Marcel Barbeau

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Date de naissance:
18.02.1925
Date de décès:
02.01.2016
Durée de vie:
90
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
36233
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
99
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
3042
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
8
Noms supplémentaires:
Marcel Barbeau
Catégories:
Peintre, Sculpteur
Nationalité:
 canadien
Cimetière:
Réglez cimetière

Marcel Christian Barbeau, né le 18 février 1925 à Montréal et mort le 2 janvier 2016, est un peintre et sculpteur québécois libertaire.

Il étudie le dessin d'ameublement à l'École du Meuble de Montréal de 1942 à 1947. Avec son professeur de dessin, le peintre Paul-Émile Borduas, il s'initie à l'art, particulièrement à l'art moderne. Ce dernier l'aide à découvrir sa vocation artistique. Entre 1944 et 1953, il fréquente l'atelier de Borduas et rencontre les jeunes artistes et intellectuels qui formeront le noyau du mouvement des Automatistes. Au cours de l'automne 1945 et de l'hiver 1946, dans son Atelier de la ruelle, il réalise avec Jean-Paul Riopelle les premières expériences d’expressionnisme abstrait au Canada, en peinture comme en sculpture. Les peintures expérimentales qu'il produit alors associent plusieurs techniques : « dripping » à la marte ou la ficelle, traces au pinceau ou au couteau, gravures au couteau dans la peinture d'abord appliquée au couteau ou au pinceau, et parfois empâtements. Certains de ces tableaux présentent une composition « all-over » qui le situe à la fine pointe de l'avant-garde esthétique de l'époque. Il poursuivra cette production jusqu’à la fin des années cinquante. Il participe alors à toutes les activités du groupe Automatiste, un mouvement artistique pluridisciplinaire à résonances sociales inspiré du surréalisme, et il signe un manifeste, Refus global, publié le 8 août 1948.

En 1952, à la suite de l'échec de son premier mariage, il entreprend une vie de nomade qui le conduira à Rouyn, en Abitibi (septembre 1952- février 1953), à Québec (1953-1955), Vancouver (1957-1958), au Canada, à Paris (1962-1964), (1971-1974), (1991), (1992), (1993-1996) et en région parisienne (Fontenay-les-Roses (1962-1963), Chaville (1972) et Bagnolet (1996-2008) avec des séjours annuels prolongées au Canada, principalement à Montréal, ainsi qu'aux États-Unis, à New York (1964-1968) et en Californie, à Los Angeles, Carsbad et Palm Spring (1970-1971). Il a également travaillé dans la région de Charlevoix, au Grand-Lac Ste-Agnès (1953), à Saint-Irénée (1976-1983), 1997, 1998 et 1999), Pointe-au Pic (1974, 1975 et 1976), (1984) (étés 1995-2003) et Baie Saint-Paul (1985), (1986) et (1990) dans les régions des Laurentides, à Ste-Adèle (1952-1955), Piemont (1988-1993), Val David (2007), Saint-Sauveur, 2008 et au Lac à la truite Saint Adolphe d,Howard (2009), en Montérégie. à Saint-Jean-Baptiste de Rouville et à Mont-St-Hilaire (1950) et à St-Mathias (1951-1952), en Estrie, à Sherbrooke (1977-1980) et à Sutton (étés 1985 et 2001) et dans le Bas-Saint-Laurent, au Bic, à Pointe-au-Père et à Rimouski (1955-1964), au Québec, à Bâles, en Suisse (1972), à Saint Raphaël (1971) et Saint-Tropez, dans le Var (1973), à Caen, en Normandie (1972), en Bretagne à Dinan (1995) et Carantec (2006), dans les Yvelines, à Millemont (1995), à Bidard, au Pays basque (2001, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007), en France, ainsi qu' en Foloride, à Coral Gabbe (2004), Sanibel Island (2012) et Deerfield Beach (2013). Récemment, il a produit quelques œuvres à Ottawa,(2000), Toronto (2002) et Vancouver (2006), à l'occasion de brefs séjours. Il retoure à Montréal en juillet 2008.

Œuvre

D'abord peintre et sculpteur, Marcel Barbeau s'est aussi intéressé à l'estampe, au dessin, au collage, à la photographie et à la performance. Il a produit des dessins, des peintures et des sculptures de très grands formats et il a réalisé plusieurs œuvres d'art public. Constamment à la recherche de formes nouvelles et de nouveaux modes d'expression, curieux des découvertes scientifiques comme de l’évolution de la création en poésie, en danse, en musique et en théâtre, il a exploré la transdisciplinarité en empruntant des problématiques ou des éléments propres à ces disciplines. Il fut ainsi conduit à s'associer à des musiciens, des danseurs et des acteurs à l'occasion d'événements de création interdisciplinaire, surtout entre 1972 et 1980 et plus récemment 1999-2006.

À la fois épurée et expressive, l'œuvre de Marcel Barbeau appartient à l'univers baroque. Au cours des années 1950, elle a évolué rapidement d'un art gestuel débridé à un art construit dépouillé, qui conservait pourtant dans son approche intuitive et dans les formes irrégulières habitant ses constructions asymétriques aux équilibres précaires, l'esprit libertaire de l'automatisme de sa jeunesse. Même les illusions cinétiques des peintures Op Art qu'il produisit dans les années 1960 à Paris (1962-1964), puis à New York (1964-1968) s'écartent de l'esprit scientiste qui animait ses confrères, tenant de l'art concret et du néoplasticisme, avec lesquels il exposait alors.

Son œuvre témoigne ainsi d'une double vision apollinienne et dionysiaque, selon les termes de Carolle Gagnon, coauteure avec Ninon Gauthier de la monographie qui lui est consacrée Marcel Barbeau : Le regard en fugue, CECA, Montréal, (1990), et Cercle d'Art, Paris (1994). C'est que, explique Charles Delloye dans la préface de ce livre d'art : « L'option fondamentale qui sous-tend et enveloppe toute l'activité créatrice de Marcel Barbeau est une impulsion réitérée de « passage à la limite ». Et le philosophe ajoute : « … ce qui compte pour lui… c'est d'attester, dans sa marginalité latérale englobante, le principe créateur initial absolu, le pouvoir instaurateur originaire pur de l'apparaître pictural, dans son irréductibilité à toute formulation, qu'il promeut ou est susceptible d'établir. »

Les œuvres de Marcel Barbeau ont été exposées au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Afrique du Nord. Elles ont été commentées dans des articles, des catalogues, des dictionnaires biographiques, des livres d'art et des travaux universitaires, dont la thèse de doctorat de Ninon Gauthier Marcel Barbeau échos et métamorphoses, soutenue à l'Université de Paris IV-Sorbonne en 2004. Elles ont également fait l'objet de vidéos et de films d'art, dont Barbeau libre comme l’art, portrait filmé de sa fille la cinéaste Manon Barbeau, produit par l’ONF (Office national du film du Canada) et InformAction en l’an 2000.

Honneurs

  • 1964 - Prix Zack, Académie royale du Canada, Biennale canadienne de peinture
  • 1972 - Prix Victor-Martyn-Lynch-Staunton du Conseil des Arts du Canada
  • 1994 - Médaille d'or (peinture), 2e Jeux de la Francophonie, Paris
  • 1998 - Publication par Postes Canada d'un timbre commémoratif reproduisant une de ses œuvres dans le cadre de la série de timbres en hommage aux automatistes publiée à l'occasion du cinquantenaire du manifeste Refus Global
  • 1998 - Prix Condorcet, remis aux membres du groupe des Automatistes. Mouvement laïque du Québec
  • 2001 - Cinquième Prix de Peinture, 3e Biennale internationale d'Art contemporain de Florence, Italie
  • 2002 - Réception à l'Académie Européenne des Arts et des Lettres
  • 2013 - Prix du Gouverneur général du Canada en arts visuels6
  • 2013 - Prix Louis-Philippe-Hébert de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal7
  • 2013 - Prix Paul-Émile-Borduas

Expositions

  • 17 février au 17 mars 2011 : Pérennité : Marcel Barbeau, Pierre Gauvreau et Fernand Leduc à la Galerie Michel-Ange8.
  • 19 septembre au 11 octobre 2015 : Marcel Barbeau à la Galerie Michel Guimont9.

Collections publiques

  • Art Gallery of Ontario
  • Art Gallery of Hamilton
  • Edmonton Art Gallery
  • Musée du Bas-Saint-Laurent
  • Musée Laurier
  • Musée d'art de Joliette
  • Ville de Gatineau

 

Sources: wikipedia.org

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