Pierre Cardin

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Date de naissance:
03.07.1922
Date de décès:
29.12.2020
Durée de vie:
98
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
37160
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
101
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
1185
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
3
Nom de jeune fille de la personne de:
Pietro Costante Cardin
Noms supplémentaires:
Pjērs Kardēns, Пьер Карден
Catégories:
Designer, La figure publique
Nationalité:
 italien
Cimetière:
Réglez cimetière

Pierre Cardin, né Pietro Costante Cardin le 2 juillet 1922 à Sant'Andrea di Barbarana (Italie) et mort le 29 décembre 2020 à Neuilly-sur-Seine (France), est un couturier et homme d'affaires français d'origine italienne.

Pierre Cardin intègre la haute couture en 1957 et y restera environ dix ans. Il présente à la fin des années 1950 une collection de prêt-à-porter qui fera grand bruit. Il est considéré, avec Paco Rabanne et André Courrèges comme l'inventeur de la mode futuriste dans les années 1960.

Sa marque Pierre Cardin est présente, sous formes de franchises, dans plus de cent pays, faisant du couturier l'un des cinq Français les plus connus au monde. Sa fortune a été estimée en 2009 à plus de 600 millions d'euros.

Biographie

Famille

Les parents de Pierre Cardin, Alessandro (né en 1878) et Maria (née en 1879), sont des agriculteurs vénitiens précipités dans la pauvreté par la Première Guerre mondiale qui émigrent en France au milieu des années 19202. Ils obtiennent la nationalité française en 1936.

Leur fils Pietro naît à Sant'Andrea di Barbarana, hameau de la commune de San Biagio di Callalta le 2 juillet 1922 ; il est le dernier de la fratrie qui compte dix enfants.

Des débuts modestes

En 1936, Pierre Cardin commence son apprentissage à l’âge de quatorze ans chez Bonpuis, un tailleur à Saint-Étienne. Après un passage chez Manby, tailleur à Vichy qu'il rejoint à bicyclette, il monte à Paris. Vers la fin de la guerre, il débute chez Jeanne Paquin, par elle il rencontre Jean Cocteau et Christian Bérard, avec qui il réalise des costumes et des masques pour La Belle et la Bête en 1946, il assiste Marcel Escoffier et Christian Bérard sur les costumes de Jean Cocteau4.

Il entre pour un passage éclair chez Elsa Schiaparelli.

Premier tailleur de la maison Christian Dior lors de son ouverture en décembre 1946, Pierre Cardin participe ainsi au succès du « tailleur Bar »4, qui d'après le Harper's Bazaar, définit le New Look de Christian Dior. Il quitte la maison Dior sur un coup de tête trois ans après.

En 1950, au 10, rue Richepanse, il rachète la maison Pascaud, alors spécialisée dans les costumes de scène, il y ouvre sa propre maison de couture. Il gardera ainsi sa double activité créatrice : les costumes de scène ainsi que des créations de haute couture plus tard. Il crée des costumes pour les bals, fêtes somptueuses d'après guerre, à côté des manteaux et tailleurs, sa spécialité. Progressivement, sa clientèle s’agrandit.

Sa première collection voit le jour trois ans plus tard en 1953, il y montre rue du Faubourg-Saint-Honoré des manteaux et des tailleurs d’une coupe impeccable, associant inventivité et sens du détail.

Quatre ans plus tard, il triomphe avec la présentation d'une collection de 120 vêtements et devient membre de la Chambre syndicale de la couture.

Prêt-à-porter

Déjà, en 1954, Pierre Cardin déploie une énergie farouche, s'engageant dans la politique de diffusion avec l’ouverture de sa première boutique Eve, suivie d’Adam en 1957. Considéré comme un précurseur, Pierre Cardin souhaite alors poser les bases d'une production de prêt-à-porter en parallèle à la haute couture. Il ne croit pas au modèle économique d'une haute couture produisant de façon élitiste.

Pour les grands couturiers traditionnels, attachés à séparer la mode haut de gamme de la mode populaire, c'est un énorme scandale. Il persiste et signe en présentant en 1959, une collection de prêt-à-porter luxueux au Printemps : il sera ainsi le premier couturier à présenter un défilé de prêt-à-porter inspiré de la haute couture, qui plus est dans un grand magasin. Cet acte de « rébellion » va engendrer une légende maintes fois reprise par les ouvrages qui fait croire que Cardin aurait été exclu de la Chambre syndicale de la couture parisienne. Ce fait est clairement démenti par Didier Grumbach qui affirme que « contrairement à la légende, Pierre Cardin n'a pas été exclu de la Chambre syndicale. » Au contraire, quelques années plus tard, on lui propose la présidence, qu'il refuse. D'autres sources évoquent son renvoi puis sa réintégration.

La ligne pour homme, lancée à la fin des années 1950, révolutionne la mode masculine :

« Des vestes avec lesquelles on peut dévisser un boulon de voiture, mais aussi aller au Windsor. »

Voilà définis les nouveaux critères : confort et élégance. En 1961, il crée une ligne à la demande du Printemps qui doit être commercialisée sous le nom du grand magasin ; échec commercial, celle-ci a un retentissement important dans les médias, dont Elle qui organise au couturier une campagne de presse avec le soutien d'Hélène Lazareff. Tout cela concourt à ce qu'il se mette encore à dos la profession mais soit connu mondialement. Il bénéficie également du soutien de plusieurs journalistes de mode : Lucien François (Combat), Viviane Greymour et Janie Samet (Le Figaro), Alice Chavannes de Dalmassy (Elle), Diana Vreeland (Vogue) et Eugenia Sheppard (New York Herald Tribune)4. Tous les grands magasins du monde lui ouvrent des corners et le nombre de produits sous licence augmente déjà à grande vitesse.

En 1966, allant une fois de plus à l'encontre des règles ancestrales de la Chambre syndicale en refusant de respecter le calendrier édicté au sujet de la remise à la presse de certains documents, Pierre Cardin fait parvenir une lettre de démission qui est acceptée.

Dans les années 1970, le succès de sa ligne masculine va jusqu'aux États-Unis, les lignes féminines sont partout dans le monde (il a organisé plusieurs coups médiatiques, comme un défilé dans le désert de Gobi ou un autre sur la place Rouge de Moscou) ; tout cela va perdurer jusque dans les années 1980. Au début de ces années là, le nombre de licences est estimé à plus de 500 : vampirisant la couture et la création, la perte d'image se fait sentir.

Sources: wikipedia.org

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