Jean Siméon Chardin

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Date de naissance:
02.11.1699
Date de décès:
06.12.1779
Durée de vie:
80
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
118524
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
324
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
89270
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
244
Noms supplémentaires:
Žans Simeons Šardēns, Jean-Baptiste-Siméon Chardin;, Жан Батист Симеон Шарден, Jean Siméon Chardin;, Jean-Baptiste-Siméon Chardin
Cimetière:
Réglez cimetière

Jean Siméon Chardin — prénommé à tort, et même de son vivant, Jean-Baptiste-Siméon  — (Paris, 2 novembre 1699 – Paris, 6 décembre 1779) est considéré comme l'un des plus grands peintres du xviii siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.

 

Éléments biographiques 

La Raie 1728 (114 × 146 cm) Musée du Louvre (Paris)

Jean Siméon Chardin naît à Paris le 2 novembre 1699, d'un père artisan, fabricant de billards. Mis à part le fait qu'il a été l'élève de Cazes (peintre d'Histoire) et qu'il a peut-être été conseillé par Noël Nicolas Coypel, on n'a aucune certitude à propos de sa formation avant le 6 février 1724, date à laquelle il est reçu à l'Académie de Saint-Luc avec le titre de maître — titre auquel il renonça en 1729.Il est de nationalité Française.

D'après les frères Goncourt, Coypel aurait fait appel à Chardin pour peindre un fusil dans un tableau de chasse, ce qui lui aurait donné le goût pour les natures mortes.

Il est probable que deux de ses tableaux, la Raie et le Buffet aient été remarqués par deux membres de l'Académie royale à l'Exposition de la Jeunesse, place Dauphine, en 1728 : Louis Boulongne, Premier Peintre du Roi, et Nicolas de Largillière un des meilleurs peintres français de natures mortes.

Ces deux tableaux sont les morceaux de réception de Chardin à l'Académie royale2, et se trouvent à présent au musée du Louvre.

Jean Siméon Chardin devient ainsi peintre académicien « dans le talent des animaux et des fruits », c'est-à-dire au niveau inférieur de lahiérarchie des genres reconnus.

La Raie fait l'objet d'une admiration et d'une fascination unanimes depuis le xviiie siècle. Notons que le Buffet est une des premières œuvres datées de Chardin. Henri Matisse copia ces deux tableaux en 1896 ; ils se trouvent actuellement au Musée Matisse du Cateau-Cambrésis.

Chose rare chez Jean Siméon Chardin, un animal vivant figure dans la Raie comme dans le Buffet. L'artiste peint très lentement, revient sans cesse sur son travail, ce qui n'est guère compatible avec la représentation d'animaux vivants. Il est aussi probable que Chardin ait redouté que l'on compare ses œuvres à celles des deux maîtres du temps « dans le talent des animaux » : Alexandre-François Desportes (1661-1743) et Jean-Baptiste Oudry (1661-1778). Ce dernier avait précédé Chardin à l'Académie de Saint-Luc en 1708 et à l'Académie royale en 1717. (À ce propos, voir plus bas.)

L'année 1731 est marquée par des événements particulièrement importants. Jean Siméon épouse Marguerite Saintard sept ans après un contrat de mariage passé avec elle. Le père de l'artiste meurt peu après, et son fils Jean Pierre naît en novembre. Cette même année, sous la direction de Jean-Baptiste van Loo (1684-1745), il participe à la restauration des fresques de la galerie François Ier auchâteau de Fontainebleau.

Sa femme Marguerite meurt en 1735 et sa fille Marguerite Agnès en 1737. Il se remarie en 1744 avec Françoise-Marie Pouget dont il n'eut pas d'enfant.

 

 

ne peignant que des objets inanimés et peu intéressants, on ne se lassât bientôt de ses productions, et que, voulant essayer de peindre des animaux vivants, il ne demeurât trop au-dessous de MM. Desportes et Oudry, deux concurrents redoutables, qui avaient déjà pris les devants et dont la réputation était établie. »

Une femme occupée à cacheter une lettre v. 1732 (81 × 64 cm) Schloß Sanssouci, Bildergalerie (Potsdam)

Jean Siméon Chardin, Oil of Eanvans, 1734, exposé au Metropolitan Museum of Art

Chardin se consacre donc aux scènes de genre, ce qui n'est pas sans difficultés pour lui. Les amateurs de peinture du xviiie siècle prisent plus que tout l'imagination. Or, c'est la faculté qui faisait le plus défaut à Chardin. Il a du mal à composer ses tableaux, et c'est ce qui explique en partie que lorsqu'il trouve, après de longues et patientes recherches, une structure qui lui convient, il la reproduit dans plusieurs œuvres. Cette période de la vie de Chardin s'ouvre sur deux pièces maîtresses :

  • Une femme occupée à cacheter une lettre (146 x 147 cm, Berlin, Stiftung Preußischer Kulturbesitz). Ce tableau est exposé place Dauphine en 1734, et leMercure de France le décrit ainsi :

« Le plus grand représente une jeune personne qui attend avec impatience qu'on lui donne de la lumière pour cacheter une lettre, les figures sont grandes comme nature. »

  • Une femme tirant de l'eau à la fontaine, dit la Fontaine ou encore la Femme à la fontaine (38 x 43 cm, Stockholm Nationalmuseum). Comme dans le tableau précédent, une ouverture dans le mur du fond, à droite, apporte de la clarté et montre une scène secondaire. Cependant aucun rapprochement n'est possible avec les tableaux hollandais : les intérieurs de Chardin sont fermés et les fenêtres sont très rares3.

La Fillette au volant 1741 (81 × 64 cm) Galleria degli Uffizi (Florence)

Chardin expose ce dernier tableau au Salon du Louvre en 1737, ainsi que La Blanchisseuse (37 x 42,5 cm, Stockholm Nationalmuseum), La fillette au volant (81 x 65 cm, Paris, collection particulière) et Le Château de cartes(82 x 66 cm, Washington, National Gallery of Art). Puis les expositions se succéderont presque tous les ans jusqu'à sa mort.

Particulièrement dans la Fillette au volant, le peintre ne fait preuve d'aucune volonté de donner une impression de mouvement. Figée dans une attitude, le regard fixe, la petite fille est en train de poser pour Jean Siméon et son attitude trahit presque la surveillance dont elle fait l'objet: « Ne bouge surtout pas ». Cette immobilité, par contre, semble naturelle dans le Château de cartes, du fait même du thème qui convient si bien à Chardin qu'il effectue quatre compositions avec peu de variantes sur ce sujet.

La blanchisseuse c. 1735 (37 × 42 cm) Ermitage (St. Petersburg)

Présenté à Louis XV à Versailles en1740 par Philibert Orry, Surintendant des Bâtiments du Roi (sorte de Ministre de la Culture) et Contrôleur Général des Finances, Chardin offre deux tableaux au souverain. On peut lire à cette occasion dans le Mercure de France :

« Le dimanche 27 novembre 1740, M. Chardin de l'Académie royale de peinture et sculpture, fut présenté au roi par M. le contrôleur général avec deux tableaux que Sa Majesté reçut très favorablement; ces deux morceaux sont déjà connus, ayant été exposés au Salon du Louvre au mois d'août dernier. Nous en avons parlé dans le Mercure d'octobre, sous le titre: la Mère laborieuse et leBénédicité. »

Ce fut la seule rencontre de Chardin avec Louis XV.

 

 

Sources: wikipedia.org

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