dans les forces armées de 1re classe (Croix des 25 ans de service)
- Médaille du service de longue durée dans les forces armées de 2e classe (Médaille des 15 ans de service)
- Croix du Mérite militaire de 3e classe avec décoration de guerre
- Médaille de l'Anschluss
- Médaille des Sudètes avec barrette du château de Prague
- Médaille de Memel
- Insigne des blessés du 20 juillet 1944 en argent
- Symbole d'or du Parti nazi (avril 1939)
Filmographie
- Service secret contre bombe atomique (1946) : joué par Herbert Lom
- Le Renard du désert (1951) : joué par John Hoyt
- La Fin d'Hitler (1955) : joué par Leopold Hainisch
- C'est arrivé le 20 juillet (1955) : joué par Jochen Hauer
- La Vie privée d'Hitler (1962) : joué par Carl Esmond
- Papa Schultz (série télévisée, 1965-1971) : joué par Howard Caine
- Les Dix Derniers Jours d'Hitler (1973) : joué par Gabriele Ferzetti
- Nuremberg (téléfilm) (2000) : joué par Frank Fontaine (en)
- La Chute (2004) : joué par Dieter Mann
- Walkyrie (2008) : joué par Kenneth Cranham
- White Tiger (2012) : joué par Christian Redl (de)
Sources: wikipedia.org
Pas de lieux
Rapports
Nom | Lien | Description | ||
---|---|---|---|---|
1 | Karl Dönitz | Collègue | ||
2 | Walther von Brauchitsch | De même opinion | ||
3 | Alfred Rosenberg | De même opinion | ||
4 | Ernst Kaltenbrunner | De même opinion | ||
5 | Ernst John von Freyend | Soldat |
13.11.1940 | V. Molotova vizīte Berlīnē pie sabiedrotā Ā. Hitlera
Vizīte notika 12.-13. novembrī
04.06.1942 | Hitlera un Mannerheima tikšanās
20.07.1944 | Adolf Hitler survives an assassination attempt led by German Army Colonel Claus von Stauffenberg
The 20 July plot refers to the attempt to assassinate Adolf Hitler, Führer of the Third Reich, inside his Wolf's Lair field headquarters near Rastenburg, East Prussia, in July 1944. The apparent purpose of the assassination attempt was to seize political control of Germany and its armed forces from the Nazi Party (including the SS) in order to obtain peace with the Allies as soon as possible. The underlying desire of many of the involved high ranking Wehrmacht officers was apparently to show to the world that not all Germans were like Hitler and the NSDAP. The details of the conspirators' peace initiatives remain unknown, but they likely would have included demands to accept wide reaching territorial annexations by Germany in Europe.