Screamin' Jay Hawkins

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Date de naissance:
18.07.1929
Date de décès:
12.02.2000
Durée de vie:
70
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
34628
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
94
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
8851
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
24
Nom de jeune fille de la personne de:
Jalacy Hawkins
Noms supplémentaires:
Screamin' Jay Hawkins, Скримин Джей Хокинс, «Орущий» Джей Хокинс, Jalacy J.Hawkins, Jalacy Hawkins, Jalacy J.Hawkins
Catégories:
Rocker
Cimetière:
Réglez cimetière

Screamin' Jay Hawkins, de son vrai nom Jalacy Hawkins, est un auteur-compositeur et interprète américain de rhythm and blues né le 18 juillet 1929 à Cleveland dans l'Ohio, aux États-Unis et mort le 12 février 2000 à Neuilly-sur-Seine.

Biographie

Élevé alternativement par sa mère et par des indiens Blackfoot, il quitte le lycée en 1945 pour être chanteur fantaisiste pour l'armée de l'air dans les dancings pour soldats en Allemagne, au Japon et en Corée. À cette époque, il pratique également la boxe. En 1951, il est engagé comme pianiste puis comme chanteur (et accessoirement comme chauffeur) du guitariste de jazz Tiny Grimes. Il enregistre le titre Screamin' Blues, puis il accompagne Johnny Sparrow & his Sparrows, enregistre en 1954 les deux disques Baptize Me In Wine et I Found My Way To Wine, et part en tournée avec Fats Domino. Durant les années 1955-56, il enregistrera Wamee (qui plus tard sera connu sous le titre She Put The Wame On Me).

Dans le cadre du Théâtre aux Armées ou ailleurs, il affirme avoir joué avec Arnett Cobb, Gene Ammons, James Moody, Lynn Hope ou Lionel Hampton. « Je ne savais pas véritablement chanter jusqu'au jour où je me suis produit dans une ville nommée Nitro, en Virginie. Il y avait là une femme énorme, très grosse, imposante... Genre gloutonne, bestiale, obèse. Cette femme aurait fait passer un pauvre éléphant pour une mine de crayon tellement elle était grosse. Et elle était heureuse ! Elle engloutissait du scotch Black and White et du Jack Daniel's en même temps... et elle me regardait sans cesse. Elle criait : “ Scream baby ! Scream, JAY ! ”. À cet instant je me suis dit : “ Tu cherchais un nom de scène.... et bien le voici ! ” ». C'est donc de l'enthousiasme quelque peu éméché d'une encombrante admiratrice que naît le tonitruant sobriquet de Screamin' Jay Hawkins.

En 1956, il connaît son premier succès avec I Put A Spell On You. Mais le disque est censuré par les radios. La particularité d'Hawkins était de reprendre des standards dans un style bien à lui, qui consistait à introduire des bruits corporels comme éléments à part entière de la musique au même titre que la voix, la guitare ou la batterie (comme dans le drôlatique Constipation blues, dont une célèbre version est en duo avec Serge Gainsbourg). À cette même époque, il invente pour la scène un personnage de monstre loufoque qui sort d'un cercueil, joue avec des crânes, porte une cape de vampire, etc. Ce rôle le suivra toute sa vie et fera malheureusement oublier ses talents de chanteur et de pianiste.

Il enregistre en 1957 un album pour Epic, At Home With Screamin' Jay Hawkins, où il chante I Love Paris de Cole Porter. Mais, du fait de la censure, ses disques comme Frenzy ou Alligator Wine se vendent peu. Sa prestation dans le film Mister Rock'n' Roll d'Alan Freed en 1957 est coupée au montage. En 1960, il décide d'abandonner et se retire à Honolulu pendant dix ans.

Mais s'il est incompris dans son pays, Screamin' Jay Hawkins est une légende à l'étranger. I Put A Spell On You connait le succès grâce aux reprises de Nina Simone (1965), Alan Price Set (1966) et Creedence Clearwater Revival. Constipation blues est un tube au Japon en 1968. Il s'installe alors en France dans les années 1980. C'est le début de la réhabilitation de cet interprète.

En 1984, le groupe américain garage et psychédélique des Fuzztones l'accompagne sur un surprenant maxi 4 titres. Il joue dans le film Mystery Train de Jim Jarmusch et fait une apparition dans Peut-être de Cédric Klapisch : les Stones lui demandent de faire leur première partie au Madison Square Garden, et sa reprise de Heart Attack And Wine de Tom Waits se vend bien grâce à son utilisation dans une pub pour les jean's Levi's.

Screamin' Jay Hawkins est mort le 12 février 2000 après une opération pour traiter une rupture d'anévrisme survenue dans le train qui le menait vers son prochain concert à Paris. Son dernier concert eut donc lieu à Amstelveen, aux Pays-Bas. Il laisse derrière lui un grand nombre d'enfants conçus avec beaucoup de femmes. Leur nombre est estimé à cinquante-sept, mais après enquête on s'approcherait plus des 75.

I Put a Spell on You

De labels en singles (« J'ai changé de maisons de disques comme vous changez de chaussures. »), l'histoire nous conduit à New York, au cœur feutré d'un studio, en ce jour mémorable du 12 septembre 1956. Jay enregistre pour la seconde fois une ballade de son cru intitulée I Put A Spell On You. Arnold Maxin (A&R de Columbia) cherche à motiver les musiciens présents : « Ne considérez pas cette réunion comme une séance d'enregistrement, mais plutôt comme un pique-nique ! Amusez-vous ! » lance-t-il à la ronde…

Les rafraîchissements coulent à flots : « Nous étions ivres morts », se souvient Jay. « Il y avait là toutes sortes d'alcools : vin, scotch, bourbon, vodka, gin et rhum ». Le reste de cette mémorable séance s'estompe lentement dans les vapeurs d'alcool.

Quelques jours plus tard, lorsque Jay écoute le résultat couché sur la bande, il est perplexe ! Il refuse d'abord de croire que c'est lui qui chante : « Je ne savais pas que je pouvais hurler, grogner ou gémir de la sorte... », confie-t-il. Le disque est commercialisé et, le temps d'un microsillon, Screamin' Jay Hawkins devient, pour l'Amérique puritaine d'alors, l'« Ennemi National numéro 1 »… Mais en parallèle, la jeunesse ne s'y trompe pas. Elle reconnaît dans ses grognements cannibales et paroxystiques les francs symptômes d'une sédition de bon aloi. Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires. Et I Put A Spell On You s'inscrit sans hésiter au rayon des hymnes incontournables du rock and roll.

Devenue un grand classique, cette chanson a été immortalisée par les Creedence Clearwater Revival en 1968, dans une version très lascive. Nina Simone, Alan Price, The Animals, les Them de Van Morrison, Arthur Brown, Bryan Ferry, Buddy Guy avec Carlos Santana, Leon Russell, Joe Cocker, Nick Cave dans une version qui n'est disponible qu'en extrait de concert et jamais enregistrée en studio, Marilyn Manson dans l'album Smells like children, Dionysos (dans le concert électrique Whatever the weather) qui ont également enregistré leur propre version, Jeff Beck et Joss Stone, ainsi que Julien Doré, lors de l'émission Nouvelle Star 2007 et Annie Lennox en 2014 pour son album Nostlagia nommé au Grammy en 2015.

Sources: wikipedia.org

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