Diana Vreeland

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Date de naissance:
29.09.1903
Date de décès:
22.08.1989
Durée de vie:
85
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
44051
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
120
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
12677
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
34
Noms supplémentaires:
Diana Vreeland, Diana Vreeland, Diana Dalziel, Диана Вриланд
Catégories:
Designer
Nationalité:
 américain, français
Cimetière:
Réglez cimetière

Diana Vreeland, née Diana Dalziel le 29 juillet 1903 à Paris et morte le 22 août 1989 à New York, est une journaliste et éditrice de mode américaine. Elle fera avec Carmel Snow le succès du magazine Harper's Bazaar au milieu du XXe siècle, et sera la rédactrice en chef du Vogue américain par la suite. C'est une personnalité influente de la mode durant ses années d'activité, reconnue pour son élégance.

Biographie

Enfance et études

Diana Dalziel (« Dalziel » signifie « J'ose » en « gaélique ») naît le 29 juillet 1903 à Paris, d'un père britannique et d'une mère américaine, qui reçoivent notamment chez eux Diaghilev et Nijinski. Elle a une sœur cadette, Alexandra et est une cousine éloignée de Pauline de Rothschild (en). Elle voyage beaucoup avec son père, puis à l'âge de dix ans sa famille émigre aux États-Unis, à la 15 East 77th Street de New York, au début de la Première Guerre mondiale ; elle passe ses vacances dans les Rocheuses, et côtoie notamment Buffalo Bill avec qui elle fait de l'équitation. Ils y deviennent des figures mondaines de la haute-société bien qu'elle entretienne des relations tendues avec sa mère, qui ne l'aime pas préférant sa sœur, mais l'en excuse : « Elle était excentrique, elle chassait le rhinocéros, quand même ! ». Elle déclare : « Mon éducation s'est fait dans les soirées. À dix-sept ans, je savais reconnaître un snob, mais je préférais danser avec les gigolos mexicains et les argentins ». En 1922, elle est citée par deux fois dans Vogue la même année3.

Mariage et vie mondaine

Le 1er mars 1924, elle épouse le banquier Thomas Reed Vreeland, à New York en l'église Saint Thomas, qu'elle avait rencontré lors d'une réception l'année précédente. Elle élève ses deux fils (Thomas Reed Vreeland Jr., futur architecte et professeur à l'UCLA, et Frederick Dalziel Vreeland, futur ambassadeur américain au Maroc) à Albany (New York) avant de s'installer à Londres en 1928. Une semaine avant le mariage, The New York Times révèle que la mère de Diana est impliquée dans une sombre affaire de divorce. La mère et la fille sont très affectées par ce scandale. La mère décède à Nantucket (Massachusetts), en septembre 1928.

Elle visite souvent Paris où elle rencontra Coco Chanel en 1926 et son amie, la joaillière Suzanne Belperron. Elle danse un temps avec les « Tiller Girls », une troupe londonienne et ouvre une boutique de lingerie réputée, fréquentée notamment par Wallis Simpson. Elle est présentée aux côtés de quatorze américaines, au roi George V et à la reine Mary le 18 mai 1933. Elle côtoie également le photographe Cecil Beaton, le compositeur Cole Porter, le critique d'art Sacheverell Sitwell, l'artiste Christian Bérard et l'écrivain Evelyn Waugh. En 1935, elle retourne à New York pour y suivre son mari.

Journaliste

Harper's Bazaar

Diana Vreeland commence sa carrière de journaliste en 1936 pour le Harper's Bazaar. Elle travaille avec Louise Dahl-Wolfe et Richard Avedon et devient éditrice de mode. Elle y tient à partir d'août 1936, à la suite de la proposition de travail de Carmel Snow, une rubrique caustique et extravagante « Why Don't You ?... », où elle conseille par exemple à ses lectrices de rincer les cheveux blonds de leurs enfants avec du champagne afin qu'ils demeurent dorés4 et déclare également : « Le bikini est la chose la plus importante depuis la découverte de la bombe atomique » ; elle va populariser cet accessoire deux pièces. Elle travaille aux côtés d'Alexey Brodovitch. Sa vie privée est un échec : durant la guerre, son mari part au Canada, mais elle affirme que cela reste une « période vivifiante de sa vie »2. Elle conseille la Première dame des États-Unis Jackie Kennedy en matière de mode. En 1960, elle rencontre celle qui deviendra son assistante durant toute sa carrière journalistique, Ali McGraw.

Elle réinvente, au sein de Harper's Baazaar, le métier actuel de rédactrice en chef et, « à force d'audace et d'imagination » faire du magazine une référence mondiale de la mode. En effet, jusque la les magazines féminins étaient peu originaux et expliquaient surtout comment être une bonne épouse.

Vogue

Dans les années 1960, Newhouse vient de racheter les éditions Condé Nast ; lui et sa femme veulent ce qu'il y a de meilleur pour Vogue. Recrutée par Alexander Liberman, Diana Vreeland rejoint le magazine Vogue US en 1962, dont elle devient la rédactrice en chef en janvier de l'année suivante. Les Swinging Sixties — et le mouvement Youthquake de la jeunesse, qu'elle définira — triomphent : elle publie la première photo de Mick Jagger dès 1964, popularise les jeans, fait poser Twiggy ou Shrimpton, ou les stars du cinéma comme mannequins, promeut le Space Age de Courrèges lance la carrière du chausseur Manolo Blahnik, d'Oscar de la Renta ou de Diane von Furstenberg, fait travailler les photographes Bailey, Penn ou Klein, et admire toujours autant Balenciaga. Elle est décorée en 1970 de l'Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Perfectionniste tout au long de sa carrière, elle n'est pas toujours satisfaite du résultat des couteuses séances photos au bout du monde avec les plus grands photographes… jusqu'à son renvoi en 1971 car ses idées coutaient trop cher à réaliser, le magazine étant en plein marasme économique. Elle est « éjectée » puis remplacée par son assistante, Grace Mirabella (en).

Diana Vreeland effectue un tour de l'Europe, puis devient consultante pour l'Institut du costume du Metropolitan Museum of Art, à New York, à l'été 1972, et organise des expositions sur Balenciaga ou Yves Saint Laurent. Après sept ans d'entretiens, elle fait publier son autobiographie, D.V., en 1984 ; à partir de ce moment, elle commence à venir de moins en moins au Met. En 1985, elle est nommée Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Devenue aveugle, ne sortant plus de chez elle, elle tombe dans le coma. Elle décède en 1989 à l'âge de 86 ans. Durant toutes ces années, Diana Vreeland, « charismatique » exploratrice de talents, regorgeant d'idées géniales ou fantasques, malgré son physique décrit comme une « belle laide », est une icône de la presse féminine, de la mode et du chic. « Étonnez-moi » reste le slogan de toute sa carrière.

Dans les arts

Elle est un personnage du film Scandaleusement célèbre (Infamous), de Douglas McGrath, en 2006, où elle est interprétée par Juliet Stevenson. La même année, elle est aussi un personnage du film Factory Girl, de George Hickenloope, où elle est jouée par Illeana Douglas.

Le personnage qui terrorise les journalistes « Maggie Prescott » du film de Stanley Donen (1957) Drôle de frimousse (Funny Face) est ouvertement inspiré de Diana Vreeland. C'est la même chose pour le personnage « Polly Maggoo » du film de William Klein (1966) Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?, chose confirmée ultérieurement par le réalisateur.

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        Rapports

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1
        Pauline de RothschildCousin31.12.190808.03.1976
        2George WashingtonGeorge WashingtonParent éloigné22.02.173214.12.1799
        3Francis Scott  KeyFrancis Scott KeyParent éloigné01.08.177911.01.1843

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