Louis Alexandre Berthier

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Date de naissance:
20.11.1753
Date de décès:
01.06.1815
Durée de vie:
61
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
98785
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
270
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
76312
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
208
Noms supplémentaires:
Louis Alexandre Berthier, Луи́ Александр Бертье, (latv.) Lui Aleksandrs Bertje, , Louis Alexandre Berthier,
Catégories:
Maréchal, Soldat
Cimetière:
Réglez cimetière

Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et Valangin, prince de Wagram, né à Versailles le 20 novembre 1753 et mort à Bamberg le 1er juin 1815, est un militaire français du XIXe siècle. Né de parents tout deux au service du roi, il devient ingénieur-géographe comme son père et participe à la guerre d'indépendance américaine. Colonel en 1778, il passe dans la Garde nationale puis remplit les fonctions de chef d'état-major sous divers généraux, le plus notable étant Napoléon Bonaparte, commandant en chef de l'armée d'Italie. Berthier participe sous ses ordres aux campagnes d'Italie et d'Égypte et soutient le coup d’État du 18 brumaire. Sous le Consulat, il reçoit le portefeuille du ministère de la Guerre qu'il conservera jusqu'en 1807. Lors de l'instauration du régime impérial en 1804, Napoléon l'élève à la dignité de maréchal d'Empire puis l'anoblit en le faisant prince de Neuchâtel et Valangin en 1806.

Major général de la Grande Armée, Berthier participe à toutes les campagnes de l'Empire sans jamais toutefois assurer de commandement sur le champ de bataille, où il se montre piètre tacticien. Prince de Wagram et colonel général des Suisses en 1809, il reste aux côtés de l'Empereur jusqu'à l'abdication de ce dernier en 1814. Il se rallie alors à Louis XVIII qui le fait pair de France et capitaine de la Garde royale. Rentré chez sa famille à Bamberg, il y meurt défenestré (probablement un suicide) le 1er juin 1815.

Sa mort survenue peu avant la bataille de Waterloo affecte Napoléon qui dira de lui : « Nul autre n'eût pu le remplacer. »

Origines et famille

Son père, Jean-Baptiste Berthier (né en 1721 à Tonnerre, décédé en 1804 à Paris), est ingénieur-géographe de l'armée, lieutenant-colonel, et avait été anobli par Louis XV pour services rendus. Sa mère, Marie-Françoise Lhuillier de la Serre (née vers 1731, décédée le 29 mars 1783 à Versailles), était femme de chambre de Monsieur (futur roi Louis XVIII) .

Il est l'aîné des quatre fils qui survivent à leur père. Tous embrassent l'état militaire. Les deux plus âgés César Berthier et Victor Léopold Berthier, sont généraux de division et le plus jeune, issu d'un second mariage, Joseph-Alexandre Berthier, 1er vicomte Berthier (1821) est maréchal de camp.

Pendant la monarchie

Destiné à l'état militaire, Louis-Alexandre Berthier bénéficie d'une éducation soignée. Reçu à l’École royale du génie de Mézières en 1764, il est nommé ingénieur-géographe le 1er janvier 1766, à treize ans, et fait la guerre d'indépendance des États-Unis sous les ordres du marquis de La Fayette, y gagnant le grade de colonel en 1778.

La Révolution française

Au début de la Révolution française, comme major général de la garde nationale à Versailles, il facilite l’émigration de diverses personnalités dont le comte d’Artois, les Polignac et les deux tantes du roi. Il est successivement employé par Rochambeau, La Fayette et Luckner, comme chef d'état-major mais est destitué après le 10 août 1792, les patriotes ayant à lui reprocher la dureté avec laquelle il rétablit l'ordre lors du ravage du palais de Bellevue. En mai 1793, Berthier est rappelé et nommé chef d’état major du duc de Biron en Vendée. Trois semaines plus tard, il est à nouveau révoqué.

Le 2 mars 1796, il est nommé chef d’état major de l’armée d'Italie sous les ordres de Napoléon Bonaparte. En 1797, il remet au Directoire le traité de Campo-Formio en compagnie de Monge. Lorsque Bonaparte part pour le congrès de Rastatt, il doit accepter, à contrecœur, le commandement de l’armée. Le 10 février 1798, il occupe Rome et prend possession du château Saint-Ange, renversant le gouvernement papal pour proclamer la république romaine.

Bonaparte l’emmena en Égypte où il rend de très précieux services, toujours comme chef d’état major. Berthier revint en France avec son chef pour préparer le coup d'État du 18 brumaire. Durant le Consulat, Bonaparte l'emploie comme ministre de la Guerre.

L'Empire

Berthier fait partie de la promotion de maréchaux de 1804 et est nommé Grand veneur la même année. Comblé de faveurs, il obtient la principauté de Neuchâtel en 1806, est nommé vice-connétable de l'Empire en 1807 et enfin prince de Wagram en 1809.

Le 9 mars 1808, Napoléon le marie à Marie-Élisabeth en Bavière, fille du prince Guillaume de Bavière (arrière-grand-père d'Élisabeth de Wittelsbach ainsi que beau-frère et cousin du roi de Bavière) qui lui donna trois enfants, dont un fils : Napoléon Alexandre Berthier.

Il fait toutes les campagnes de Napoléon comme major général de l'armée. À Marengo, Austerlitz et Iéna, il remplit avec le plus grand zèle les importantes fonctions de chef d'état-major, et contribua puissamment, en 1809, à la victoire de Wagram. Il représente Napoléon, à Vienne, au mariage avec Marie-Louise. Durant la campagne de Russie, il tente de convaincre Napoléon de ne pas poursuivre vers Moscou. Il donne alors sa démission et est disgracié. Enfin, durant la campagne de France, il est blessé d'un coup de lance sur la tête au combat de Brienne, le 29 janvier 1814.

La Restauration

Le 11 avril 1814, il adhère au décret du sénat qui exclut Napoléon du trône. À la Première Restauration, Louis XVIII lui fait bon accueil, en souvenir de son attitude passée à Versailles ; Berthier est fait capitaine de l'une des compagnies des gardes du corps du roi et pair de France le 4 juin 1814. Au retour de l’Île d'Elbe, il suit le roi à Gand, contrairement à d’autres maréchaux.

Il se réfugie ensuite dans son château à Bamberg en Bavière près de son beau-père et y meurt peu après son arrivée, le 1er juin 1815, en tombant de la fenêtre du troisième étage pendant un accès de fièvre chaude. D'autres sources évoquent un suicide ou encore un assassinat perpétré par des hommes masqués, demeurés depuis inconnus. Son décès précède de quelques jours la bataille de Waterloo où l'absence de cet excellent chef d'état-major se fait cruellement sentir. Soult, qui le remplace, est en effet largement inférieur à la tâche qui lui est confié, endossant une part de responsabilités dans la défaite face aux Anglo-Prussiens.

L'organisateur

Comme organisateur, on lui doit : la formation de la garde des consuls (décembre 1799) ; l'institution des armes d'honneur (1799) ; la création de la Légion d'honneur (20 mai 1802) ; la réunion à Metz des écoles d'application de l'artillerie et du génie (1802) ; l'école militaire spéciale de Fontainebleau (janvier 1803) ; une loi qui accorde des propriétés territoriales aux vétérans, dans les 20e et 27e divisions militaires (avril 1803) ; la création de dix-huit maréchaux d'Empire (19 mai 1804), etc.

En résumé, s'il a les qualités d'un remarquable chef d'état-major, il semble incapable de diriger seul une armée, comme le démontre le catastrophique début de la campagne de 1809, avant que Napoléon n'arrive. Choyé par l'Empereur, il use de son pouvoir au détriment d'autres maréchaux (André Masséna) ou généraux, comme Jomini, qui finit par préférer passer aux Russes en 1813.

Il donne des relations de la Campagne d'Égypte, 1800, de la Bataille de Marengo, 1804, et laisse des Mémoires, publiés en 1826.

Sources: wikipedia.org

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