Erich von Manstein

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Date de naissance:
24.11.1887
Date de décès:
10.06.1973
Durée de vie:
85
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
50157
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
137
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
18912
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
51
Nom de jeune fille de la personne de:
Fritz Erich Georg Eduard von Lewinski
Noms supplémentaires:
Erich von Manstein, Эрих фон Манштейн, Э́рих фон Манште́йн (Леви́нски), Lewinski
Catégories:
Général, Maréchal, Membre du Première Seconde Guerre mondiale, Participant de la seconde guerre mondiale, Soldat
Nationalité:
 allemand, pôle
Cimetière:
Réglez cimetière

Fritz Erich Georg Eduard von Lewinski, connu sous son nom d'adoption d'Erich von Manstein, né le 24 novembre 1887 à Berlin et mort le 9 juin 1973 à Irschenhausen en Bavière, est un militaireallemand ayant été élevé au grade de Generalfeldmarschall.

Considéré comme l'un des plus brillants généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale, Manstein est célèbre pour avoir conçu un plan d'attaque de la France proche de celui qui sera appliqué en 1940 et pour ses combats en URSS. Von Manstein s'est parfois opposé à Hitler, par exemple lors de la retraite suivant la bataille de Koursk ou en suggérant qu'un militaire (lui-même) dirige la guerre sur le Front de l'Est.

Jugé pour crimes de guerre en 1949 à Hambourg, von Manstein est condamné à dix-huit ans de prison, peine réduite par la suite à douze ans. Finalement, von Manstein est libéré en 1953 et devient conseiller militaire auprès du gouvernement de la République Fédérale d'Allemagne.

Ses mémoires ont contribué grandement à exonérer la Wehrmacht de toute implication dans le déclenchement de la guerre et des crimes qu'elle y a commis, créant ainsi le mythe d'uneWehrmacht « propre ».

Jeunesse

Von Manstein est né Erich von Lewinski à Berlin, dixième enfant d'un aristocrate prussien, le général d'artillerie Edouard von Lewinski, et cinquième de sa mère Helene von Sperling. Erich von Manstein aurait ainsi des « origines en partie slaves, sinon juives ». Hedwig von Sperling, sœur de sa mère, et l'époux de celle-ci, le général Georg von Manstein, n'ayant pas eu d'enfants, adoptèrent Erich à son baptême. Un accord entre les deux familles avait eu lieu avant la naissance d'Erich.

Erich von Manstein était destiné à devenir un militaire dès la naissance. Ses pères biologique et adoptif étaient tous deux des généraux prussiens, comme l'étaient deux de ses grand-pères, notamment Gustav von Manstein, qui dirigea un corps d'infanterie pendant la guerre franco prussienne de 1870. Une de ses tantes, Gertrud Wilhelmine von Sperling, était l'épouse de Paul von Hindenburg, futur Generalfeldmarschall et président du Reich.

Entre 1894 et 1899 il fréquente le lycée de Strasbourg, puis passe six ans dans le corps royal prussien de cadets (1900-1906) à Plön (Schleswig-Holstein) et dans Lichterfelde, un quartier Berlinois. Il devient ensuite porte-drapeau au 3. Garde-Regiment zu Fuß. En octobre 1913, il entra à l'Académie militaire, mais l'année suivante la guerre interrompt sa formation d'officier d'État major.

Première Guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Von Manstein est Oberleutnant, servant commeadjudant au Garde-Reserve-Regiment 2. D'abord mobilisé sur le front en Belgique pour la prise deNamur, Von Manstein fut envoyé en Prusse-Orientale puis en Pologne où il fut gravement blessé le17 novembre 1914 dans un combat au corps à corps. Il retourna au service au printemps 1915 en tant qu'officier d'État major du groupe d'armées Gallwitz en Pologne et en Serbie. Il sert ensuite comme adjudant à la 12. Armee avec le grade de Hauptmann à partir de l'été, puis travaille en 1916 à l'État major de la 11. Armee (qui se bat à Verdun), et enfin dans celui de la 1. Armee (lors de labataille de la Somme). Il devient ensuite officier d'État major chargé des opérations à la 4. Kavallerie-Division qui est aux prises en Estonie en 1917 et en Courlande avec les Bolcheviks, puis est transféré en mai 1918 au même poste à la 213. Infanterie-Division se battant en France, jusqu'à l'armistice.

Von Manstein a obtenu au cours de la Première Guerre mondiale la Croix de fer de première classe et l'Ordre de la Maison de Hohenzollern.

Entre-deux-guerres

Après la guerre, l'Allemagne est en proie aux troubles politiques. Selon Benoît Lemay, biographe d'Erich von Manstein, « De cette expérience traumatisante, il était sorti animé d'un puissant anticommunisme qui, au cours de la Seconde Guerre mondiale, allait l'entraîner non seulement à cautionner, mais aussi à participer activement à la guerre d'anéantissement et d'extermination entreprise [...] en Russie bolchevique ».

Le 10 juin 1920, il épouse Jutta Sibylle von Loesch qu'il a rencontrée au début de l'année, fille d'un propriétaire terrien de Silésie. Elle décèdera en 1966. Ils eurent trois enfants : une fille nommée Gisela (1921) et deux fils, Gero (1922) et Rüdiger (1929).

Crimes de guerre et contre les civils

Après la guerre, Manstein fut accusé et jugé coupable de crimes de guerre.

Il avait participé activement en tant que commandant de la 11e Armée en Crimée aux massacres des populations locales. En novembre 1941, il avait ordonné à ses troupes de participer aux opérations d'« épuration » à Simferopol, aidant au massacre de 11 000 civils juifs. Il avait ajouté aux ordres d'élimination des « indésirables » que « toutes actions devaient être menées sans arbitraire, égoïsme, sauvagerie et indiscipline, et plus généralement sans mettre en péril l'honneur du soldat ».

Pierre Montagnon, dans son livre La Grande Histoire de la Seconde Guerre mondiale, rappelle un ordre sans équivoque de Von Manstein, produit à Nuremberg : « Le système judéo-bolchévique doit être exterminé. Le soldat allemand qui entre en Russie doit connaître la nécessité et la valeur du sévère châtiment qui sera infligé à la juiverie… La situation alimentaire de l'Allemagne exige que les troupes soient ravitaillées sur le territoire ennemi, et qu'elles mettent à la disposition de la patrie le plus vaste stock de ravitaillement qu'elles pourront. Dans les villes ennemies, une grande partie de la population devra avoir faim. Aucun témoignage erroné d'humanité ne devra être donné aux prisonniers de guerre ni à la population, à moins qu'ils ne soient au service de l'armée allemande. »

Manstein fut l'un des derniers officiers nazis à passer en jugement, devant un tribunal militaire anglais, en 1949, c'est-à-dire en pleine guerre froide. Le procès eut ainsi une dimension politique : l'URSS et la Pologne demandaient l’extradition de Manstein, tandis qu'au Royaume-Uni des personnalités aussi influentes que Winston Churchill ou Bernard Montgomery exprimèrent leur sympathie pour l'accusé, estimant que le procès relevait d'une volonté d'humiliation, d'un acharnement sur un individu ayant déjà passé des années en prison, ou qu'il s'agissait d'un geste d’apaisement envers l'URSS. La sévérité des charges retenues contre Manstein ne permettait toutefois pas de s'abstenir de le juger.

Manstein fut jugé coupable et condamné à 18 ans de prison. Cependant, pour des raisons médicales, il fut libéré le 6 mai 1953.

Mémoires

La réputation de Manstein a grandi encore après-guerre suite aux travaux de Liddell Hart et à la publication de ses propres mémoires de guerre, Victoires perdues en 1955. Ce dernier texte est, avec ceux de Heinz Guderian et de Liddell Hart, un des principaux documents à contribuer à l'exonération de laWehrmacht de toute implication dans le déclenchement de la guerre et des crimes qui y furent commis, créant ainsi le « mythe » d'une Wehrmacht« propre ».

Manstein s'abstient de tout témoignage autre que militaire, sauf quand il s'agit pour lui de se prétendre non-impliqué avec la brutalité du régime.

Il blâme Hitler pour l'essentiel des erreurs allemandes, et met rarement en cause le professionnalisme du commandement. Il ne remet également jamais en cause les qualités des troupes allemandes, au contraire de celles de ses alliés italiens et de manière plus mesurée, de ses alliés roumains. Il interrompt son texte lorsqu'il est révoqué au printemps 1944, ce qui lui permet de n'avoir pas à discuter de ce qu'il savait du complot du 20 juillet 1944.

Cette version de l'histoire, largement répandue au début de la guerre froide, visait à démontrer qu'Hitler était responsable de la guerre ; que les généraux s'étaient bornés à obéir aux ordres ; que la Wehrmacht n'avait jamais pris part aux crimes contre l'humanité ; qu'Hitler était le principal responsable des échecs militaires.

Sources: wikipedia.org

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