Samir Kuntar

Cette personne at-elle pas d'images. Cliquez pour ajouter de nouveaux!
Date de naissance:
20.07.1962
Date de décès:
19.12.2015
Durée de vie:
53
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
22556
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
61
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
3046
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
8
Noms supplémentaires:
Samir Kuntar, Самир Кунтар, Samir Kuntar
Catégories:
Soldat, Terroriste
Cimetière:
Réglez cimetière

Samir Kuntar (سمير القنطار, Samir al-Qountar) est un terroriste libanais d'origine druze, né le 20 juillet 1962 à Aabey au Liban et mort le 19 décembre 2015 à Jaramana en Syrie. Kuntar a notamment mené l'attaque de Nahariya de 1979, mais fut condamné pour meurtre en Israël l'année suivante. Il est relâché en juillet 2008 dans le cadre d'un échange. Longtemps militant du FLP d'Abu Abbas, Kuntar se rapproche ensuite du Hezbollah. Il est tué par un raid de l'aviation israélienne en 2015 en Syrie.

Attaque de Nahariya

Samir Kuntar s'engage à 14 ans dans le Front de libération de la Palestine. Le 22 avril 1979, alors âgé de 16 ans il fait partie d'un commando de quatre hommes du FLP — avec Abdel-Majid Aslan, Mouhana El Mouayid et Ahmed El Abrass — qui venus du Liban à bord de canots pneumatiques débarquent de nuit sur une plage près de la ville de Naharya non loin de la frontière libanaise. L'objectif du commando est de capturer des soldats israéliens échangés contre des détenus libanais et palestiniens.

Ils enlèvent un père, Danny Haran, et sa petite fille, Einat Haran, âgée quatre ans. Lors d'un échange de tirs avec la police israélienne, Samir Kuntar exécute le père sur la plage d'une balle dans la tête. Il fracasse ensuite la tête de la petite fille sur les rochers de la plage à l'aide de la crosse de son fusil. Au cours de l'assaut, un policier israélien et deux membres du commando du FLP sont tués, Samir Kuntar et Ahmed El Barass sont capturés. En prison, Samir Kuntar nie avoir tué la petite fille Einat

Procès et prison

Après un procès en 1980, Samir Kuntar est condamné le 28 janvier 1980 à cinq fois à la prison à perpétuité avec 47 ans supplémentaires. Durant sa vie derrière les barreaux, il a fait des dizaines de grèves de la faim ; après une grève de 19 jours, il gagne le droit d'étudier par correspondance. En 1992, il suit les cours de l'université de Tel-Aviv, dans la spécialité des sciences humaines et sociales, il obtient un diplôme en littérature et sociologie.

Libération et retour au Liban

Après de nombreuses années de négociation entre le Hezbollah et Israël, un échange est effectué : deux cadavres de soldats israéliens dont l'enlèvement avait déclenché le conflit israélo-libanais de 2006 contre 200 cadavres de combattants palestiniens et du Hezbollah ainsi que quatre combattants du Hezbollah faits prisonniers et Kuntar. Lors de leur retour le 18 juillet 2008, une fête est organisée et diffusée par al Jazeera, la direction d'al Jazeera présente ses excuses à Israël pour cette émission quelques jours plus tard. Kuntar remercie le Hezbollah et Hassan Nasrallah et promet de retourner en Palestine.

Kuntar se rapproche du Hezbollah, dont il aurait peut-être intégré la branche armée, il se serait également converti au chiisme.

Le 8 septembre 2015, les États-Unis inscrivent Samir Kantar sur leur liste des « terroristes internationaux » et l'accusent d'avoir « joué un rôle opérationnel, avec l'aide de l'Iran et de la Syrie, dans la mise en place d'une infrastructure terroriste sur le plateau du Golan ».

En 2015, Samir Kuntar serait chargé par la Syrie d'enrôler des druzes pour combattre au côté du gouvernement syrien, mission dans laquelle il aurait largement échoué.

Mort

Samir Kuntar est tué le 19 décembre 2015 par un raid aérien israélien à Jaramana, près de Damas. Le Hezbollah annonce sa mort le lendemain dans un communiqué. Il est enterré au sud de Beyrouth et reçoit d'imposantes funérailles organisées par le Hezbollah, et l'organisation annonce qu'elle répondra à sa mort par une action proportionnée.

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

    loading...

        Aucune relation établie

        Aucun événement fixés

        Mots clés