Irina Mourakhtaïeva

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Date de naissance:
08.01.1973
Date de décès:
02.10.2020
Durée de vie:
47
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
18746
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
51
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
1311
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
3
Nom à suffixe patronymique:
Viatcheslavovna
Nom de jeune fille de la personne de:
Irina Viatcheslavovna Kolebanova
Noms supplémentaires:
Irina Slavina, Irina Slavina, Ирина Мурахтаевa, Irina Murahtajeva, Ирина Мурахтаев, Kolebanova, Ирина Вячеславовна Колебанова, Ирина Славина
Catégories:
Dissident, Journaliste, Suicide, victime
Cimetière:
Réglez cimetière

Irina Viatcheslavovna Mourakhtaïeva (en russe : Ирина Вячеславовна Мурахтаева), née Kolebanova, le 8 janvier 1973, publiant sous le nom d'Irina Slavina, est une figure publique et politique russe, et l'éditrice en chef du média en ligne indépendant Koza Press. Elle meurt le 2 octobre 2020 en s'immolant par le feu devant le quartier général de la police de la ville de Nijni Novgorod (devant la station de métro Gorkovskaïa).

Elle avait subi le matin même une perquisition dans une enquête visant l’opposition à Vladimir Poutine. Quelques heures avant sa mort elle avait posté sur son compte Facebook « Je vous demande de rendre la Fédération de Russie responsable de ma mort ».

Activités

En 2015, Irina Slavina fonde le média en ligne indépendant Koza Press, qui couvre l'actualité de l'Oblast de Nijni Novgorod4.

Selon Current Time TV (en), un tribunal de Nijni Novgorod condamne Irina Slavina en mars 2019 à une amende de 20 000 roubles, la déclarant coupable d'avoir organisé une marche non déclarée à la mémoire de Boris Nemtsov.

En août 2019, une plaque commémorative à la mémoire de Joseph Staline est installée dans la ville de Chakhounia - pour le 140e anniversaire de sa naissance. Irina Slavina suggère sur Facebook de renommer Chakhounia, en changeant les dernières lettres pour en faire un mot obscène (en russe). En octobre 2019, le centre "E" du ministère de l'Intérieur de Russie ouvre une enquête pour manque de respect envers les autorités et la société (partie 3 de l'article 20. 1 du Code administratif). À l'automne 2019, le tribunal de Nijni Novgorod lui inflige une amende de 70 000 roubles. Selon le chef du groupe de défense des droits de l'homme Agora, Pavel Tchikov, Irina Slavina a été condamnée à la plus forte amende prévue dans le cas d'un manque de respect envers les autorités. Des collègues et des connaissances du journaliste suggèrent que cela a été fait dans le but de faire fermer le journal d'opposition dont elle est éditrice.

En juin 2020, elle est accusée de diffuser délibérément des informations fausses sur l'épidémie de COVID-19 : elle a annoncé que l'un des responsables de l'Académie de Sambo de la ville de Kstovo avait contracté le SARS-CoV-2 et, de retour d'Europe, avait été en contact avec des dizaines de personnes, dont des visiteurs de l'académie.

En juillet 2020, Irina Slavina est condamnée à une amende pour avoir publié des informations sur le forum Free People.

Reactions à sa mort

Un rassemblement à sa mémoire est organisé le jour de son suicide le 2 octobre 202011.

Son suicide attire l'attention de la presse russe et internationale. Des observateurs notent que la persécution des journalistes indépendants en Russie est associée au désir des autorités de se protéger de la critique. Peu après l'annonce de sa mort, son site d'information devient inaccessible.

Pas de lieux

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