Ariel Scharon

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Date de naissance:
26.02.1928
Date de décès:
11.01.2014
Durée de vie:
85
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
35136
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
96
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
3771
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
10
Noms supplémentaires:
Ariel Scharon, Ariel Szaron, Ариэль Шарон, Ariels Šarons
Catégories:
Général, Membre du gouvernement, Ministre, Politicien, Premier ministre
Nationalité:
 juif
Cimetière:
Réglez cimetière

Ariel Sharon (en hébreu : אריאל שרון), né Ariel Scheinermann le 26 février 1928 à Kfar Malal (Palestine mandataire) et mort le 11 janvier 2014 à Ramat Gan (Israël), est un général et homme d'État israélien.

Il s'est illustré militairement au cours des guerres israélo-arabes de 1948-1949, de Suez, des Six Jours et du Kippour. Sa carrière politique débute en 1971, lorsqu'il cofonde le Likoud, parti sioniste de droite. Il occupe ensuite plusieurs postes ministériels, dont le ministère de la Défense lors du traité de paix israélo-égyptien et de l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982.

Il devient Premier ministre le 7 mars 2001, après le déclenchement de la seconde Intifada. À la suite de la mort de nombreux civils, il met en œuvre le retrait israélien unilatéral de la bande de Gaza. Reconduit après les élections législatives de 2003, il quitte ensuite le Likoud et crée un parti de centre-droit, Kadima, en vue des élections anticipées de 2006.

En janvier 2006, alors qu'il est pressenti pour obtenir un troisième mandat, il est victime d'une grave attaque cérébrale. Plongé dans un coma artificiel, il est démis de ses fonctions de Premier ministre le 14 avril 2006. Transféré au centre médical pour hospitalisations de longues durées Chaim Sheba, Ariel Sharon y décède le 11 janvier 2014, après huit ans passés dans le coma. Ses défenseurs louent sa stature de « grand homme d'État» et son « pragmatisme », tandis que les critiques qui lui sont destinées évoquent sa « logique de guerre » et les « crimes » qui lui sont attribués.

Jeunesse

Son père Shmouel Scheinerman est un technicien agronome originaire de Brześć Litewski alors en Pologne. Sa mère Véra est un médecin originaire de Mohilev en Biélorussie.

Tous deux ont connu dans leur enfance les pogroms antijuifs de 1903-1905 dans la Russie tsariste. Ils émigrent en Palestine en 1920 et s'installent en 1922 dans le moshav (village agricole) de Kfar Malal où naît Ariel Sharon. Il a une sœur aînée, Yehoudit ou Judith.

Il entre dans le mouvement de jeunesse paramilitaire Gadna puis s'implique dans l'organisation d'autodéfense Haganah avant qu'elle ne se fonde dans Tsahal après la Première Guerre israélo-arabe.

Carrière militaire

Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, il est commandant de détachement dans la brigade Alexandroni dans la Haganah. Il est gravement blessé lors de la première bataille de Latroun contre la Légion arabe.

En 1949, il est promu commandant de compagnie et en 1951, officier dans les services secrets.

Après des études à l'université hébraïque de Jérusalem, on lui demande de reprendre du service actif en prenant le commandement de l’Unité 101, première unité des forces spéciales israéliennes.

Selon Uzi Benziman, Sharon prit une part importante dans la formation de cette unité. Selon lui, en 1952, Ariel Sharon aurait cherché à monter sa propre unité de commandos spécialisés dans les opérations de représailles mais sa hiérarchie s'y serait opposé. Il aurait alors monté une embuscade dans le no man's land sans en informer sa hiérarchie. Ainsi, selon Benziman, Sharon participa à cette époque à une opération au cours de laquelle deux femmes palestiniennes ont été abattues près d'un puits ce qui déclencha des tirs de mortier de l'armée jordanienne sur des villages israéliens. Sharon aurait réitéré ses souhaits, critiquant l'état-major, qui faisait preuve selon lui de trop de « retenue face aux Arabes ». David Ben Gourion lui demande finalement de prendre la tête d'une unité qui agira au-delà de la ligne d'armistice.

Le 14 octobre 1953, l’Unité 101 (ou Force 101) commandée par Ariel Sharon rase le village de Qibya (ou Kibia), situé en territoire jordanien, à la suite des incursions palestiniennes en Israël et en particulier à un attentat qui fit trois victimes (une femme et ses deux enfants), à Yahoud dans la banlieue de Tel Aviv, les jours précédent le massacre. Durant cette opération baptisée Shoshana par Tsahal, soixante-neuf civils (ou soixante-dix selon les sources) sont tués dans le dynamitage de leurs maisons, principalement des femmes et des enfants. De nombreux pays condamneront ce massacre, dont les États-Unis qui demanderont qu'en soient jugés les auteurs. Ariel Sharon écrira dans son journal qu'il avait reçu des ordres lui demandant d'infliger de lourdes pertes aux habitants de Qibya : « Les ordres étaient tout à fait clairs : Qibya devait être un exemple pour chacun ». Sharon déclarera avoir cru les maisons vidées de leurs habitants, son unité ayant mené, d'après lui, les vérifications nécessaires avant d'actionner les détonateurs. Cette version israélienne a été immédiatement remise en cause par le contre-amiral Vagn Bennike, observateur de l'ONU, arrivé sur les lieux le lendemain du massacre, qui dénonça le mode opératoire de l'Unité 101 lors de son intervention sur les habitations, consistant systématiquement à faire feu sur les maisons, empêchant ainsi les occupants d'en sortir, et les livrant de fait à une mort certaine. Le 24 novembre, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte une résolution condamnant Israël, et les États-Unis suspendent temporairement leur aide économique envers l'État hébreu.

En 1956, durant la crise du canal de Suez, les Israéliens coopèrent à la tentative de prise de contrôle du canal de Suez par les corps expéditionnaires franco-britanniques à la suite de sa nationalisation par Nasser. Ariel Sharon commande la 202e brigade parachutiste et se distingue au sein de l'état-major par la promptitude avec laquelle les forces qu'il dirige entrent dans le Sinaï.

Le 890e régiment de parachutistes, lâché au-dessus du « Parker's Memorial », arrive au col de Mitla tenu par une garnison constituée principalement de douaniers et de gardes-frontière, soudanais en majorité. La garnison est en fuite et le col n'est plus défendu. Un massacre de prisonniers aurait eu lieu au cours de ces opérations. Les troupes de parachutistes commandées par Rafaël Eytan (dépendant du commandement d'Ariel Sharon) sont accusées d'avoir exécuté plus de 200 prisonniers égyptiens et civils soudanais capturés et de les avoir jetés dans des fosses communes. La responsabilité d'Ariel Sharon n'a néanmoins jamais été mise en cause pour ces événements.

En 1957, il part pour un an à l'École militaire de Camberley au Royaume-Uni. À son retour, il étudie le droit à l'université de Tel-Aviv.

En 1967, lors de la guerre des Six Jours, il commande une des divisions qui participent à la prise du Sinaï. Ariel Sharon y acquiert un grand prestige auprès de ses hommes et de l'opinion publique israélienne. Le commandement reconnaît en lui un grand stratège mais n'apprécie pas son indiscipline.

En 1971, Ariel Sharon prend en charge le commandement du front sud (Sinaï) et en particulier de la zone le long du canal de Suez (ligne Bar-Lev). Il sera également chargé de mettre un terme aux activités terroristes dans la bande de Gaza. Ses troupes tueront alors plus de 100 civils palestiniens et en emprisonneront des centaines d'autres.

En 1973, l'Égypte et la Syrie lancent une attaque surprise contre Israël le jour de la fête juive du Yom Kippour. Ariel Sharon est rappelé d'urgence sur le front sud dont il vient d'abandonner le commandement et y prend la tête d'une division de chars. Lors de la guerre de Kippour, il augmente encore son prestige auprès de l'opinion publique et confirme ses talents de tacticien, à la suite notamment de plusieurs manœuvres grâce auxquelles sa division franchit le canal de Suez et qui permettent à Tsahal d'encercler et d'isoler la IIIe armée égyptienne et donne la victoire aux Israéliens.

Plus tard, en 1977, le président égyptien Anouar el-Sadate, en visite à Jérusalem après avoir signé la paix avec Israël, promettait en plaisantant à « Arik » une fessée pour une prochaine visite éventuelle sans invitation.

Carrière politique

Ariel Sharon est élu à la Knesset en 1973 sur la liste du Likoud, poste qu'il quitte en 1974 après avoir été appelé par le Premier ministre Yitzhak Rabin pour devenir conseiller spécial à la Sécurité.

En 1974, Sharon prend personnellement la tête d'un groupe de colons pour établir un avant-poste illégal près de Naplouse. Cette expérience a ensuite été renouvelée à plusieurs reprises.

Ministre de l'Agriculture de Menahem Begin en 1977, il permet l'expansion massive des implantations agraires juives en Cisjordanie et à Gaza.

Sous sa houlette, entre 1977 et 1981, plus de 25 000 Juifs s'installent dans les territoires occupés dans des opérations nommées Jumbo, Judée et Samarie ou Meteor.

Il est réélu député de 1977 jusqu'à 2006.

En 1982, il est ministre de la Défense. Il dirige les opérations d'évacuation du Sinaï, notamment de la ville de Yamit, que quelques centaines de colons israéliens irréductibles refusaient d'évacuer. Il envoie l'armée les emmener de force, et démolir leurs maisons (opération Colombe rouge). La diffusion par la télévision qui filme les opérations marque durablement l'opinion israélienne.

À la suite des attaques répétées des organisations palestiniennes le long de la frontière libanaise, l'armée israélienne envahit le Liban (alors en guerre civile) pour en chasser définitivement l'OLP. Lors des opérations, des phalangistes chrétiens libanais attaquent les camps de Sabra et Chatila alors que Tsahal contrôle le périmètre extérieur et y massacrent, suivant les sources, entre 460 et 2 300 Palestiniens. Plus de 400 000 Israéliens manifesteront contre ce massacre la semaine suivante. Le 8 février 1983, la commission d'enquête officielle dirigée par le président de la Cour suprême, le juge Yitzhak Kahan, publie son rapport, dans lequel elle évoque la « responsabilité personnelle » d'Ariel Sharon, qui n'aurait « pas ordonné que les mesures adéquates soient prises pour empêcher d'éventuels massacres ». Ariel Sharon est alors contraint de démissionner et est éclipsé de la vie politique pendant plusieurs années.

De 1990 à 1992, il est ministre de la Construction et de l'Aménagement, ainsi que président du Comité ministériel sur l'Immigration et l'Absorption. À la suite de la chute de l'Union soviétique et des vagues d'immigration depuis la Russie, il initie et mène à bien un programme incluant la construction de 144 000 appartements pour absorber les immigrants à travers le pays.

De 1992 à 1996, pendant la période des accords d'Oslo, il est membre du Comité de Défense et des Affaires étrangères de la Knesset.

Ariel Sharon est nommé, en 1996, ministre de l'Infrastructure nationale, et est impliqué dans la stimulation d'entreprises conjointes avec la Jordanie, l'Égypte et les Palestiniens. Il est également président du Comité ministériel pour l'avancement des Bédouins.

En 1998, il est nommé ministre des Affaires étrangères et dirige les négociations avec l'Autorité palestinienne.

En tant que ministre des Affaires étrangères, Ariel Sharon rencontre des leaders américains, européens, palestiniens et arabes pour faire avancer le processus de paix. Il collabore au Flagship Water Project fondé par la communauté internationale pour trouver une solution à long-terme à la crise de l'eau dans la région et servant de bases à des relations pacifiques entre Israël, la Jordanie et les Palestiniens.

Il prend la tête du Likoud en 1999, à la suite de la démission de Benjamin Netanyahou et de l'élection au poste de Premier ministre d'Ehud Barak. Il reste à la tête du parti jusqu'en 2005. Il est également membre du Comité de Défense et des Affaires étrangères à la Knesset.

Sa responsabilité dans le déclenchement de la seconde Intifada est discutée. Bien que cette dernière s'est déclenchée après sa visite sur l'esplanade des mosquées/mont du Temple à Jérusalem, plusieurs commentateurs israéliens et internationaux n'y voient que le prétexte au déclenchement d'une insurrection préparée par Yasser Arafat depuis l'échec des négociations de Camp David à l'été 2000 et après huit ans de négociations infructueuses et dans le contexte des attentats par les groupes extrémistes palestiniens. D'autres analystes excluent le caractère prémédité du soulèvement et pensent au contraire qu'Arafat n'a pris qu'en marche le train de l'Intifada. Le 7 octobre 2000, le Conseil de sécurité des Nations unies, en adoptant la Résolution 1322 (2000), déplore la provocation du chef du Likoud et les violences qui ont suivi.

Premier ministre

Le 13 novembre 2000, en préparation à la campagne électorale, il déclare dans une assemblée au New York Post : « Je suis pour une paix durable… Unis, je pense que nous pouvons gagner la bataille de la paix. Mais cela doit être une paix différente, une avec reconnaissance totale des droits des Juifs dans leur seule et unique terre ; une paix avec la sécurité pour des générations et une paix avec Jérusalem unifiée en tant que capitale éternelle et indivisible du peuple juif dans l’État d’Israël pour toujours. » Il précise à plusieurs reprises la nature de son engagement politique, déclarant en avril 2001 au quotidien Haaretz : « la guerre d'indépendance d'Israël n'est pas terminée […] Toute ma vie s'est passée dans ce conflit […] Combattre a été et restera la charge de ma génération (...) Telle sera la charge des générations à venir ».

En 2001, Ariel Sharon est élu au poste de Premier ministre de l'État d'Israël sur un programme portant principalement sur la sécurité contre le terrorisme palestinien. Il est réélu en mars 2003, à la suite d'élections anticipées intervenues après la fin du gouvernement d'union nationale, à la suite de la démission des travaillistes, le 30 octobre 2002.

Il stoppe toute négociation avec Yasser Arafat qu'il considère responsable de la situation et lance une campagne de répression très dure contre les activistes palestiniens. Il entame également la construction d'une barrière de séparation à l'intérieur de la Cisjordanie et autour de Jérusalem. Fin 2003, on estime que l'activité terroriste a chuté de 90 %, sans que cette baisse puisse être reliée avec certitude à la construction du mur, qui est loin d'être achevé.

En 2004, peu après le décès de Yasser Arafat, il entame des pourparlers de paix avec le nouveau chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Parallèlement, Sharon annonce sa détermination à effectuer un retrait unilatéral des colonies israéliennes de la bande de Gaza.

Le 25 octobre 2004, il tient un discours à la Knesset où il déclare : « En tant que quelqu’un qui a combattu dans toutes les guerres d’Israël et appris de ses expériences personnelles que sans la force appropriée, nous n’avons pas une chance de survivre dans cette région qui ne montre aucune pitié envers les faibles, j’ai aussi appris par expérience que l’épée seule ne peut résoudre cette dispute amère pour cette terre». Le désengagement se déroulera du 15 août au 11 septembre 2005.

Après l'opposition d'une partie des membres du Likoud à ce retrait, Sharon doit composer une alliance avec le Parti travailliste de Shimon Peres. L'élection d'Amir Peretz à la place de Shimon Peres en novembre 2005 menace la coalition. Ariel Sharon demande au président Moshe Katsav de dissoudre le Parlement, puis il démissionne du Likoud le 21 novembre 2005. Il crée alors son propre parti, Kadima (« En Avant »), de sensibilité de centre-droit, que Shimon Peres rallie en vue des élections générales anticipées prévues en mars 2006. Il évoque à l'occasion que ce parti a pour but de suivre la « feuille de route » et qu'il ne remet pas en cause l'évacuation déjà réalisée des colonies de la bande de Gaza (évoquant même l'éventualité d'évacuations de colonies de Cisjordanie).

Le 14 avril 2006 à minuit, après constatation trois mois plus tôt de son inaptitude à gouverner en raison de son coma, il perd officiellement son poste de Premier ministre, conformément à la loi israélienne, qui impose une période d'intérim maximale de 100 jours. Le poste reste vacant le temps qu'Ehud Olmert forme un gouvernement et soit investi à son tour le même jour.

Hospitalisations

En décembre 2005 et janvier 2006, Ariel Sharon, âgé de 77 ans, est victime de deux attaques cérébrales, la première mineure, l'autre beaucoup plus grave, puisqu'elle le plonge dans le coma et marque la fin de sa carrière politique.

Attaque cérébrale du 18 décembre 2005

Dans la soirée du 18 décembre 2005, à trois mois des élections annoncées pour lesquelles il part grand favori, Ariel Sharon est hospitalisé d'urgence à l'hôpital Hadassah Ein Karem de Jérusalem, après avoir été victime d'une attaque cérébrale. Le chef du gouvernement est pris d'un malaise peu après avoir quitté la présidence du Conseil à Jérusalem, sur la route reliant Jérusalem à Tel Aviv, alors que sa voiture roule vers son ranch dans le Néguev. Il est aussitôt admis en service de traumatologie, où il subit des examens médicaux. Le 20 décembre, deux jours après son accident cérébral, Ariel Sharon quitte l'hôpital. Le directeur de l'hôpital explique que les médecins ont retiré un caillot de sang qui gênait sa circulation sanguine et qu'il n'aura pas de séquelles. Une intervention cardiaque est toutefois prévue dans les semaines suivantes.

Attaque cérébrale du 4 janvier 2006

Ariel Sharon est de nouveau hospitalisé dans l'urgence le 4 janvier 2006, à Jérusalem, après avoir subi une nouvelle attaque cérébrale, qualifiée de « sérieuse » par son médecin personnel. Il est opéré dans la nuit du 4 au 5 janvier, puis placé dans un « coma profond sous respiration artificielle » afin de « maintenir une faible pression dans la boîte crânienne ». Israel Maimon, le chef de cabinet d'Ariel Sharon annonce rapidement que ses pouvoirs sont transférés au vice-Premier ministre, Ehud Olmert. Alors que son hospitalisation se prolonge, l'opinion publique israélienne suit l'évolution de l'état de santé de Sharon heure par heure. L'hôpital précise régulièrement qu'il est dans un état « grave mais stable ».

Le 1er février, Ariel Sharon subit une gastrostomie, ce qui augure d'une situation de longue durée. Quelques jours plus tard, le 11 février, l'hôpital Hadassah rapporte que l'état de santé du Premier ministre israélien s'est « gravement détérioré ». Après avoir procédé à un examen de son estomac, les médecins ont constaté une forte dégradation de son appareil digestif. Il a alors été décidé de l'opérer pour une septième fois. Après près de cinq mois de coma, il est transféré, le 28 mai 2006, au centre médical de longue durée Sheba de l'hôpital Tel HaShomer, à Ramat Gan, dans la banlieue Est de Tel-Aviv.

Alors que l'espoir de le voir se réveiller un jour s'amenuise, ses fils décident de le maintenir en vie sous assistance médicale. Le 12 novembre 2010, il est transféré dans son ranch « des sycomores », notamment pour vérifier si les équipements médicaux installés à son domicile permettraient d'envisager son traitement dans son cadre de vie familial. Toutefois, le coût de cette hospitalisation à domicile (estimée à presque 300 000 euros par an) est jugé prohibitif et il est retransporté à l'hôpital quelques jours après.

Ce long coma dure huit ans. Alimenté par une sonde depuis son hospitalisation, il ne pèse plus que 50 kg en 2013. Bien qu'il n'ait plus besoin d'aide respiratoire (même s'il dort avec un masque à oxygène) et réagisse à certains stimuli, ses médecins n'envisagent pas qu'il se réveille un jour. En 2013, des spécialistes des neurosciences israéliens et un neurochirurgien américain détectent « une activité cérébrale importante » chez lui, bien qu'ils ne sachent pas s'il « percevait de façon consciente » les informations qui lui étaient présentées.

Le 1er janvier 2014, la radio militaire israélienne indique qu'il est victime de graves problèmes rénaux et que son état de santé s'est brusquement dégradé à la suite d'une intervention chirurgicale. Le lendemain, le directeur de l'hôpital annonce que plusieurs de ses organes centraux sont touchés. Il meurt le 11 janvier 2014, à l'hôpital Tel HaShomer, à l'âge de 85 ans.

Impacts politiques

Malgré le retrait forcé de la vie politique d'Ariel Sharon, son successeur à la tête de Kadima, Ehud Olmert, remporte les élections législatives du 28 mars 2006, de manière cependant moins marquée que prévue.

Détail des mandats et fonctions

  • 20 juin 1977 - 5 août 1981 : ministre de l'Agriculture
  • 5 août 1981 - 14 février 1983 : ministre de la Défense
  • 14 février 1983 - 13 septembre 1984 : ministre sans portefeuille
  • 13 septembre 1984 - 20 février 1990 : ministre de l'Industrie et Commerce
  • 11 juin 1990 - 13 juillet 1992 : ministre du Logement et de la Construction
  • 8 juillet 1996 - 6 juillet 1998 : ministre des Infrastructures nationales
  • 13 octobre 1998 - 6 juillet 1999 : ministre des Affaires étrangères
  • 7 mars 2001 - 14 avril 2006 : Premier ministre

 

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Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription

        16.09.1982 | Резня в лагерях палестинских беженцев в Бейруте

        Резня в лагерях палестинских беженцев Сабра и Шатила в Бейруте, во время которой за 2 дня от рук ливанских христиан-фалангистов погибли, по разным сведениям, от 700 до 3500 ливанцев и палестинских беженцев. Министр обороны Израиля Ариэль Шарон был обвинён в попустительстве убийствам в Ливане и снят с поста.

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