Václav Havel

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Date de naissance:
05.10.1936
Date de décès:
18.12.2011
Durée de vie:
75
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
31985
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
87
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
4519
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
12
Noms supplémentaires:
Václav Havel, Václav Havel, Vaclāvs Havels, Вацлав Гавел, Vaclāvs Havels, Vaclavas Havelas
Catégories:
Diplomate, Politicien, Poète, Président, Écrivain
Cimetière:
Réglez cimetière

    Václav Havel (API : /ˈvaːt͡slaf ˈɦavɛl/), né le 5 octobre 1936 à Prague, et décédé le 18 décembre 2011 à Hrádeček (en), est un dramaturge, essayiste et homme d'État tchécoslovaque puis tchèque.

    Durant la période communiste, il est une des figures de l'opposition à la République socialiste tchécoslovaque en tant que membre de la Charte 77. En 1989, il est une des figures de proue de la révolution de velours, qui met un terme au régime communiste. Il est ensuite président de la République fédérale tchèque et slovaque de 1989 à 1992, puis président de la République tchèque de 1993 à 2003. Politicien atypique, généralement estimé comme une « personnalité extraordinaire » dans son pays, il est souvent appelé le « président-philosophe » et sa vie a été qualifiée d'« œuvre d'art » par l'écrivain Milan Kundera.

    Biographie

    Jeunesse sous le pouvoir communiste

    Václav Havel naît au sein d'une famille de la bourgeoisie praguoise : « une famille d'entrepreneurs richissimes, propriétaires de studios de cinéma et de dizaines d'immeubles dans la capitale ». Après la libération du pays de l’occupant nazi par l'Armée rouge et l'arrivée au pouvoir des communistes en 1948, sa famille est dépossédée de ses biens et accusée d'avoir collaboré avec les nazis. Ses parents seront obligés de travailler comme ouvriers dans l'usine qu'ils avaient créée. À partir de son adolescence, le jeune Václav s'intéresse beaucoup à la poésie, et écrit de nombreux poèmes, ce qui surprend beaucoup son père. Après la fin de sa scolarité obligatoire, en 1951, le jeune Havel se trouve, comme la plupart des membres de l'élite, taxé d'« ennemi de classe » et donc interdit d'études par le régime. Il ne peut ainsi entrer à l'université pour suivre les études de littérature et de cinéma comme il le souhaitait.

    Dès ses quinze ans, il forme un groupe avec des amis, tous nés en 1936, qu'ils appellent « les trente-six ». Ils organisent des rencontres et des séminaires dans lesquels ils discutent très librement de l'oppression du régime socialiste, recherchent avidement des ouvrages d'auteurs interdits, et publient une revue dactylographiée, sans avoir conscience que ce qu'ils font est extrêmement dangereux : s'ils avaient eu dix-huit ans, ils se seraient tous retrouvés en camp de concentrations staliniens ou condamnés à mort. C'est grâce à l'un des membres de ce groupe qu'il découvre Franz Kafka, auteur interdit à l'époque (il sera autorisé à partir de 1963), qui restera durant toute sa vie son auteur préféré et la principale source d'inspiration de son œuvre théâtrale.

    Cette marginalisation sociale lui est d'ailleurs imposée alors qu'il refusait déjà lui-même d'être reconnu plus pour sa « position sociale favorable » que pour son esprit. Pendant quatre ans, alors qu'il est apprenti-technicien dans un laboratoire de chimie, Havel assiste à des cours du soir, complétant ainsi sa formation préuniversitaire qui lui permet d'entreprendre des études d'économie à l'École technique supérieure de Prague (České vysoké učení technické v Praze), bien qu'il aurait préféré entrer à la Faculté de cinéma de l'Académie des arts de Prague (où enseignait Milan Kundera), ce qui s'est révélé impossible à cause de son origine sociale. Encouragé par tradition familiale à s'intéresser aux valeurs humaines de la République tchécoslovaque, Václav Havel commence dès l'âge de dix-neuf ans à publier articles et nouvelles, en particulier dans des revues liées au théâtre.

    Théâtre

    Pendant son service militaire, Václav monte avec deux de ses amis, Andrej Krob et Karel Brynda (plus tard dramaturge principal du théâtre d'Ostrava), l'ensemble théâtral de son régiment, avec une pièce attribué à Pavel Kohout (qui en réalité n'existe pas : ce sont les trois amis eux-mêmes qui ont écrit la pièce) intitulée Les nuits de septembre, dans laquelle Havel joue le rôle d'un brigadier négatif. Cela permet à leur groupe d'amis de fuir la monotonie du service militaire, et d'aller dans des festivals, où ils rencontrent un certain succès. La pièce est jugée trop dangereuse pour l'esprit de l'armée, et le groupe doit renoncer aux médailles et aux prix.

    Après son service militaire, il travaille comme éclairagiste au théâtre ABC, puis plus tard, dès 1960, au théâtre « sur la balustrade » (Divadlo na zábradlí). C'est là qu'il rencontre Olga, comédienne, qu'il épouse en 1964. Ce deuxième théâtre produit sa première pièce, la Fête en plein air (Zahradní slavnost) (1963), une pièce présentant d'une remarquable manière la forte régénération des tendances qui prévalaient dans la culture et la société tchèque dans les années 1960 et qui a culminé lors du Printemps de Prague de 1968. Pour lui, son action dans la vie publique et culturelle est un moyen de promouvoir son idéal démocratique. Pour vivre, il travaille en parallèle comme manœuvre dans une brasserie industrielle.

    Václav Havel est d'abord inspiré par le théâtre de l'absurde et l'héritage kafkaïen, puis sa parole dissidente prend le dessus. Le grand nom qu'il s'est fait dans les années 1960, grâce à son œuvre dramatique, et à la censure que lui imposent le régime politique, font que, dans les années 1970, Havel entre résolument dans la dissidence, pour rédiger un vibrant plaidoyer politique en faveur des droits de l'Homme : le manifeste de la Charte 77.

    Représentant de l'opposition tchécoslovaque

    Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques en 1968, qui marque la fin du processus de libéralisation du Printemps de Prague, Václav Havel n'a pas abandonné ses convictions, dont il trouvait inspiration dans les écrits de Jan Patočka et Martin Heidegger, comme de nombreux dissidents tchèques de son époque. Il a été président du Cercle des écrivains indépendants, puis membre actif au sein du club des Sans-parti engagés. Son engagement lui coûte une censure de ses pièces : en 1971, ses pièces sont interdites. En 1974, il travaille dans une brasserie. La communauté internationale remarque ce dissident, notamment en raison de sa lettre ouverte adressée au président Gustáv Husák, en 1975, où il dénonce la situation de la société et la responsabilité du régime politique. Il est perçu dès lors comme un représentant de l'opposition intellectuelle tchécoslovaque. En tant que citoyen, il proteste contre l'oppression intense qui marque ce que la gauche au pouvoir nomme la « normalisation ». En 1977, il est l'un des co-fondateurs, et l'un des trois porte-paroles de la « Charte 77 », une organisation de défense des droits de l'homme en Tchécoslovaquie. Son action le mène en prison à trois reprises, où il aura passé près de cinq ans, entre 1977 et 1989. C'est alors qu'il écrit (en 1978) un essai, « Le Pouvoir des sans-pouvoir », dans lequel il analyse les mécanismes de la mauvaise raison d’État qui prive selon lui les citoyens ordinaires de toute capacité d'influer sur le cours réel de leur vie : mécanismes qui conduiraient à la résignation des individus et aussi à leur démission morale, stérilisant en fait la dynamique sociale. Derrière cette analyse, il veut démontrer la force de la résistance morale et de la vie. Cet essai obtient un impact non seulement chez les dissidents tchécoslovaques, mais aussi dans les mouvements d'opposition des autres pays socialistes.

    Révolution de velours

    En novembre 1989, à cause de ses séjours répétés en prison pour ses écrits politiques, Václav Havel est un dissident très connu de l'opinion publique et est spontanément placé par la foule à la tête du mouvement « forum civique », une association unie des mouvements d'opposition et d'initiative démocratique. Sa présence et ses interventions dans les manifestations attirent des foules de plus en plus nombreuses. Il devient alors un personnage clé de la Révolution de velours, qui culmine du 16 novembre au 29 décembre 1989.

    La présidence de la République

    En décembre 1989, Václav Havel est investi par un courant d'opinion unanime et n'a donc aucune difficulté à évincer l'ancien secrétaire général du PC Alexander Dubček, qui doit se contenter de la présidence de l'Assemblée fédérale.

    Après la démission du président Gustáv Husák, en attendant des élections parlementaires, Havel est élu président intérimaire de la Tchécoslovaquie, par l'Assemblée fédérale, composée pourtant à 80 % de députés communistes. Le nouveau président n'envisageait pas du tout l'accès à ce poste les jours précédant la chute du régime et dut se faire un peu prier. Il finit par accepter cette fonction à titre intérimaire : aussi, son mandat devait expirer quarante jours après les premières élections parlementaires libres qui devaient suivre. Mais, comme Havel l'a lui-même rappelé, « l'intérim a duré 13 ans » : les parlementaires élus démocratiquement le reconduisirent à la présidence de la République en juillet 1990. — Václav Havel est ainsi l'un des très rares hommes d'État à avoir accédé au pouvoir sans l'avoir vraiment souhaité.

    En tant que président de la République fédérale tchèque et slovaque, il rencontra très vite tous les chefs des États européens, ainsi que les présidents des États-Unis, de l'URSS et de nombreux autres pays. Son action sur la scène internationale permit au pays d'avoir de nouvelles relations avec l'extérieur. En politique intérieure, Václav Havel a conduit de grands changements démocratiques dans l'administration du pays et dans la démocratisation de la société. Il est reconnu comme un président non partisan, indépendant de tout parti politique et une autorité essentielle sur la scène politique ainsi que dans les relations entre Tchèques et Slovaques.

    Le 20 juillet 1992, Havel démissionna de ses fonctions présidentielles lorsque la partition entre Tchèques et Slovaques devint inéluctable, partition à laquelle il fut longtemps opposé. Après son retrait, il délaisse la vie publique pendant deux mois. En septembre 1992, il tombe d'accord avec la proposition du gouvernement : que le président soit élu par les deux Chambres du Parlement, qu'il ne puisse pas être révoqué par celui-ci et qu'il ait le droit de le dissoudre. En retour, en janvier 1993, Václav Havel est élu président de la nouvelle République tchèque indépendante, devenant le premier détenteur de cette fonction.

    Fumeur réputé, le président Havel fut opéré, en 1996, d'un cancer du poumon dont il se rétablit.

    Réélu en 1998, pour un nouveau mandat de cinq ans, il laisse le pouvoir présidentiel à son ancien président du gouvernement, Václav Klaus, en 2003.

    La guerre d'Irak (2003)

    Václav Havel s’est rallié sans la moindre réserve à la guerre d'Irak de George W. Bush. Dans les derniers jours de sa présidence, il signe « la lettre des huit » avec sept autres dirigeants européens. Cette lettre de soutien à l'Administration Bush dans sa décision d'envahir l'Irak fut publiée par le Wall Street Journal, propriété de Rupert Murdoch.

    Ce journal faisait partie de la grande majorité des journaux américains qui approuvèrent la position des néo-conservateurs en faveur de la guerre d'invasion ainsi qu'à la campagne anti-française occasionnée par la décision du président Jacques Chirac d'éventuellement opposer le véto de la France à un vote du conseil de sécurité des Nations unies sur la question irakienne.

    Après la présidence

    Si à l’étranger, il bénéficie d’une grande popularité, dans son pays, son étoile pâlit un peu. Les Tchèques lui reprochent ainsi son remariage rapide après le décès soudain, en 1996, de sa femme Olga, avec Dagmar Veškrnová, une actrice de dix-sept ans sa cadette, ainsi que la récupération d'une grande partie de l'important patrimoine immobilier confisqué à sa famille par les communistes.

    En novembre et décembre 2006, Václav Havel passe huit semaines aux États-Unis pendant lesquelles il donne des conférences et des cours magistraux à l'université Columbia et participe à un entretien public avec l'ancien président Bill Clinton. À la suite de ce séjour, il publie un recueil d'entretiens avec Karel Hvížďala, qui s'intitule À vrai dire (Prosím stručně) et qui se présente comme ses Mémoires. Il y raconte les anecdotes de son quotidien lors de sa présidence, et la difficulté pour un homme de lettres de se conformer aux protocoles du pouvoir. Il montre également que, malgré la chute du bloc soviétique et l'arrivée de la liberté politique, son pays n'est toujours pas libéré sur le plan économique ; il est très critique envers le capitalisme financier, qui méprise les hommes, les pays et leur(s) Histoire(s). Pour lui, une société ignorante de son passé, qui ne fait que courir vers la télévision et les grands magasins, court vers l'abîme.

    En 2007, il publie Partir (Odcházení), une pièce sur l'abandon du pouvoir. Tout d'abord prévue pour le Théâtre national, elle est finalement proposée au théâtre de Vinohrady, dans lequel joue Dagmar Havlová, l'épouse de l'ancien président.

    En 2008, en pleine polémique sur le déploiement du bouclier antimissile des États-Unis sur le territoire tchèque, il fait preuve d'atlantisme en déclarant « je crois qu'en l'occurrence on peut se comporter comme de vrais alliés et aider les États-Unis dans leur projet. » Pour le journal L'Humanité, cette attitude devait se comprendre comme une volonté de reprendre la Guerre froide.

    En octobre 2010, après l'attribution du prix Nobel de la paix au Chinois Liu Xiaobo, Václav Havel déclare : « Liu Xiaobo est exactement ce citoyen engagé à qui une telle récompense appartient à juste titre… Je suis très satisfait qu'il soit le premier Chinois de l'Histoire à le recevoir… Je voudrais à nouveau saluer la naissance de la Charte 08 et tous ses signataires et leurs familles ».

    De santé fragile, Havel connaît des problèmes pulmonaires, par suite d'une pneumonie mal soignée pendant ses années de prison et de son cancer du poumon en 1996. Il souffre de bronchite chronique et de problèmes cardiaques.

    En mars 2011, il est hospitalisé et contraint de rester les mois suivants dans sa maison de campagne, dont il sort peu. Il trouve tout de même la force de rencontrer le dalaï-lama de passage à Prague, et de signer une pétition pour que l'opposition russe s'unisse contre Vladimir Poutine, après les élections controversées du 4 décembre.

    Václav Havel s'éteint dans son sommeil, le 18 décembre 2011, dans sa maison de campagne de Hrádeček (en), située à 150 km de Prague.

    Hommages posthumes

    Deuil national

    Le gouvernement tchèque a décrété un deuil national de trois jours (les 21, 22 et 23 décembre), pour que les Tchèques puissent rendre hommage à leur ancien président.

    Une journée de deuil national a également été décrétée par le gouvernement slovaque le 23 décembre.

    Déclarations à la nouvelle de sa mort
    • « Havel a incarné les aspirations de la moitié d'un continent coupé par le Rideau de fer et aidé à défaire les liens de l'Histoire, conduisant à une Europe démocratique et unie. » — Barack Obama, président des États-Unis.
    • La chancelière allemande Angela Merkel a salué « un grand Européen » : « Son combat pour la liberté et la démocratie était aussi inoubliable que sa grande humanité. Nous les Allemands, nous lui sommes particulièrement redevables. »
    • « L'Europe a une dette profonde vis-à-vis de Václav Havel [qui] a voué sa vie à la cause de la liberté humaine. Pendant des années, le communisme a tenté de l'écraser, et d'éteindre sa voix. Mais Havel, le dramaturge et le dissident, ne pouvait être réduit au silence. » — le Premier ministre britannique David Cameron.
    • « Avec la disparition de Václav Havel, la République tchèque perd l'un de ses grands patriotes, la France perd un ami, l'Europe perd l'un de ses sages. » — le président français Nicolas Sarkozy dans une lettre au président tchèque Václav Klaus.
    • Le président du Conseil italien Mario Monti a déploré la disparition d'un « grand homme d'État et d'un homme qui a lutté pour les valeurs dans lesquelles il croyait : liberté, démocratie et la dignité de tous les êtres humains — le fondement de la construction européenne. »

    Citations

    • « L'indépendance n'est pas un état de choses. C'est un devoir. »
    • « La sauvegarde de notre monde humain n'est nulle part ailleurs que dans le cœur humain, la pensée humaine, la responsabilité humaine. »
    • « L'élément tragique pour l'homme moderne, ce n'est pas qu'il ignore le sens de sa vie, c'est que cela le dérange de moins en moins. »
    • « Il est toujours payant de faire preuve de méfiance vis-à-vis des mots, de les surveiller, et on ne sera jamais trop prudent dans ce domaine. On gâche moins de choses en se méfiant des mots qu'en leur accordant une confiance excessive. D'ailleurs n'est-ce pas justement là, dans la méfiance face aux mots et dans la dénonciation des horreurs qui peuvent discrètement sommeiller en eux, que réside la mission la plus spécifique de l'intellectuel ? Jadis, à Prague, mon cher prédécesseur à la tribune, André Glucksmann comparait l'intellectuel à Cassandre, car il a pour devoir de bien entendre les paroles des puissants, de les surveiller, de crier gare et de prophétiser le mal qu'elles peuvent signifier ou entraîner. »

    Affiliations

    Il est membre honoraire du Club de Rome et membre d'honneur du Club de Budapest dont il fut le premier à recevoir le prix Conscience planétaire en 1996.

    Un homme politique atypique

    Connu pour son sens aigu de l'absurde et de l'autodérision, Václav Havel choisit parmi ses premières décisions, au printemps 1990, de nommer comme ambassadeur à Moscou, le fils de l'ancien secrétaire général du Parti communiste tchécoslovaque, Rudolf Slánský, pendu en 1952, sur pression de Staline, le dissident Rudolf Slánský fils (cs). La presse de Prague qualifia cette décision de meilleur exemple de l'humour tchèque.

    Quand le pape Jean-Paul II vint en visite officielle à Prague, juste après la Révolution de Velours, le président Havel, pourtant catholique non-pratiquant, se confessa à lui et cette démarche, très personnelle, fut révélée par le communiqué officiel.

    Le groupe Toy Matinee (en) avec Kevin Gilbert et Patrick Leonard lui ont dédié une chanson dans leur premier album sorti en 1991 : Remember My name.

    Samuel Beckett, qui fut prix Nobel de littérature, lui dédia sa pièce Catastrophe, en 1982, alors que le dissident Havel se trouvait en prison pour son engagement anticommuniste.

    Václav Havel fut proche de Frank Zappa, qui soutint dès le début la dissidence tchèque. Son Premier ministre d'alors et futur successeur, Václav Klaus, lui reprocha d'avoir envoyé des condoléances le jour de la mort du guitariste, alors que des grands hommes tchèques meurent chaque jour sans tant d'honneur. Havel était également un très grand admirateur du groupe Velvet Underground, et est toujours resté culturellement proche du rock.

    Sources: wikipedia.org

    Pas de lieux

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          Rapports

          NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
          1Ivan Miloš  HavelIvan Miloš HavelFrère11.10.193825.04.2021

          20.08.1968 | The Prague Spring. Warsaw Pact countries invades Czechoslovakia

          The Prague Spring (Czech: Pražské jaro, Slovak: Pražská jar) was a period of political liberalization in Czechoslovakia during the era of its domination by the Soviet Union after World War II. It began on 5 January 1968, when reformist Alexander Dubček was elected First Secretary of the Communist Party of Czechoslovakia (KSČ), and continued until 21 August when the Soviet Union and other members of the Warsaw Pact invaded the country to halt the reforms.

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          15.02.1991 | The Visegrád Group

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          26.01.1993 | Václav Havel został wybrany przez parlament na urząd prezydenta Czech.

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          19.09.2001 | "Le Club de Madrid"

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