Laskarina Bouboulina

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Date de naissance:
11.05.1771
Date de décès:
25.05.1825
Durée de vie:
54
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
92439
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
253
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
72701
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
199
Noms supplémentaires:
Laskarina Bouboulina, Ласкари́на Бубули́на, Λασκαρίνα Μπουμπουλίνα, Ласкаріна Бубуліна
Cimetière:
Réglez cimetière

Laskarina Bouboulina (11 mai 1771 – 22 mai 1825) fut une héroïne grecque de la guerre d'indépendance grecque de 1821.

Biographie

Bouboulina est née en prison à Constantinople. Elle était la fille du capitaine Stavrianos Pinotsis et sa femme Skevo. Les Ottomans avaient emprisonné Pinotsis pour avoir pris part à la Révolution d'Orloff (première guerre russo-turque) en 1769-1770 contre l’occupation ottomane. Son père mourut peu de temps après, et elle retourna avec sa mère sur l’île d’Hydra. Quatre ans plus tard, lorsque sa mère se remaria avec Dimitrios Lazarou Orlof, ils partirent vivre sur l’île de Spetses. Bouboulina eut ensuite huit demi frères et sœurs.

Elle se maria pour la première fois en 1788, avec Dimitrios Yannouzas, avec lequel elle eut deux fils et une fille. Son mari mourut en 1797.

Elle se remaria en 1801 avec Dimitrios Bouboulis, lequel fut tué dans un affrontement avec des navires français en 1811. Bouboulina prit alors possession de sa fortune et fit construire à ses frais quatre navires, dont un particulièrement grand, l’Agamemnon. En 1816, les Ottomans tentèrent de confisquer ses biens sous prétexte que son second mari avait combattu aux côtés des Russes contre les Turcs. Bouboulina se rendit alors à Constantinople pour trouver protection auprès de l’ambassadeur russe Strogonoff. Mais celui-ci l’envoya en Crimée pour sa sécurité. Elle rencontra également la mère de Mahmoud II qui convainquit son fils de ne pas saisir les biens de Bouboulina. Après trois mois d’exil en Crimée, Bouboulina retourna à Spetses.

Selon certaines traditions, Bouboulina aurait rejoint la Philiki Etairia (la Société des Amis), une organisation secrète préparant la révolution contre l’occupation ottomane ; elle ne figure cependant sur aucune des listes de membres existantes.

La construction de l’Agamemnon s’acheva en 1820. Bouboulina soudoya les Turcs afin qu’ils ferment les yeux sur la taille du navire.

Le 3 avril (julien), les habitants de Spetses se révoltèrent. Bouboulina navigua alors vers Nauplie dont elle entreprit le blocus naval en compagnie d'autres navires de Spetses. Elle organisa ses propres troupes, composées d’hommes de Spetses et employa sa fortune à fournir nourriture et munitions aux marins et soldats sous son commandement. Son fils Yiannis Yiannouzas mourut au combat en mai 1821 lors de la reprise d'Argos par les troupes ottomanes.

Elle assista à la chute de Tripolis le 11 septembre 1821 et y rencontra le général Theódoros Kolokotrónis ; ils fiancèrent leurs enfants Eleni Boubouli et Panos Kolokotronis en novembre. Au cours des négociations ayant précédé la chute de la ville, elle obtint des bijoux des femmes turques de haut rang en échange de promesses de protection.

Après la prise de Nauplie en décembre 1822, elle s'installa dans la ville, alors commandée par son beau-fils Panos Kolokotronis. Accusée d'avoir revendu les canons de la forteresse et d'avoir fabriqué de la fausse monnaie, elle en fut expulsée après la fin de la première guerre civile grecque en 1824, qui vit la défaite du clan Kolokotronis : la citadelle de Nauplie fut évacuée le 19 juin par les troupes de Panos, qui rejoint son père à Karytaina.

Son gendre Panos ayant été tué au cours des combats de la seconde guerre civile, en novembre 1824, elle récupéra secrètement sa fille qui épousa Théodore Grivas, un chef militaire rouméliote en pleine ascension.

Ayant consacré toute sa fortune à la guerre d’indépendance, Laskarina Bouboulina fut tuée en 1825 au cours d'une vendetta familiale.

Ses descendants vendirent l’Agamemnon à l’État grec en 1829. Rebaptisé Spetsai, il devint l'un des navires de la marine grecque « nationale » nouvellement créée. Il fut incendié à Poros lors d'une guerre civile en août 1831 ; l'île d'Hydra étant entrée en rébellion contre le gouvernement de Ioannis Kapodistrias, le navire fut saisi à l'arsenal de Poros par Andréas Miaoulis, alors qu'il était commandé par Constantin Kanaris, fidèle au gouvernement ; il fut détruit lors de la contre-attaque des troupes gouvernementales, en même temps que la plupart des autres navires principaux de la marine grecque.

Unions et descendance

De son premier mari Dimitrios Yannouzas, elle eut deux fils et une fille :

  • Yiannis, mort en 1821
  • Georgios
  •  ?

De son second mari elle eut deux filles et un fils :

  •  ?
  • Eleni, femme de Panos Kolokotronis puis de Théodore Grivas
  • Nikolas

D'un premier mariage, Bouboulis avait déjà eu une fille et deux fils, Pantelis et Ioannis.

Postérité

Bouboulina est devenue l'une des figures les plus populaires de la guerre, et les ouvrages touristiques ou généraux exagèrent généralement son rôle, lui attribuant souvent le commandement de flottes, une participation active aux combats ou une influence politique déterminante. Cependant selon David Brewer, « (elle) est plus importante dans la légende que dans la réalité ». Les philhellènes amenés à la rencontrer soulignent souvent le contraste entre le personnage décrit par les journaux occidentaux, qui la présentent comme une Amazone ou une Jeanne d'Arc moderne menant ses troupes au combat, et la réalité ; selon Olivier Voutier, « elle-même rit de tout son cœur (en apprenant) combien on parlait d'elle à Paris, où on la représentait avec des pistolets et un grand sabre ».

Sur l’île de Spetses, la demeure de Bouboulina, vieille de 300 ans, a été transformée en musée.

Un « film en fustanelle » racontant sa vie (Bouboulina), réalisé par Kostas Andritsos est sorti au cinéma en 1959.

Son portrait a figuré sur les pièces d'une drachme entre 1988 et 2001.

Sources: wikipedia.org

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