Georges Lautner

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Date de naissance:
24.01.1926
Date de décès:
22.11.2013
Durée de vie:
87
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
35886
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
98
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
3807
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
10
Noms supplémentaires:
Жорж Лотнер, Georges Lautner
Catégories:
Réalisateur, Scénariste
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Georges Lautner (né le 24 janvier 1926 à Nice et mort le 22 novembre 2013 à Paris) est un réalisateur et scénariste français.

Attiré dès ses débuts vers la comédie, Lautner est surtout connu pour avoir mis en image les plus fameuses répliques de Michel Audiard (leur collaboration la plus célèbre restant Les Tontons flingueurs). Ses incursions dans les autres genres (dont Le Professionnel en 1981 ou La Maison assassinée en 1988) connurent également un succès auprès du public. Cet artisan prolifique n'en demeure pas moins une figure incontournable de la comédie française de l'après-guerre (avec Gérard Oury).

Biographie

Fils de Léopold Lautner (1893 - 1938), joaillier d'origine viennoise et aviateur qui participe à des meetings aériens (il sera pilote de chasse pendant la Première Guerre mondiale), et de la comédienne Marie-Louise Vittore (qui apparaît sous le nom de Renée Saint-Cyr dans onze des films de son fils), Georges Lautner naît à Nice le 24 janvier 1926. En 1933, il monte à Paris car sa mère va commencer sa carrière cinématographique cette même année et connaître un succès avec Les Deux orphelines. Grâce à la carrière de sa mère, il découvre le cinéma et fréquente les salles obscures, mais cette période joyeuse sera ternie par le décès de son père, le 17 juillet 1938, dans un accident d'avion.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est scolarisé au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Malgré cette période difficile, il essaie de préserver une jeunesse fêtarde, puis se sentant concerné par ce qui se passe en France, il n'hésite pas à venir observer de plus près les événements dans la capitale, ce qui ne manque pas de développer son sens critique.

Après la Libération de Paris, Lautner, après avoir obtenu un Bac philo-sciences, se tourne vers le cinéma, notamment en faisant des petits boulots. Ses débuts au cinéma se font en 1945 comme décorateur dans La Route du Bagne, de Léon Mathot. En 1947, il est contraint de cesser ses petits boulots pour aller faire son service militaire en Autriche et va faire un stage de projectionniste 16 mm. Puis il est envoyé au service cinématographique des armées (SCA) de Paris, côtoyant Claude Lecomte et Marcel Bluwal.

Carrière

Sorti de l'armée, son expérience en matière de pellicule lui vaut de devenir en 1949 le second assistant-réalisateur de Sacha Guitry pour Le Trésor de Cantenac. Durant les années 1950, il continue d'être assistant réalisateur (Les Chiffonniers d'Emmaüs, rencontrant sur le tournage le cascadeur Henri Cogan, devenu son fidèle collaborateur et ami, Courte tête), puis fait des apparitions dans des films comme Capitaine Ardant. Alors qu'il avait pour ambition de devenir comédien, qu'il dut abandonner car il était trop timide pour jouer sur scène et n'avait pas les dons nécessaires, il préfère rester derrière la caméra. À travers les différents plateaux qu'il fréquente, il apprend très vite à user du système D qui lui confère une efficacité à toute épreuve dès qu'il s'agit de pallier les imprévus. Grâce à un bon relationnel, il a pour habitude d'aller discuter avec les seconds rôles et les figurants durant les tournages, ce qui lui donne le goût de devenir réalisateur, sachant mettre à l'aise les comédiens.

En 1958, le directeur de production Maurice Juven le remarque et lui confie la réalisation de La Môme aux boutons, tourné en un mois avec des acteurs de boulevard. Malheureusement, le premier long-métrage de Lautner est un échec commercial. Après ce premier essai, le cinéaste se voit confier par Juven la réalisation de Marche ou crève. Cette adaptation d'un roman de Jack Murray, que le réalisateur signe avec Pierre Laroche (qui collabora sur cinq films du réalisateur), Lautner la considère comme sa première vraie réalisation. Le film amortit l'échec du précédent, lui permettant de réaliser avec son équipe Arrêtez les tambours. Ce film marque le début de sa collaboration avec le chef-opérateur Maurice Fellous.

Mais c'est en 1961 qu'il va se faire connaître du grand public avec Le Monocle noir. Adapté d'un roman du Colonel Rémy, cette comédie policière, avec Paul Meurisse dans le rôle du « Monocle », agent secret français, est un succès commercial et aura deux suites. En 1962 il tourne Le Septième Juré, drame psychologique avec Bernard Blier.

Sa façon de tourner — usage du champ/contre-champ qui permet de jouer avec la profondeur et d'orchestrer ainsi une composition visuelle particulière devient une de ses marques de fabrique, avec les gros plans, de manière à mettre les comédiens et le dialogue en valeur — lui vaut d'être recommandé par Bernard Blier et Michel Audiard (qui va collaborer avec Lautner pour une dizaine de films) à Alain Poiré, directeur de production chez Gaumont.

En 1963, Poiré lui offre la réalisation des Tontons flingueurs. Avec Lino Ventura (qui remplace Jean Gabin après un désaccord avec Lautner), Bernard Blier, Jean Lefebvre, et Francis Blanche dans la distribution et Michel Audiard aux dialogues. Le film, sommet de la parodie de film policier, est un succès et devient un classique du cinéma français. Il rencontre à la même époque Mireille Darc et la fait tourner dans une dizaine de films (Des pissenlits par la racine, Les Barbouzes, nouvel opus du groupe Audiard-Lautner-Blier-Ventura-Blanche, Galia, film sur la libération sexuelle, Ne nous fâchons pas et La Grande Sauterelle entre autres).

En 1968, il réalise le film policier Le Pacha, avec Jean Gabin, qui devait tourner dans Les tontons flingueurs, et dialogué par Audiard. Après un début de tournage à l'atmosphère lourde (Gabin se retrouve désarçonné par le style Lautner : des gros plans à répétition, de nombreuses coupes… de plus, le réalisateur, timide par nature, est très impressionné par le comédien), la suite s'est bien passée (Quand les premières rushes furent montés, mis en musique et qu'ils furent projetés, Gabin comprend alors le style et le ton du film, cela le décide à faire confiance à son réalisateur pour le reste du tournage). Après quelques problèmes avec la censure, le film sort et connaît un succès public et critique. Après l'échec de son long-métrage américain La Route de Salina, il tourne la comédie Laisse aller, c'est une valse, avec Jean Yanne. Ce film marque les débuts au cinéma de Coluche.

Les années 1970 seront prolifiques pour Lautner, qui connaît succès sur succès avec Il était une fois un flic, Quelques messieurs trop tranquilles, La Valise, Les Seins de glace, On aura tout vu et Mort d'un pourri et tournant avec des acteurs confirmés comme Jean-Pierre Marielle, Alain Delon et Pierre Richard et des acteurs débutants comme Gérard Lanvin et Miou-Miou.

Après une collaboration — difficile — avec Delon (Les Seins de glace et Mort d'un pourri), Georges Lautner fait tourner Jean-Paul Belmondo à partir de 1979 dans Flic ou Voyou. Devenus amis, Belmondo et Lautner vont signer trois films ensemble comme Le Guignolo, Le Professionnel, énorme succès en 1981 et Joyeuses Pâques.

La seconde moitié des années 1980 marque la fin de sa collaboration avec Michel Audiard (qui décède en juillet 1985) et oscille entre succès (La Maison assassinée, avec Patrick Bruel) et échecs commerciaux. En 1992, il tourne son dernier film pour le cinéma, L'Inconnu dans la maison (avec Belmondo), qui ne connaît pas le succès escompté.

Postérité

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Georges Lautner fait partie des cinéastes populaires, peu appréciés par la critique de l'époque.

Filmographie

Réalisateur Cinéma
  • 1958 : La Môme aux boutons
  • 1959 : Marche ou crève
  • 1960 : Arrêtez les tambours
  • 1961 : En plein cirage
  • 1961 : Le Monocle noir, avec Paul Meurisse
  • 1961 : Le Septième Juré, avec Bernard Blier
  • 1962 : L'Œil du Monocle, avec Paul Meurisse
  • 1963 : Les Tontons flingueurs, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Francis Blanche
  • 1963 : Des pissenlits par la racine, avec Louis de Funès
  • 1964 : Le Monocle rit jaune, avec Paul Meurisse
  • 1964 : Les Barbouzes, avec Lino Ventura, Bernard Blier et Francis Blanche
  • 1965 : Les Bons Vivants (autre titre : Un grand Seigneur), avec Louis de Funès, Bernard Blier, Jean Richard ; film à sketchs
  • 1966 : Galia, avec Mireille Darc
  • 1966 : Ne nous fâchons pas, avec Lino Ventura, Mireille Darc et Jean Lefebvre
  • 1967 : La Grande Sauterelle, avec Mireille Darc
  • 1967 : Fleur d'oseille, avec Mireille Darc
  • 1968 : Le Pacha, avec Jean Gabin
  • 1969 : Sur la route de Salina
  • 1970 : Laisse aller, c'est une valse, avec Mireille Darc et Jean Yanne
  • 1971 : Il était une fois un flic, avec Mireille Darc et Michel Constantin
  • 1972 : Quelques messieurs trop tranquilles, avec Michel Galabru et Jean Lefebvre
  • 1973 : La Valise, avec Mireille Darc, Michel Constantin et Jean-Pierre Marielle
  • 1974 : Les Seins de glace, avec Alain Delon et Mireille Darc
  • 1975 : Pas de problème !, avec Jean Lefebvre, Miou-Miou et Bernard Menez
  • 1976 : On aura tout vu, avec Pierre Richard
  • 1977 : Mort d'un pourri, avec Alain Delon
  • 1978 : Ils sont fous ces sorciers, avec Jean Lefebvre
  • 1979 : Flic ou Voyou, avec Jean-Paul Belmondo
  • 1980 : Le Guignolo, avec Jean-Paul Belmondo
  • 1980 : Est-ce bien raisonnable ?, avec Miou-Miou et Gérard Lanvin
  • 1981 : Le Professionnel, avec Jean-Paul Belmondo
  • 1983 : Attention ! Une femme peut en cacher une autre, avec Miou-Miou, Roger Hanin et Eddy Mitchell
  • 1984 : Joyeuses Pâques, avec Jean-Paul Belmondo
  • 1984 : Le Cowboy, avec Aldo Maccione
  • 1985 : La Cage aux folles 3 - 'Elles' se marient, avec Michel Serrault et Ugo Tognazzi
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque, avec Roland Giraud
  • 1987 : La Maison assassinée, avec Patrick Bruel
  • 1988 : L'Invité surprise, avec Victor Lanoux, Jean Carmet et Michel Galabru
  • 1989 : Présumé dangereux, avec Robert Mitchum et Michael Brandon
  • 1991 : Triplex
  • 1991 : Room service, avec Michel Serrault et Michel Galabru
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison, avec Jean-Paul Belmondo
Télévision
  • 1992 : Prêcheur en eau trouble, avec Claude Brasseur
  • 1994 : L'Homme de mes rêves, avec Michel Leeb
  • 1996 : Le Comédien, adaptation d'une pièce de Sacha Guitry
Scénariste
  • 1960 : Marche ou crève
  • 1960 : Arrêtez les tambours
  • 1961 : En plein cirage
  • 1962 : L'Œil du Monocle
  • 1963 : Les Tontons flingueurs
  • 1963 : Des pissenlits par la racine
  • 1964 : Le Monocle rit jaune
  • 1965 : Les Bons Vivants
  • 1966 : Ne nous fâchons pas
  • 1967 : La Grande Sauterelle
  • 1967 : Fleur d'oseille
  • 1968 : Le Pacha
  • 1970 : Michel Strogoff, d'Eriprando Visconti
  • 1971 : Il était une fois un flic
  • 1971 : Sur la route de Salina (Road to Salina)
  • 1971 : Laisse aller, c'est une valse
  • 1973 : Quelques messieurs trop tranquilles
  • 1973 : La Valise
  • 1975 : Pas de problème !
  • 1978 : Ils sont fous ces sorciers
  • 1981 : Le Professionnel
  • 1984 : Joyeuses Pâques
  • 1984 : Le Cowboy
  • 1985 : La Cage aux folles 3 - 'Elles' se marient
  • 1986 : La Vie dissolue de Gérard Floque
  • 1987 : La Maison assassinée
  • 1988 : L'Invité surprise
  • 1989 : Présumé dangereux
  • 1991 : Room service
  • 1992 : Prêcheur en eau trouble (TV)
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison
  • 1994 : L'Homme de mes rêves (TV)
  • 1995 : Entre ces mains-là, d'Arnaud Sélignac (TV)

Bibliographie

Autobiographie
  • On aura tout vu, (Flammarion), 2005
Bandes dessinées
  • On achève bien les cons !, dessins de Phil Castaza, Soleil Productions, 2004
  • Baraka, dessins de Willmaury, Emmanuel Proust éditions
    1. La pilule de la chance
    2. La chance aux trousses
Entretiens
  • Georges Lautner : Foutu fourbi de José-Louis Bocquet, Éditions de La Sirène, 2007

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1
        Renée Saint-CyrMère16.11.190411.07.2004
        Mots clés