Soekarno

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Date de naissance:
06.06.1901
Date de décès:
21.06.1970
Durée de vie:
69
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
44893
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
122
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
19676
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
53
Nom de jeune fille de la personne de:
Kusno Sosrodihardjo
Noms supplémentaires:
Sukarno, Kusno Sosrodihardjo
Catégories:
Président
Cimetière:
Réglez cimetière

Soekarno ou Sukarno, né Koesno Sosrodihardjo (6 juin 1901 – 21 juin 1970), est le premier président de la République d'Indonésie (1945-1967) dont il a proclamé l'indépendance le 17 août 1945 avec Hatta, le premier vice-président.

Son père, Raden Soekemi Sosrodihardjo, était maître d'école à Surabaya (Java oriental). Sa mère, Ida Ayu Nyoman Rai, était originaire de Buleleng (nord de Bali).

Il est appelé familièrement et affectueusement Bung Karno en Indonésie, - frère, camarade Karno- par les Indonésiens. Les Occidentaux lui attribuent parfois le prénom Ahmad. En réalité, comme beaucoup de Javanais, Soekarno n'avait qu'un nom.

Soekarno est enterré non loin de la ville de Blitar dans la province de Java oriental à 113 km au sud-ouest de Surabaya, la capitale de la province.

Biographie

Son enfance et sa formation

 

Soekarno en 1916

 

Fils d'un instituteur issu de la petite noblesse javanaise et d'une mère de l'aristocratie balinaise, la position sociale de ses parents lui permet d'entrer à l'école primaire – Europeesche Lagere School – et au lycée – Hoogere Burgerschool – pour Européens. Il entre à l'école d'ingénieur de Bandung dont il sort diplômé en 1926.

À Surabaya, Soekarno fait la connaissance de dirigeants politiques indigènes, dont H. O. S. Tjokroaminoto, dirigeant de l'organisation Sarekat Islam et aussi de Henk Sneevliet, un Néerlandais qui fondera le Parti Social-Démocrate des Indes, futur Parti communiste indonésien – PKI. Avec d'autres étudiants ingénieurs, il fonde le Partai Nasional Indonesia, « Parti National Indonésien » – PNI.

 

Soekarno à son procès en 1930

 

Il est arrêté en 1929 puis libéré en 1931. Il est de nouveau arrêté en 1933 puis exilé à Bengkulu dans le sud de Sumatra.

Occupation japonaise

 

La maison où Soekarno fut kidnappé à Rengasdengklok

 

Intérieur de la maison

 

Le 10 janvier 1942, les Japonais débarquent aux Indes néerlandaises.

Les troupes néerlandaises se rendent le 8 mars 1942.

Libéré par les Japonais, Soekarno décide de faire le jeu du nouvel occupant, persuadé de pouvoir en tirer parti. Il participe ainsi à la création du « Centre du Pouvoir Populaire » – Pusat Tenaga Rakyat – dont l'acronyme PUTERA signifie « fils, enfant » en 1943.

En mars 1945 alors que les Américains reprennent progressivement contrôle du Pacifique, les Japonais encouragent la création d'un « comité d'enquête pour le travail préparatoire à l'indépendance de l'Indonésie ». Au sein de ce comité, Soekarno insiste sur la nécessité d'un État religieusement neutre.

En juin, il prononce un discours dans lequel il expose sa doctrine sur les bases d'une Indonésie indépendante : « les cinq piliers » – Pancasila.

Le Japon signe la capitulation le 15 août.

La nuit suivante, des jeunes nationalistes enlèvent Soekarno et Hatta, un autre dirigeant nationaliste, et les emmènent dans une maison à Rengasdengklok, à l'est de Jakarta.

L'indépendance

Le 17 août 1945 au matin, Soekarno lit la proclamation de l'indépendance de l'Indonésie, dont il est nommé le premier président.

Suit une période de 4 années de conflit armé et diplomatique contre les néerlandais que les Indonésiens appellent Revolusi – « révolution indonésienne ».

Elle prendra fin avec le transfert formel de la souveraineté sur le territoire des Indes néerlandaises du Royaume des Pays-Bas à la République d'Indonésie le 27 décembre 1949.

En 1955, Soekarno accueille en Indonésie la conférence de Bandung, dont il prononce le discours d'ouverture, qui fait de lui un des leaders du Tiers-Monde.

Politique étrangère avec les Pays-Bas

Après l'indépendance (1949), les tensions arrivent très vite avec l'ancienne puissance coloniale après la proclamation d'une République des Moluques du Sud (1950) qui est rapidement écrasée (des milliers de Moluquois se réfugient aux Pays-Bas).

En 1962, l'armée indonésienne envahit la Papouasie néerlandaise (seul territoire que les Hollandais avaient pu maintenir des Indes néerlandaises).

Arrivée de Soeharto

 

Investiture de Soeharto

 

Le 1er octobre 1965 au matin un officier alors inconnu, le lieutenant-colonel Untung, commandant d’un bataillon de la garde présidentielle, annonce à la radio être à la tête d'un « conseil révolutionnaire », dénommé Mouvement du 30 Septembre - Gerakan September Tigapuluh ou G30S, qui a déjoué un complot contre le président Soekarno et arrêté six généraux. Un autre général, Soeharto, prend la tête de la répression et arrête les rebelles en moins de quarante-huit heures.

En mars 1966, alors qu'il est encore officiellement président, Soeharto contraint Soekarno à signer la Supersemar (acronyme de Surat Perintah Sebelas Maret, « ordonnance du 11 mars »), par laquelle il transfère formellement le pouvoir à Soeharto. Soeharto est ensuite élu président de la République le 12 mars 1967 par le Majelis Permusyawaratan Rakyat Sementara – MPRS – « Assemblée Délibérative Temporaire du Peuple ».

Selon une autre version rendue publique après la chute de Soeharto, le massacre des généraux aurait été orchestré par Soeharto lui-même avec l'appui des Etats-Unis afin de destabiliser le PKI (Partai Komunis Indonesia ou parti communiste indonésien) et instaurer un régime libéral en Indonésie.

Notes et références

À son ouverture en 1985, le régime de Soeharto a baptisé l'aéroport international de Jakarta, « Soekarno-Hatta », en l'honneur des deux « proclamateurs de l'indépendance » : Soekarno et Hatta.

Sukarnopura fut le nom donné un temps à l'ancienne Hollandia (dans l'île de Nouvelle-Guinée), ville appelée maintenant Jayapura.

Le « pic Sukarno » (Puncak Sukarno) fut le nom donné un temps à la pyramide Carstensz (dans l'île de Nouvelle-Guinée), appellation rappelant celles du pic Lénine et du pic Staline ; c'est aujourd'hui le pic de la Victoire (Puncak Jaya).

 

Sources: wikipedia.org

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