Erwin von Witzleben

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Date de naissance:
04.12.1881
Date de décès:
08.08.1944
Durée de vie:
62
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
52035
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
142
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
29141
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
79
Nom de jeune fille de la personne de:
Job-Wilhelm Georg Erwin von Witzleben
Noms supplémentaires:
Erwin von Witzleben, Job-Wilhelm Georg Erdmann Erwin von Witzleben, Jobvilhelms Georgs Erdmanis "Ervins" fon Viclēbens, Job-Wilhelm Georg Erdmann "Erwin" von Witzleben;, Иоб-Вильгельм Георг «Эрвин» фон Вицлебен, Job Wil
Nationalité:
 allemand
Cimetière:
Réglez cimetière

Job-Wilhelm Georg « Erwin » von Witzleben (né le 4 décembre 1881 à Breslau, mort le 8 août 1944 dans la Prison de Plötzensee à Berlin) était un général allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était aussi un combattant de la résistance allemande au nazisme, condamné à mort et exécuté après l'attentat du 20 juillet 1944.

Jeunesse

Erwin von Witzleben est né à Breslau dans une famille d'officiers de Thuringe. Il termine le programme des corps de cadets prussiens à Wahlstatt (actuellement Legnickie Pole, en Pologne) et Lichterfelde et est intégré au régiment de grenadiers no 7 le 22 juin 1901 à Legnica comme lieutenant. En 1910, il est promu au rang de premier-lieutenant (Oberleutnant).

Il se marie à Else Kleeberg, le couple a un fils et une fille.

Première Guerre mondiale

Au début de la Première Guerre mondiale, von Witzleben est adjoint de brigade dans le 19e d'infanterie de réserve, il devient ensuite capitaine (Hauptmann) et chef de compagnie dans le régiment d'infanterie de réserve no 6 en octobre 1914. Il devient plus tard commandant de bataillon dans le même régiment. L'unité de von Witzleben participe à la bataille de Verdun, dans la région de Champagne et dans la Flandre. Il est blessé grièvement et on lui décerne la Croix de fer de 1re et 2e classe. Il est ensuite transféré à la division de formation de l'état-major et vit la fin de la guerre en tant que premier officier d'état-major de la 121e division d'infanterie.

Période entre les deux guerres

 

Witzleben est chef de compagnie dans la Reichswehr. En 1923, il se retrouve dans l'état-major de la 4e division à Dresde en tant que major. En 1928, il devient commandant de bataillon dans le régiment d'infanterie no 6 et conserve cette position en tant que lieutenant colonel pendant l'année qui suit. Après avoir été promu colonel en 1931, il prend la tête du régiment d'infanterie no 8 à Francfort-sur-l'Oder. Au début de 1933, il est transféré au poste de dirigeant d'infanterie VI à Hanovre.

Witzleben est promu au rang de major-général dans la Wehrmacht le 1er février 1934 et déménage à Potsdam pour devenir le nouveau commandant de la 3e division d'infanterie. Il succède au général Werner von Fritsch en tant que commandant de la Wehrkreis III (district militaire) à Berlin. Il est promu à ce poste de lieutenant-général et en septembre 1935, il devient commandant général du 3e corps d'armée à Berlin. En 1936, il est promu général d'infanterie.

Déjà en 1934, Witzleben prend position contre le régime nazi lorsque lui, Erich von Manstein, Wilhelm Ritter von Leeb et Gerd von Rundstedt, demandent une enquête sur la mort de Kurt von Schleicher et Ferdinand von Bredow lors de la Nuit des Longs Couteaux. On le pousse à une retraite hâtive après cette demande et à ses critiques sur la persécution du général Werner von Fritsch par Hitler. Cette retraite est de courte durée, car Hitler a besoin de lui alors que la guerre est sur le point d'éclater.

Dès 1938, Witzleben est membre d'un groupe de conspirateurs avec les généraux Ludwig Beck, Erich Höpner, Carl-Heinrich von Stülpnagel et Wilhelm Canaris, le chef de l'Abwehr. Ces hommes veulent renverser Hitler par un coup d'État qui semble possible lors de la crise des Sudètes en 1938. Von Witzleben, alors gouverneur militaire de Berlin, doit occuper la ville pendant que les dirigeants nazis sont arrêtés. Cependant, Hitler conclut les Accords de Munich contrecarrant les plans des conspirateurs.

Witzleben est également impliqué dans les projets du général-baron Kurt von Hammerstein-Equord en 1939. Le projet de Hammerstein-Equord est de s'emparer d'Hitler directement par un assaut frontal, Witzleben devant quant à lui boucler le quartier général du Parti. Le projet reste sans suite.

En novembre 1938, Witzleben devient commandant en chef du 2e groupe d'armées à Francfort-sur-l'Oder.

Seconde Guerre mondiale

 

En septembre 1939, Witzleben, alors Generaloberst (général d'armée), prend le commandement de la 1re armée, cantonnée dans l'Ouest. Lorsque l'Allemagne attaque la France le 10 mai 1940, l'armée de von Witzleben appartient au groupe d'armées C du Generaloberst von Leeb qui fait face aux troupes françaises de la ligne Maginot. Le 14 juin, celle-ci est percée par la 1re armée qui force plusieurs divisions françaises à se rendre. Witzleben devient Chevalier de la Croix de fer en récompense de cette action et il est promu Generalfeldmarschall à l'issue de la campagne de France le 19 juillet 1940. Il est nommé commandant en chef du front ouest, mais moins d'un an plus tard, il doit se retirer pour raisons de santé. Cependant, selon certaines sources, il aurait été obligé de se retirer après avoir critiqué le régime suite à l'opération Barbarossa.

En 1944, les conspirateurs aux côtés de Claus Schenk von Stauffenberg voient en Erwin von Witzleben un élément-clé de leur projet. Tandis que le Generaloberst Beck est pressenti au poste de chef d'État intérimaire et le Generaloberst Erich Hoepner comme commandant en chef de l'armée de réserve (Ersatzheer), Witzleben, alors feld-maréchal, doit prendre le commandement suprême de l'ensemble de la Wehrmacht en tant que soldat le plus haut gradé. Cependant, Witzleben est arrêté suite à l'attentat du 20 juillet 1944 de Claus von Stauffenberg au Wolfsschanze en Prusse-Orientale, alors même qu'il se rend au quartier général à Berlin pour prendre le commandement des troupes armées après le coup d'État. Witzleben est exclu brutalement de la Wehrmacht par un « tribunal d'honneur de l'armée régulière » (Ehrenhof), en fait un conclave d'officiers instauré spécialement le 2 aout 1944 après la tentative d'assassinat pour expulser les officiers de la Wehrmacht ayant été impliqués dans le complot, ce qui permettait de les faire comparaître devant le Volksgerichtshof, une cour spéciale qui faisait fonction de tribunal politique, plutôt que devant la cour martiale.

Le 7 août 1944, Witzleben est avec Hoepner dans le premier groupe des conspirateurs amené devant le Volksgerichtshof présidé par Roland Freisler. Le jour même, après un procès-spectacle, le tribunal condamne Witzleben à la peine de mort pour sa participation au complot. Les derniers mots de von Witzleben à la cour, adressés à Freisler, sont :

« Vous pouvez nous remettre au bourreau. Dans trois mois, le peuple harcelé et dégoûté vous demandera de rendre des comptes et vous traînera vivant dans la boue de la rue ! »

Erwin von Witzleben est mis à mort ce même jour à la prison de Plötzensee à Berlin. Au lieu d'être fusillé comme il est d'usage, il est pendu sur ordre d'Hitler qui a aussi exigé que l'exécution soit filmée. Son aide-de-camp, le comte Wilhelm von Lynar, est quant à lui exécuté le 29 septembre 1944.

Sources: wikipedia.org

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