Ferdinand Buisson

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Date de naissance:
20.12.1841
Date de décès:
16.02.1932
Durée de vie:
90
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
66602
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
182
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
33671
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
92
Noms supplémentaires:
Ferdinand Buisson, Фердинанд Бюиссон, Фердинанд Эдуард Бюиссон, Ferdinand Édouard Buisson
Catégories:
La figure publique, Politicien, Prix Nobel, Pédagogue
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Ferdinand Buisson, né le 20 décembre 1841 à Paris et mort le 16 février 1932 à Thieuloy-Saint-Antoine, est un philosophe, éducateur et homme politique français, cofondateur et président de la Ligue des droits de l'Homme, ainsi que président de la Ligue de l'enseignement (1902-1906). En 1927, le prix Nobel de la paix lui est attribué conjointement avec Ludwig Quidde.

Il a été directeur de l'Enseignement primaire en France. En 1905, il préside la commission parlementaire chargée de mettre en œuvre la séparation des Églises et de l'État. Il est également connu pour son combat en faveur d'un enseignement laïque à travers la Ligue de l'enseignement.

Biographie

Ferdinand Buisson est élève au lycée Condorcet, puis obtient l'agrégation de philosophie en 1868 (il est classé deuxième).

Figure historique du protestantisme libéral, il s'exile volontairement en Suisse sous le Second Empire, de 1866 à 1870, car il refuse de prêter serment au nouveau pouvoir ; il est professeur à l'Académie de Neuchâtel. En 1867, il suit les trois congrès internationaux de la Ligue de la Paix et de la liberté. C'est au dernier congrès à Lausanne, en 1869, qu'il lit un discours. Parallèlement, il tente de mettre en place une Église protestante libérale, faisant appel aux pasteurs Jules Steeg et Félix Pécaut.

Dès l'instauration de la Troisième République, il rentre en France et participe activement aux initiatives politiques et sociales de la municipalité du 17e arrondissement. En décembre 1870, il prend la direction de l'orphelinat municipal du 17e arrondissement, premier orphelinat laïque, qui deviendra plus tard l'orphelinat de la Seine.

Refusant d'enseigner la philosophie, car désireux d'œuvrer en faveur des enfants les plus pauvres, il est, grâce à son amitié avec le ministre de l'Instruction publique Jules Simon, nommé à la direction des établissements scolaires parisiens. Une violente campagne, menée tant par le parti catholique que les protestants orthodoxes, contraint Jules Simon à faire marche arrière. Buisson sera chargé de réunir une vaste documentation sur les pratiques pédagogiques dans le monde. Soucieux de l'avenir des enfants de l'orphelinat, il se met en relation avec le philanthrope Joseph-Gabriel Prévost et place les enfants dans son orphelinat à Cempuis, dans l'Oise. En 1880, il nomme Paul Robin directeur de cet orphelinat.

De 1879 à 1896, il est appelé par Jules Ferry, successeur de Jules Simon, à la direction de l’Enseignement primaire. En 1890, il devient professeur de pédagogie à la Sorbonne. Puis il supervise le travail d’écriture et de conception des lois sur la laïcité. En 1905, il est le président de la commission parlementaire qui rédige le texte de la loi de séparation des Églises et de l'État.

Jusqu'alors réservé de par ses fonctions, en 1898, il prend fait et cause pour le capitaine Dreyfus. Buisson participe à la création de la Ligue française des droits de l'Homme dont il sera président de 1913 à 1926.

Député de la Seine de 1902 à 1914, puis de 1919 à 1924, il est en particulier un ardent défenseur de l'enseignement professionnel obligatoire et du droit de vote des femmes.

Ferdinand Buisson fut également le maître d'œuvre d'un chantier éditorial remarquable, le Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, pour la rédaction duquel il s'entoura de plus de 350 collaborateurs. La première édition est publiée par Hachette entre 1882 et 1887. Une nouvelle édition paraît en 1911. Ne se limitant pas à un rôle de responsable éditorial, Buisson rédige des articles emblématiques, comme Laïcité, Intuition, Prière... Son dictionnaire est considéré comme la « bible » de l’école laïque et républicaine, et introduit ce que certains perçoivent comme le concept d'une religion laïque de remplacement, alors que, pour Buisson, il y va de ce qui est la seule chose à retenir du religieux, la conscience morale.

Partisan de la première heure de la Société des Nations (SDN), Buisson se consacre ensuite au rapprochement franco-allemand, surtout après l'occupation de la Ruhr en 1923, en invitant des pacifistes allemands à Paris et en se rendant à Berlin. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1927 avec le professeur allemand Ludwig Quidde. Il le dédiera aux Instituteurs et institutrices de l'école publique.

Hommages

Portent son nom :

  • Des établissements scolaires
  • Des voies publiques

Sources: wikipedia.org

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