Carme Chacón

Cette personne at-elle pas d'images. Cliquez pour ajouter de nouveaux!
Date de naissance:
13.03.1971
Date de décès:
09.04.2017
Durée de vie:
46
PERSON_DAYS_FROM_BIRTH:
19425
PERSON_YEARS_FROM_BIRTH:
53
PERSON_DAYS_FROM_DEATH:
2596
PERSON_YEARS_FROM_DEATH:
7
Noms supplémentaires:
Carme Chacón, Карме Чакон, Карме Чакон и Пикрас, Carme Chacón i Piqueras, Carme María Chacón Piqueras, Carme Chacón Piqueras
Catégories:
Juriste, Ministre, Politicien, Professeur
Nationalité:
 catalan
Cimetière:
Réglez cimetière

Carme María Chacón Piqueras, née le 13 mars 1971 à Esplugues de Llobregat et morte le 9 avril 2017 à Madrid, est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste catalan (PSC) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Elle rejoint les Jeunesses socialistes dès l'âge de 18 ans, et entre au PSC en 1994. Elle est élue conseillère municipale de sa ville natale cinq ans plus tard, devient députée de la province de Barcelone en 2000, puis est désignée première vice-présidente du Congrès des députés en 2004.

Proche de José Luis Rodríguez Zapatero, elle est choisie comme ministre du Logement en juillet 2007 et assure en novembre la mise en place d'une aide financière à la location pour les jeunes. Elle est réélue au Congrès des députés en mars 2008 avec 46 % des voix pour sa liste, soit le meilleur résultat du PSC depuis 1982, et change de portefeuille le mois suivant pour devenir alors la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense, d'où elle gère l'engagement de l'Espagne dans la guerre en Afghanistan.

En 2011, elle est pressentie comme candidate à la succession de Zapatero, mais renonce à se présenter aux élections primaires socialistes en soutenant l'autre favori, Alfredo Pérez Rubalcaba. Au début de l'année 2012, elle se présente à la succession de Zapatero, comme secrétaire générale du PSOE, affrontant cette fois-ci Rubalcaba, qui l'emporte.

Retirée de la vie politique, elle meurt en avril 2017 des conséquences d'une malformation cardiaque. Son décès à l'âge de 46 ans consterne la classe politique espagnole.

Famille

Née à Esplugues de Llobregat, dans la banlieue de Barcelone, Carme Chacón est la fille de Baltasar Chacón, un pompier originaire de la province d'Almería, et d'Esther Piqueras, une avocate catalane. Elle a une sœur cadette et est la petite-fille d'un anarchiste de l'Aragon.

Formation

Carme Chacón est titulaire d'une licence de droit obtenue en 1994 à l'université de Barcelone. Elle poursuit ses études à l'université de Manchester tout en suivant, de 1994 à 1996, le programme de doctorat de droit de l'université autonome de Barcelone, et devient docteure, avec la mention cum laude, grâce à une thèse sur « Le fédéralisme à travers la Charte canadienne des droits et libertés de 1982 ». Elle se perfectionne ensuite à la Osgoode Hall Law School de Toronto, à l'université de Kingston upon Thames, à l'université Laval de Québec, à l'université de Fribourg et à l'université de Montréal.

Carrière

Carme Chacón a exercé la profession de professeur de droit constitutionnel à l'université de Gérone de 1994 à 2004. Par ailleurs, elle a participé aux missions d'observation électorale de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Bosnie-Herzégovine en 1996, et en Albanie l'année suivante.

Vie politique

Son ascension

Carme Chacón est membre du Parti socialiste catalan (PSC) et du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) depuis 1994, après avoir milité dans les Jeunesses socialistes à partir de 1989.

Le 13 juin 1999, elle est élue conseillère municipale de l'Esplugues de Llobregat et est nommée première adjointe au maire et conseillère aux Services économiques, aux Ressources humaines et à la Sécurité des citoyens. Réélue le 25 mai 2003, elle abandonne toute responsabilité exécutive au conseil municipal.

Lors des élections législatives du 12 mars 2000, elle est élue députée de Barcelone. Peu après, elle devient secrétaire à la Justice du PSC, et secrétaire à l'Éducation, aux Universités, à la Culture et à la Recherche de la commission exécutive fédérale du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Au sein du PSOE, elle fait alors partie du groupe « Nueva Vía », qui a porté la candidature de José Luis Rodríguez Zapatero, dont elle est considérée comme une proche, à la direction du parti. Au cours de son premier mandat parlementaire, elle appartient à la députation permanente et à la commission parlementaire de l'Éducation, de la Culture et des Sports.

Reconduite au Congrès des députés aux législatives du 14 mars 2004, elle est élue première vice-présidente de l'assemblée le 2 avril suivant. À la suite du XXVIe congrès fédéral du PSOE, célébré en juillet 2004, elle devient secrétaire à la Culture. Peu après, elle est réélue au sein de la commission exécutive du PSC, mais sans responsabilité.

Ministre du Logement (2007 - 2008)

Pressentie en 2004 comme ministre de l'Éducation, puis de la Justice deux ans plus tard, Carme Chacón est nommée ministre du Logement dans le premier cabinet de José Luis Rodríguez Zapatero le 6 juillet 2007.

À ce poste, elle annonce le lancement, au 1er janvier 2008, d'une aide publique à la location d'un logement destinée aux jeunes de vingt-deux à trente ans et d'une valeur de 210 euros par mois, à laquelle s'ajoute un prêt sans intérêt de 600 euros pour le paiement de la caution, remboursable en quatre ans. Ces mesures sont concrétisées dans un décret-loi approuvé le 2 novembre 2007.

Tête de liste socialiste dans la province de Barcelone pour les élections législatives du 9 mars 2008, elle est logiquement réélue au Congrès des députés, avec 46,7 % des voix et 16 sièges sur 31 à pourvoir, ce qui constitue le meilleur score de son parti depuis les législatives de 1982.

Ministre de la Défense (2008 - 2011)

Le 14 avril, Carme Chacón devient la première femme désignée ministre de la Défense en Espagne, et la première femme enceinte à détenir un portefeuille ministériel. Cette nomination est critiquée par le secteur conservateur des forces armées espagnoles mais fortement soutenue par Juan Carlos Ier. Cinq jours plus tard, elle rend visite aux troupes déployées en Afghanistan.

À la suite de son accouchement, elle est remplacée par le ministre de l'Intérieur Alfredo Pérez Rubalcaba du 19 mai au 30 juin 2008, marquant son retour par l'annonce du remplacement des quatre chefs d'état-major des forces armées espagnoles. Au mois de novembre, une enquête du Centre de recherches sociologiques (CIS) la désigne comme ministre la plus populaire, devant la ministre de la Présidence María Teresa Fernández de la Vega, qui détenait ce titre depuis 2004.

Elle devient ensuite membre, sans responsabilités, de la commission exécutive fédérale du PSOE et secrétaire nationale du PSC, également sans portefeuille.

Le 19 mars 2009, elle annonce le retrait des troupes espagnoles déployées au Kosovo. Face aux critiques suscitées jusqu'au sein de l'administration Obama, elle a justifié cette décision par le fait que l'Espagne ne reconnaissait pas l'indépendance du Kosovo, et que donc le mandat de ses forces se trouvait caduc. Une semaine plus tard, le vice-président américain, Joe Biden, annonçait, après une entrevue avec Zapatero, que la polémique était terminée.

Alors que la piraterie sévit au large de la Somalie, Carme Chacón a appelé les chalutiers espagnols de l'océan Indien à participer au financement de leur protection car ils relèvent « d'entreprises privées qui font des affaires privées ». À partir du 2 octobre 2009, elle doit gérer la capture du chalutier basque Alakrana par des pirates somaliens tout en faisant face aux critiques de l'opposition. Alors que trois hommes d'équipage sont débarqués le 5 novembre, le navire est libéré douze jours plus tard. Le Parti populaire, dénonçant l'incompétence et l'improvisation du gouvernement, annonce sa volonté de demander au Congrès des députés la réprobation de la gestion, entre autres, de la ministre de la Défense dans cette affaire.

Le 17 février 2010, alors qu'elle explique devant la commission de la Défense du Congrès des députés le déploiement de nouveaux soldats en Afghanistan, elle déclare à propos de la guerre qui sévit dans ce pays qu'elle aperçoit « la lumière au bout du tunnel ». Au début de cette même année 2010, elle reste parmi les ministres les plus populaires d'Espagne, derrière Alfredo Pérez Rubalcaba et María Teresa Fernández de la Vega mais devant José Luis Rodríguez Zapatero. À la suite du crash d'un hélicoptère en Haïti ayant entraîné la mort de quatre soldats le 17 avril 2010, elle se rend dès le lendemain sur l'île afin de leur rendre hommage et assurer leur rapatriement, un mois après avoir rendu visite aux troupes déployées sur place.

Interrogée sur l'expulsion en avril 2010 d'une lycéenne de son établissement de Pozuelo, dans la banlieue de Madrid, parce qu'elle portait le hijab, Chacón déclare que « l'Espagne n'est pas la France », en référence au débat sur l'interdiction du port de la burqa alors en cours dans ce pays, et qu'un consensus politique est nécessaire sur cette question, à l'inverse de la ministre de l'Égalité, Bibiana Aído, mais dans la droite ligne des différentes déclarations gouvernementales.

Alors que Zapatero et le PSOE sont en chute dans les sondages, elle appuie, en octobre 2010, les « dures » mesures d'austérité budgétaire décidées par le gouvernement, qu'elle déclare pensées à « moyen et long terme » pour redonner de la « confiance et stabilité » à l'économie espagnole, et critique Mariano Rajoy, président du PP, comme « un pseudo leader » car son parti pratique la « pseudo démocratie ».

À l'occasion de la cérémonie marquant le début du retrait des troupes espagnoles de Bosnie-Herzégovine, le 18 octobre, elle fait remarquer que « ce qui s'est passé dans les Balkans doit nous rappeler que les opérations internationales sont nécessaires », et ajoute que « dans l'avenir, [l'Espagne] mettra fin à ses autres missions, comme le Liban, la Somalie ou l'Afghanistan. ». Deux sondages, publiés début novembre 2010, confirment sa cote de popularité élevée, supérieure à celle de poids lourds comme José Blanco ou Manuel Chaves, et montrent qu'elle est, après Rubalcaba, la ministre la plus connue du gouvernement. À l'occasion du sommet de l'OTAN organisé à Lisbonne fin novembre 2010, elle fait savoir que les Forces armées espagnoles commenceront le transfert aux Afghans des deux provinces qu'elles contrôlent dès 2011, soit trois ans avant la date prévue par l'Alliance pour le retrait des troupes du pays, tout en affirmant que cela n'implique pas « un retrait automatique » des soldats espagnols. Elle se rétracte environ un mois plus tard, précisant devant les députés que le fait que les troupes concernées « cèdent leurs responsabilités » n'implique pas « le retrait automatique » du pays.

Au mois de juin 2011, elle explique que le contingent espagnol déployé en Afghanistan ne sera pas réduit avant la fin de l'année, mais que le gouvernement entend entamer le retrait des troupes en 2012. Le Congrès des députés adopte, un mois plus tard, la loi sur les droits et devoirs des militaires, parfois appelée « loi Chacón » (Ley Chacón), qui autorise notamment les soldates à avoir une activité associative et crée un « conseil du personnel » faisant le lien entre les troupes et le ministère. Ce texte avait fait l'objet, en mars, d'un accord avec le Parti populaire.

Le renoncement d'une favorite

Réagissant, en février 2011, aux protestations en cours dans les pays arabes, elle dénonce le fait que l'Union européenne « s'est trompée de nombreuses fois » dans ses relations avec les États du Sud et rappelle que « l'Alliance des civilisations, ce n'est pas la démocratie en Occident et l'autocratie en Orient ». Elle réitère ses critiques le 22 février, à propos du régime du colonel Mouammar Kadhafi et alors que la Libye est en pleine révolte. Ce même jour, elle affirme lors d'un déjeuner de presse qu'une femme, même originaire de Catalogne, pourrait parfaitement diriger l'Espagne, ajoutant qu'elle soutiendra le président Zapatero pour un troisième mandat, mais que s'il ne se représente pas, la parole reviendra aux militants du PSOE.

À la fin du mois de mars, alors que les spéculations sur un possible renoncement du chef du gouvernement à concourir pour un troisième mandat en 2012 redoublent, elle apparaît, avec le premier vice-président du gouvernement et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, comme l'une des personnes favorites pour lui succéder, recevant le soutien du secrétaire général du Parti socialiste de Madrid-PSOE, opposant interne de Zapatero. Elle demande toutefois, avec le soutien des socialistes catalans, qu'il soit mis fin à ce débat. Tandis que la perspective d'un renoncement de Zapatero semblait finalement s'éloigner, celui-ci annonce, le 2 avril, qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections générales, qu'il souhaite achever son mandat et que son successeur sera choisi à l'occasion d'un processus de primaires internes.

Un sondage publié à la fin du mois montre que sa popularité et ses effets sur les intentions de vote pour le PSOE sont quasiment identiques à ceux de Rubalcaba, alors que ce dernier la distançait nettement un mois plus tôt, dans un contexte de forte hausse des intentions de vote socialiste, qui progressent de plus de sept points et demi en un mois. Le 26 mai, deux jours avant le comité fédéral du parti, elle annonce qu'elle retire sa candidature à la primaire, affirmant que cela risque de mettre en danger l'unité des socialistes et la stabilité du gouvernement, alors qu'elle avait décidé dès le mois de février de se présenter et qu'elle avait déjà constitué son équipe de campagne.

Proposée, à la fin du mois d'août, par le PSC comme tête de liste dans la province de Barcelone aux élections générales du 20 novembre suivant, elle apporte son soutien à la révision constitutionnelle, annoncée par Zapatero, afin de fixer dans la Constitution une limite aux déficits et à l'endettement publics, affirmant agir par « loyauté » envers Rubalcaba, tout en critiquant le choix de ne pas recourir à un référendum.

La défaite au trente-huitième congrès socialiste

À la suite de la déroute socialiste aux élections générales, Zapatero annonce, à la demande de Rubalcaba, la tenue d'un congrès en février 2012. Des rumeurs sur une possible candidature de Carme Chacón au poste de secrétaire générale du PSOE apparaissent alors, confirmées le 23 novembre par Manuel Chaves, président du parti et vice-président du gouvernement. Elle reçoit très rapidement, de nouveau, le soutien de Tomás Gómez, puis l'appui, à la fin du mois de novembre 2011, de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Miguel Ángel Moratinos. Le 20 décembre, quelques heures après l'investiture de Mariano Rajoy par le Congrès des députés, elle signe, avec, entre autres, Francisco Caamaño, Josep Borrell, Cristina Narbona, Juan Fernando López Aguilar, Javier Rojo ou encore Aina Calvo, le manifeste « Mucho PSOE por hacer », qui appelle à une plus grande ouverture du PSOE sur la société, à la définition d'une politique économique et fiscale de gauche, et procède à une critique des dernières années de pouvoir de Zapatero, notamment le refus de parler, dès 2008, de « crise » et les coupes budgétaires décidées en mai 2010, tout en rappelant leur attachement aux grandes avancées obtenues au cours des sept dernières années.

Elle confirme, le 4 janvier 2012, lors d'une réunion au siège de l'Union générale des travailleurs (UGT) à Valence, qu'elle a l'intention de se présenter au secrétariat général du Parti socialiste, sur la base de la plate-forme Mucho PSOE por hacer, sa candidature devant toutefois être officiellement annoncée le 7 janvier à Olula del Río, ville natale de son père dans la province d'Almería. Elle affrontera donc cette fois-ci Alfredo Pérez Rubalcaba, candidat depuis le 29 décembre précédent.

Lors de son discours de candidature, elle appelle les socialistes à « la cohérence » entre les discours et les actes, à ne pas se plonger dans l'immobilisme, affirme que ceux qui ont rejoint le PSOE l'ont fait avec « l'espoir de changer les choses et d'un avenir meilleur », rend hommage à la politique sociale de José Luis Rodríguez Zapatero et au bilan de son futur adversaire au ministère de l'Intérieur. Disposant du soutien du courant de la Gauche socialiste (IS), elle reçoit l'appui de l'ancienne ministre de la Santé et ex-secrétaire à l'Organisation du parti, Leire Pajín, et de l'ancien président de Castille-La Manche, et député de la province de Ciudad Real, José María Barreda. À son meeting assistent également l'ancien président du Congrès des députés, Manuel Marín, l'ancien chef de cabinet et la secrétaire personnelle de Zapatero. Deux semaines après sa déclaration de candidature, elle obtient le soutien de María Teresa Fernández de la Vega, numéro deux des gouvernements Zapatero entre 2004 et 2010, qui n'appartient pas au PSOE mais qui s'y trouve intimement liée. À l'occasion d'une réunion avec des représentantes de la cause féministe, elle reçoit l'appui de l'ancienne ministre du Logement, Beatriz Corredor, avant d'obtenir, le 30 janvier, celui de Gregorio Peces-Barba, ancien président du Congrès et « père de la Constitution ».

Elle est toutefois battue le 4 février en ne remportant que 465 voix sur 953, soit 48,8 % des suffrages exprimés, contre 487 à Rubalcaba, qui a su faire valoir son expérience, annoncé sa volonté de réviser le concordat avec le Saint-Siège et réaffirmé son intention de reprendre la main sur les fédérations régionales. Lors d'une rencontre avec son concurrent victorieux, quelques heures plus tard, elle lui communique son refus de participer à la nouvelle commission exécutive fédérale ou à la direction du groupe parlementaire, mais émet le souhait que ses soutiens en fassent partie. Son principal collaborateur et ancien secrétaire à l'Organisation du PSC, José Zaragoza, est alors intégré à la direction du parti, tandis qu'elle est placée en tête de liste pour le comité fédéral, juste derrière Manuel Chaves.

Une critique de la direction socialiste

Après plusieurs semaines de silence, elle critique, à l'occasion d'une réunion du groupe parlementaire socialiste à la fin du mois de mai 2012, la position de la direction sur le scandale de la banque Bankia, qualifiée de « banque du PP », en raison de ses cadres dirigeants, affirmant que le PSOE doit demander, à l'image de la Gauche unie, une vraie commission d'enquête parlementaire et non la simple comparution des dirigeants de la banque au Parlement. Elle reçoit alors le soutien de plusieurs figures du parti ou du groupe, Cristina Narbona, Rosa Aguilar, Tomás Gómez et Odón Elorza.

Vie privée

Le 14 décembre 2007, elle épouse l'ex-secrétaire d'État à la Communication, Miguel Barroso. Cinq mois plus tard, le 19 mai, elle donne naissance à son premier enfant, Miquel.

Elle et son époux annoncent leur divorce le 23 juillet 2016, évoquant une « rupture amicale ».

Décès

Souffrant d'une malformation cardiaque congénitale, elle est retrouvée morte à Madrid le 9 avril 2017 à l'âge de 46 ans.

Sa mort provoque la consternation dans la classe politique et en quelques heures, de très nombreux hommages affluent. Les souverains Felipe VI et Letizia ainsi que l'ancien couple royal Juan Carlos Ier et Sophie adressent leurs condoléances au Parti socialiste.

C'est sur Twitter que la plupart s'expriment : les trois candidats au secrétariat général du PSOE Patxi López, Pedro Sánchez, Susana Díaz, son concurrent au congrès de 2012 Alfredo Pérez Rubalcaba, le président du gouvernement Mariano Rajoy, la vice-présidente du gouvernement Soraya Sáenz de Santamaría, le président de la Généralité de Catalogne Carles Puigdemont, le président de la Généralité valencienne Ximo Puig, le président de Cantabrie Miguel Ángel Revilla, la présidente de la Communauté de Madrid Cristina Cifuentes, la maire de Barcelone Ada Colau, la secrétaire générale du Parti populaire María Dolores de Cospedal, le secrétaire général de Podemos Pablo Iglesias, le président de Ciudadanos Albert Rivera, le coordonnateur général de la Gauche unie Alberto Garzón, le premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne Miquel Iceta, le porte-parole du groupe socialiste au Congrès des députés Antonio Hernando et le Parti socialiste européen. López, Sánchez et Díaz indiquent le soir même qu'ils suspendent leur campagne aux primaires internes du PSOE.

Alors que la direction du PSOE annonce qu'une chapelle ardente sera dressée à l'accueil de son siège national à Madrid, José Luis Rodríguez Zapatero émet un communiqué où il se dit « désolé » par la mort de celle qu'il présente comme sa « camarade et amie » et dont il dit qu'elle était un exemple de « loyauté, affection et engagement ».

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

    loading...

        Aucune relation établie

        Aucun événement fixés

        Mots clés