Ève Curie

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Date de naissance:
06.12.1904
Date de décès:
22.10.2007
Durée de vie:
102
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
43839
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
120
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
6265
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
17
Noms supplémentaires:
Ève Curie, Ева Дениза Кюри
Catégories:
Journaliste, Pianiste, Politicien, Écrivain
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Denise-Ève Curie, née le 6 décembre 1904 à Paris et morte le 22 octobre 2007 à New York (États-Unis), est une pianiste, femme de lettres, journaliste, conférencière et diplomate française.

Fille de Pierre et Marie Curie, née Skłodowska, sœur cadette de Irène Joliot-Curie, elle étudie au collège Sévigné, où elle obtient son baccalauréat en 1925.

Comme elle aime à le rappeler, elle est la seule de la famille à n'avoir pas choisi une carrière scientifique, comme l'ont fait ses parents, sa sœur, ses neveux, son oncle et cousins. Encouragée par sa mère, elle préfère les études littéraires et artistiques. Elle commence sa carrière en tant que pianiste et se produit pour la première fois à Paris en 1925.

Après le décès de sa mère en 1934, elle écrit la biographie de celle-ci, Madame Curie, qui devient un succès de librairie mondial (1938), adapté au cinéma, également sous le titre de Madame Curie, par la MGM en 1943, avec Greer Garson dans le rôle-titre et Walter Pidgeon dans celui de son époux.

En mars 1932 ou avril 1932, elle rencontre Henri Bernstein, directeur du théâtre du Gymnase, pour lequel elle écrit 145, Wall Street, adaptation de Spread Eagle de George S. Brooks et Walter B. Lister, créée le 25 octobre suivant.
De 1932 à 1940, elle entretient une liaison avec Henri Bernstein.

Elle devient chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre Polonia Restituta en 1939.

En juin 1940, après la défaite française, elle embarque à Bordeaux à bord du cargo britannique Madura, qui la conduit, parmi 1 300 réfugiés où l'on retrouve Henri Bernstein, Pierre Cot, Štefan Osuský, membre du Comité national tchécoslovaque, le ministre belge Marcel-Henri Jaspar ou Hugh Carleton Greene, correspondant du Daily Telegraph et frère de Graham Greene, et arrive à Falmouth le 21 juin.

En Angleterre, déterminée à continuer la lutte, elle s'engage dans la France libre et en faveur des Alliés, jusqu'à la fin de la Guerre. Elle propose sa plume et sa voix dans la presse, à la radio, dans des conférences et intervient à deux reprises à Radio Londres.

En réaction, le gouvernement de Vichy lui retire par décret, au début de mai 1941, la nationalité française en même temps qu'Henri Bernstein, René Cassin et Georges Thierry d'Argenlieu7.

Elle rejoint les États-Unis pour y assurer la propagande de la France Libre et est engagée en novembre 1941 comme correspondante de guerre par l’Herald Tribune Syndicate de New York, ainsi que dans l’Allied Newspaper de Londres, elle se rend sur les fronts de Libye, de Russie, de Birmanie et de Chine.

Le 28 mars 1942, elle s'entretient avec Gandhi.

En 1943, elle publie Journey among warriors (Voyage parmi les guerriers, 1946), une chronique de ses voyages sur les fronts de la Seconde Guerre mondiale.

Revenue en Angleterre, elle s'engage dans le corps des volontaires féminines de la France combattante et devient ambulancière sur le front d'Italie.

En 1943, le général Diego Brosset l'engage avec le grade de Lieutenant à l'état major de la 1re DFL. Débarquée avec les troupes françaises en Provence en août 1944, elle participe à la jonction de cette unité avec la 2e DB le 12 septembre.

Le général de Gaulle lui rend hommage dans le discours qu'il prononce le 30 octobre 1943 à Alger et le 23 novembre suivant, lui écrit : Je n'oublie pas combien votre attitude, dès le début, a été courageuse et je vous félicite de ce que vous continuez à faire en ce moment.

Le 13 novembre 1944, elle fonde avec Philippe Barrès le quotidien Paris-Presse, qu'elle codirige jusqu'en 1949.

Elle obtient la croix de guerre en 1944.

En 1952, elle devient conseillère spéciale du Secrétaire général de l'OTAN. Deux ans plus tard, en 1954, elle épouse Henry Labouisse, ambassadeur des États-Unis en Grèce qui fut pendant quinze ans directeur exécutif de l'Unicef. Dans le cadre de leurs fonctions, Ève et son époux voyageront dans plus d'une centaine de pays.

Ève Curie est administratrice de la Fondation Curie de 1957 à 1967, au titre de représentant de Marie Curie, fondatrice de la fondation.

Devenue citoyenne américaine en 1958, elle est promue le 13 juillet 2005 au rang d'officier de la Légion d'honneur, au cours d'une cérémonie dans les locaux de l'Unicef, pour avoir énormément contribué à la cause humanitaire. Veuve depuis 1987, elle s'éteint le 22 octobre 2007, à l'âge de 102 ans.

Elle était docteur honoris causa du Mills College, du Russell Sage College et de l'Université de Rochester.

Œuvres

Essai

  • Madame Curie, Paris, Gallimard, 1938, 315 pages (nombreuses rééditions et traductions).
  • They speak for a nation, letters from France (édité avec une introduction d'Ève Curie, Philippe Barrès, Raoul de Roussy de Sales, traduit par Drake et Denise Dekay), New York, Doubleday, Doran, 1941, 238 pages.
  • Journey among warriors, Londres & Toronto, W. Heinemann, 1943, 522 pages.
  • Voyage parmi les guerriers (traduction de l'anglais revu par l'auteur), Paris, Flammarion, 1946, 504 pages.

 

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Pierre CuriePierre CuriePère15.05.185919.04.1906
        2Marie Skłodowska CurieMarie Skłodowska CurieMère07.11.186704.07.1934
        3Irène Joliot-CurieIrène Joliot-CurieSœur12.09.189717.03.1956
        4
        Józef SkłodowskiOncle26.04.186319.10.1937
        5Frédéric  Joliot-CurieFrédéric Joliot-CurieBeau-frère19.03.190014.08.1958

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